dimanche 16 novembre 2008

Kia Orana à Rarotonga


Après un mois et demi d'inactivité, on revient (enfin) pour vous raconter nos vacances aux Iles Cook. Et, quelques jours plus tard, on publiera une vidéo en hommage au Woofing !
The blog is alive, so enjoy... again !




On vous avait laissé au bord de l’indigestion à notre dernier post. Et ce sans aucune explication ! Rappelez-vous, nous avions mangé du fromage, des pâtes et des quantités d’aliments à n’en plus finir, en une soirée, celle du jeudi 11 septembre. La raison est toute simple, même si elle nous a déboussolé pendant quelques jours. C’est à cause du décalage horaire ! En effet, lorsque l’on prend l’avion depuis Auckland pour se rendre dans les îles Cook, on passe la ligne de changement de jour. Donc, au lieu d’arriver plus tard dans la journée, on arrive plus tôt dans la semaine. Au final, nous avons décollé le vendredi 12 septembre d’Auckland et, quatre heures de vol au dessus du Pacifique plus tard (avec une Lulu qui se découvre la phobie maladive de l’avion au-dessus du Pacifique), nous sommes à nouveau le jeudi 11 septembre, d’où les deux repas du soir !


Un peu perturbés par tous ces calculs, nous descendons sur le tarmac et restons bouche bée devant l’aéroport de Rarotonga. La grande voyageuse, que je suis, ne savait pas qu’un aéroport pouvait être aussi petit ! Le bâtiment, aussi grand que le Super U du Chesnay, est surmonté à l’extérieur d’un « Welcome to the Cook Islands » et animé à l’intérieur par un chanteur local qui, avec sa guitare, met l’ambiance. Pendant les 5 minutes de queue à faire avant de passer la douane, je dégouline… Littéralement j’entends, sous les tonnes de fringues d’hiver que j’ai mis ce matin pour que ma valise ne fasse que 20 kilos. J’ai aussi oublié qu’on était sous les tropiques ! (Ah Gilbert…) Heureusement, les gentilles dames de l’aéroport nous offrent des colliers de fleurs parfumées qui couvriront partiellement l’odeur et une bouteille d’eau qui me remet d’aplomb. En route vers l’hôtel ! Embarqués dans une navette, nous empruntons la route principale (sur deux routes au total) qui longe la mer pour rejoindre 25 minutes plus tard, le Rarotogan Beach Resort and Spa. Nous sommes, là encore, accueillis par une boisson fraîche et des sourires. Chargés comme des mulets et trempés sous nos tonnes de fringues, nous prenons possession de notre chambre, un vrai petit bijou.


Je fais une parenthèse pour vous expliquer que nous avions trouvé sur Internet, quelques semaines plus tôt, des commentaires horribles et effrayants sur cet hôtel. En poussant la porte, je suis plutôt soulagée. D’abord, on a un lit immense avec des draps fleuris et une décoration sympa et d’autre part, il y a des « goodies » dans la salle de bain et dans le frigo ! De plus, les petits-déjeuners sont compris dans le prix de la chambre et comme nous restons 5 jours, un massage nous est offert. Très vite, je déballe mes affaires pour aller récupérer dans le fond de ma valise la tenue de combat nécessaire pour les prochains jours : mon maillot de bain et mes tongs ! A présent, habillés comme les locaux, nous nous lançons à la découverte de l’hôtel, de sa plage et des alentours. Et là, c’est la claque ! Le soleil n’est plus vraiment à son zénith mais ça le fait quand même, et GRAVE ! La plage de sable blanc et fin est parsemée de coquillages et de morceaux de coraux blancs, l’eau du lagon est si transparente que l’on peut observer les poissons déambuler à nos pieds, les cocotiers se balancent tranquillement au grès de la bise et les fleurs d’ibiscus rouges, roses et violettes donnent la touche finale de couleur au tableau… Oh, s’il vous plaît, une grève aérienne qu’on reste ici plus longtemps ! L’hôtel se fond bien dans le décor. Les toits sont en bois et quant il y a de la couleur, elle « respecte l’environnement visuel j’entends» par des tons bleus, blancs et jaunes.





