lundi 31 décembre 2007
Jb's Quizz !!!
On compte un point par bonne reponse et zero par mauvaise reponse. Le plus haut score sera vainqueur (les regles me semblent suffisamment simples, non?)
1. On commence avec quelque chose de facile: quelle plante est l'embleme de la Nouvelle-Zelande? (attention, je ne parle pas d'un fruit, donc le kiwi n'est pas la bonne reponse)
2. Plus difficile: quelle fleur est emblematique de la Nouvelle-Zelande? (indice, elle fleurit en cette periode de l'annee et il en a deja ete fait mention dans ce blog)
3. Quelle est la proportion de moutons par Neo-zelandais? (on donnera un point de bonus si vous reussissez a trouver la proportion de boeuf par Neo-Zelandais)
4. Quel est le cours actuel d'achat du mouton en dollars Neo-zelandais? (une reponse approchante a plus ou moins 2 dollars sera acceptee)
5. Quelle est la limitation maximale de vitesse sur les routes Neo-zelandaises? (pour un point de bonus: existe-t-il des autoroutes en Nouvelle-Zelande?)
6