Pour vous repérer un peu, j’aimerais vous expliquer un peu plus de choses concernant les îles Cook. Ce chapelet d’îles fut une colonie britannique puis néo-zélandaise jusqu’en 1965. Aujourd’hui, le pays est indépendant et possède son propre parlement, mais fait toujours partie du Commonwealth et a donc, pour chef d’état, la Reine Elisabeth. Les îles Cook se situent dans l’océan Pacifique, au nord-est de la Nouvelle-Zélande, entre les îles Samoa à l’ouest et Tahiti à l’est. Les îles sont divisées en deux ensembles, celles du sud et celles du nord. Nous sommes à Rarotonga qui fait partie du premier ensemble et qui est la plus grosse de ces îles et possède la capitale Avarua. Cette île attire la majorité de la population, environ 11 000 personnes et les principales institutions et installations comme le seul aéroport à piste goudronné, la prison, la chambre de commerce et les différents ministères (en général réduits à une maison aussi grosse que notre chambre d’hôtel, ça limite considérablement le nombre de secrétaires fainéantes et incompétentes !). Pour faire le tour de l’île, soit une trentaine de kilomètres, vous mettez environ ¾ d’heure en scooter à 40 Kms/h. Notre hôtel se trouve dans le sud-ouest de l’île et il a la particularité de donner sur la partie de lagon la plus large et la plus poissonneuse. A nos masques et tubas ! Mais pour le moment, retournons à nos noix de cocos ( !?!)

Les cocotiers sont partout dans l’enceinte du resort mais SANS les noix de coco car c’est très DANGEUREUX de rester sous un cocotier. En effet, trois règles principales régissent la vie des Cook islandais avec les cocotiers. Un, ne jamais faire une sieste à l’ombre d’un cocotier, deux, ne jamais laisser bébé faire une sieste sous le cocotier (même si c’est l’ombre meilleur que le soleil, etc… NON !), et trois, ne jamais garer sa voiture sous un cocotier. Vous l’avez sans doute compris, une noix de coco qui tombe ça fait mal et surtout ça peut tuer. D’ailleurs, on nous signale vite que les morts causées par des chutes de noix de coco sont plus nombreuses que les morts suite à des rencontres avec les requins, en raison de 50 contre 3 par an ! Quant on sait que les Cook islandais sont 16 000 à se répartir sur une quinzaine d’îles, ça fait un sacré fait divers ! Mais comme les touristes font grimper la population à presque 100 000 personnes, on peut tout de même relativiser, nous ne sommes pas vraiment en danger à Rarotonga.

Retour à l’hôtel, pour l’apéro de Jibé qui assume son côté touriste en commandant une Speigth (la bière du sud de l’île du Sud de la NZ). Plus tard, il testera la bière maorie des Cook islands… Bof, il restera sur la Speight, après tout dans 15 jours, on sera en France ! S’en suit, un repas gargantuesque car présenté sous la forme d’un buffet aux saveurs italiennes. Oui, on sait, on est dans les îles Cook et on mange italien. C’est parce qu’avec Jibé, en regardant un épisode de Friends un jour plus tôt, on avait vu Joey et Chandler manger une pizza et qu’elle nous avait fait envie. On découvre assez vite que tout le personnel de l’hôtel est génial et toujours agréable en particulier notre serveur « attitré » ou alors il nous aimait bien parce qu’on était toujours servi par lui, Mosese. D’origine fidjienne, il a quitté ses parents qui vivent à New-York pour travailler dans les îles Cook et je crois qu’il ne pouvait pas choisir une destination plus opposée ! Il est, sans péjoration, à voile et à vapeur et cela semble être assez commun à Rarotonga. Manucuré et maquillé, avec talons et boucles d’oreilles, Mosese affirme simplement sa personnalité et cela est vraiment bien accepté ici. Un bel exemple de courage pour lui et d’intelligence de la part des Cook islandais qui s’en fichent royalement ! S’il te plaît, Air New Zealand, une grève, une grève ! Bref, il est super gentil avec nous et nous fait vivre de bons premiers moments dans ce petit paradis sur terre.

La soirée poursuit son cours et se conclura sur une course de crabes. Comme dans tout bon pays de culture ou d’influence anglo-saxonne, les paris sont ouverts et nous nous tâtons sur le choix du concurrent à soutenir. Black magic pour la Nouvelle-Zélande, Ferrari pour l’Italie ou encore Mister 3 days later pour Rarotonga, le choix est difficile et finalement nous ne parierons pas, doutant de la crédibilité du jeu. En effet, les poids des adversaires indiqués nous semblent suspicieux… Les bestiaux sont estimés entre 12 et 87 kilos, on rentre les orteils. Les paris pris, voici l’heure de découvrir les crabes. Au son du coquillage, les enfants soulèvent le sceau sous lesquels les concurrents apparaissent : des bernards-l’ermites. Entraînés par des battements des tambours en bois (l’instrument du coin), les crabes (au final plus petits que ce que nous pensions, ça se compte en grammes) doivent atteindre le bord du cercle installé autour d’eux avec une corde. Bref, un bon moment de rigolade et de dollars remportés par une petite fille qui avait parié sur le bon cheval, euh crabe. Mais déjà nos paupières se font lourdes et nous devons regagner notre lit de 15 mètres sur 20 pour retrouver nos esprits…

Jeudi 11 euh… Vendredi 12, non, on est déjà samedi ? Oh et puis, flûte, saperlipopette (oupsidaisy !) et crotte de bique, voici venu l’Island Time !



On jette nos montres (de toutes façons, on en a pas) et on se laisse vivre… Aujourd’hui, on reste dans le coin et on profite des activités de l’hôtel et de sa plage puisque c’est de loin la plus belle. Après un petit-déjeuner digne de ce nom (croissants et confitures de mangue et de papaye, muffins et muesli croquant, jus de fruits tropicaux et morceaux de pommes, de bananes et de noix de coco frais), nous récupérons l’équipement nécessaire à l’exploration des fonds marins. La mer est un peu fraîche mais c’est dû au soleil qui tape pas mal. De toute façon, on a tellement eu de pluie et de vent en NZ qu’on est trop content de pouvoir aller dans l’eau. Jibé part comme un poisson dans l’eau (il lui manque plus que les branchies) pendant que je me noie un peu sur le bord. Qu’à cela ne tienne, les poissons sont déjà tout autour de nous et nous approchent, intrigués par notre présence. Ils sont jaunes, bleus, roses, violets, noirs, rouges, blancs comme dans un aquarium de restaurant et jouent entre eux, nous et les rochers. Certains restent à la surface de l’eau et ont un long nez/bec/museau. D’autres restent ensemble très nombreux et très serrés et quand ils arrivent sur vous ça fait une drôle d’impression, comme s’il n’y avait plus de place tellement ils sont collés ! Dans les rochers, on découvre des oursins énormes noirs, violets et des étoiles de mer bleues. Et également, des palourdes géantes. Jibé, qui est allé nager plus loin que moi, a vu d’autres choses encore. Des poissons-trompette, des poissons-perroquet, des rayés, des qui gonflent, des napoléons, des petits, des gros, des peureux ou des téméraires, etc. Environ une heure plus tard, on sort et on s’installe sur les transats pour sécher au soleil. Jibé va se chercher un sandwich pendant que je grignote les bouts de noix de coco récupérés au petit-déj’. Dans l’après-midi, on essaie de se mêler à la populace de l’hôtel, c'est-à-dire qu’on joue un peu au ping-pong, du moins assez longtemps pour se rendre compte qu’on passe plus de temps à courir chercher la balle qu’à se l’enlever ! Et encore, quand on ne se l’envoie pas en pleine gueule comme des enragés qui se la pètent « grand joueur de ping-pong japonais ». Bref, on est aussi nul l’un que l’autre. Laissons la place aux amateurs même si dans les îles Cook cela ne semble pas être le sport national.


Les sportifs de haut niveau sur l’île se distinguent surtout dans l’escalade des cocotiers. Un paréo noué aux chevilles, un des animateurs de l’hôtel nous fait une démonstration et en 15 secondes il est en haut. La performance était initialement réalisée par les jeunes hommes au passage à l’age adulte mais il semble qu’une autre tradition aie, de nos jours, supplanté la première : l’escalade d’un scooter ! Pour finir le spectacle, nous assistons à un cours de cassage de noix de coco et à la dégustation en trois temps : le jus de noix de coco à coque blanche (celle où il y a le plus de jus, pas arrivée à maturation), la chair un peu granuleuse d’une coco au stade intermédiaire (pas trop bon) et la chair dure et juteuse de la coco qu’on connaît si bien. Miam, miam… Dans la soirée, nous nous mêlons un peu plus à la populace (et croisons, au passage, un député pour qui on avait servi à son anniversaire au Parlement) en participant à l’apéro organisé par le patron, avec cocktail et canapés aux frais de la princesse (nous sommes les piques assiettes…) avant de faire un petit tour en ville car c’est vendredi soir et le vendredi soir, les locaux vont dans les bars pour boire. Il est d’ailleurs fortement déconseillé de sortir se promener vers 2-3 heures du matin cette nuit, il est fréquent de voir des cocotiers traverser la route, selon la légende urbaine locale des conducteurs de scooter un peu rincés… Pas téméraires, ou mal renseignés, nous fuyons la coutume locale car nous ne rencontrons que des touristes et nous trouvons un petit restau pas fier, au bord de mer, attiré par des chants et des tambours. Le Whatever café, qu’on traduit par peu importe ou n’importe quoi, se veut sans prétention et on a l’impression d’avoir squatté pour la soirée un bar où tout le monde est copain. On se prend quelques cocktails, des trucs gras à manger (hum, le bon burger au poisson pané !) et on s’offre une marche digestive dans les alentours. Attirés, à nouveau, par de la musique, on s’incruste à l’entrée d’un salle où a lieu une répétition ou un cours de drums (les fameux instruments du coin en bois) et on profite. Les gens semblent surpris mais pas gênés par notre présence. Au final, on aura passé une soirée originale et sympa. C’est qu’on s’habituerait presque !


Le jour d’après, c’est jour de marché ! On y jette un œil, on fait des emplettes pour la famille, pour le style (la fleur dans les cheveux, le collier local, la robe légère…) et les petits bedons (la noix de coco à boire, mais parce que je ne me rappelais plus du goût déjà ;-). On retourne ensuite à l’hôtel pour continuer notre exploration sous-marine avant de se mesurer aux talentueux batteurs des îles en apprenant à jouer de ces instruments. Pour faire un bon bœuf, vous avez besoin de quatre instruments. Le premier qui donne le rythme c’est une grosse caisse. Puis, viennent deux tambours en forme cylindrique creusés dans la longueur que vous frappez à l’aide de deux baguettes en bois (simultanément ou ensemble). Enfin, un tambour comme on les connaît avec des baguettes en bois. Résultat, on s’y essaiera mais ils restent bien plus forts que nous. L’instant d’après, j’abandonne Jibé pour un cours de danse des îles et apprend à nouer mon paréo comme une grande. Entre les mamies et les enfants, je me sens au club Med mais ça reste de la danse, alors j’ouvre grand mes yeux et mes oreilles ! Et puis, je me prépare car ce soir c’est la grande soirée des îles. Au menu des festivités, un repas traditionnel cuit dans le Umu, soit la cuisson dans le sol où l’on recouvre les aliments de feuilles de bananiers et de palmiers et qui leur donnent une douce saveur. La chef nous rappelle que cela existe en Nouvelle-Zélande sous le nom de hangi, en Australie sous l’appellation barbecue et en Europe sous la forme du micro-ondes. Trêve de plaisanterie et place à la musique ! Le repas (dont la spécialité est le Ika Mata, poisson mariné) est accompagné par un concert suivi par des performances de danse où l’on admire autant la grâce et la délicatesse des mouvements féminins que l’énergie des chorégraphies masculines. Comme nous sommes au premier rang, ça ne manque pas, Jibé est bientôt choisi pour exprimer à son tour son talent. Et partie en grande moqueuse, je suis surprise de voir qu’il arrive assez bien à entrechoquer ses genoux.


Le jour d’après, d’après…

On explore encore un peu plus le lagon (bah oui, c’est pas une piscine, alors on met le temps), j’arrive à m’éloigner du bord sans trop boire la tasse et on bronzouille un peu. La grande activité de la journée, c’est la découverte des hauteurs de l’île en jeep. Notre guide connaît des milliards d’histoires sur l’île et les îles Cook en général. Il commence par nous expliquer que si on loue un scooter il ne faudra pas repartir avec le tatouage des îles Cook sur le mollet soit la brûlure du pot d’échappement, très chaud ! Il nous raconte aussi l’histoire d’un hôtel Hilton abandonné à l’état de semi construction qui devait créer des emplois et qui gâche le paysage. Il nous explique aussi qu’il n’y a pas de pauvres à Rarotonga dans la mesure où il y a toujours quelqu’un pour vous aider et que tous les habitants sont propriétaires de leur maison. Mais pour avoir une maison et un terrain il faut être résident ou se marier à un local… Zut, on va devoir rentrer. A mesure qu’on s’enfonce dans les hauteurs, Rarotonga est la seule île volcanique de l’archipel, on prend aussi conscience de l’intérêt d’une Jeep ! Et on s’amuse bien avec les bosses, les montées et les descentes sauf au moment où l’on cale. On fait transfert dans une autre et on part approcher de plus près le point culminant de l’île, the needle (l’aiguille) soit un pic rocheux qui nous surplombe. De là-haut, on assiste à l’atterrissage d’un avion en compagnie de quelques gamins qui grimpent exprès dans les hauteurs pour observer les avions et on remarque la barrière de corail autour de l’île parfois déchirée par une entrée de la mer. Le courant y est très fort, c’est noté, on ne s’y baignera pas. De même, l’Ouest de l’île semble moins fréquenté que le Sud en raison de la force de certains cyclones qui peuvent frapper à cet endroit. Sur Rarotonga, la vie est souvent belle, pourtant elle n’est pas épargnée par certains désordres climatiques et en novembre 2005, par exemple, elle a vu passer pas moins de cinq cyclones en un mois. Autant dire que les cocotiers ne se contentaient pas uniquement de traverser la route, ils traversaient carrément l’île ! Enfin, sur le chemin du retour, notre second guide nous informe que le meilleur artisanat de l’île se trouve à la prison. En effet, les prisonniers, au nombre de 30 environ, subviennent à la plupart de leurs besoins. Ils plantent leurs fruits et légumes et les cultivent, ils se chauffent à l’aide de panneaux solaires, récupèrent l’eau et vendent le produit de leur artisanat. Ils sont autosuffisants. Et si vous avez besoin d’un coup de main dans votre jardin, le prisonnier se loue pour 28, 50 dollars à la journée en y ajoutant le lunch. Nous, on y est allé, pour voir de plus près ce que ça pouvait être et ils n’avaient pas l’air bien méchant ! Mais la raison principale tient à ce que les vrais gros durs soient rapatriés en Nouvelle-Zélande et enfermés sur place. A Rarotonga, ils ne se prennent pas la tête avec les gros délinquants. Voilà pour notre excursion qui s’est achevée sur un barbecue d’espadon aux petits oignons et bananes grillés ! Rentrés à l’hôtel, on s’offre le massage d’une heure aux huiles essentielles… R.A.S, on flotte sur un nuage...






Le lendemain, on s’en va sur les routes Cook islandaises (toujours au nombre de deux), quelle aventure! Jibé va passer son permis de scooter et 25 dollars plus tard, après un tour de 3 minutes autour du rond-point et les recommandations de la policière (attention aux poules et aux chiens), nous voilà partis ! Les cheveux dans le vent, pas de casques ici, les lunettes de soleil placées avec style, les sacs installés dans le coffre, à l’assaut ! On dirait surtout deux ados… On dégote un petit coin tranquille sur la plage pour savourer notre pique-nique et tout simplement rien faire… On s’arrête partout, on prend des bosses, on s’marre bien. On passe par la prison, la barrière était ouverte ! C’est quand même cool la vie ici… Rentrés à l’hôtel après avoir roulé tout l’après-midi, Jibé part au beach-volley puis nous allons nous rincer à l’happy hour. Tant qu’à faire, on s’offre le repas, ce soir c’est fête ! Un fish ‘n chips des îles (le poisson est meilleur), des lasagnes, des dips et des cocktails plus tard, Jibé se lance au karaoké et rend hommage à notre serveur Mosese par une sublimissime interprétation de New-York – New-York… Qui lui fait plaisir et qui laisse tout le monde admiratif, les gens du resort comme les autres participants. Les prétendants au titre de « chanteur de l’année » n’étant pas nombreux, on s’amuse finalement assez bien et on massacre quelques titres. On a même quelques fans ! Après tout, demain on s’en va, alors on voulait leur laisser un souvenir auditif des plus marquants !

The F***ing day of Sh**, on repart…

Bon, ça tombe bien, le temps se gâte. On aura quand même le temps de mettre nos pieds dans l’eau une dernière fois ! On se prend un petit repas, un petit cocktail, léger quand même car l’avion n’est plus qu’à quelques heures. On repart de l’hôtel tout tristounets et bientôt on s’installe dans l’avion un peu plus classe qu’à l’aller parce que tout le monde a une télé et l’épisode 2 de Narnia me fait oublier qu’on est toujours au dessus du Grand Pacifique… 4 heures plus tard, nous voilà Auckland et comme on a voulu jouer les radins, l’auberge de jeunesse où l’on dort ce soir est miteuse. Tant pis, Denny’s, le restaurant à l’américaine style café de station service sur la route 66 fera l’affaire pour le dîner. Et le milkshake à l’oréo (biscuit au chocolat adoré par Jibé) nous donnera le sourire 5 minutes encore… Heureusement que demain on rentre presque à la maison. Nous allons en fait passer quelques jours à Te Puke, histoire que la boucle soit bouclée !






So, my friends, Kia Orana or May you live on...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ATTENTION : vous avez gouté à la drogue dure. Il sera très difficile de vous désintoxiquer.
Nous, nous ne le serons jamais.
Bises à tous les deux.
Patrice, Anne, David and Mathieu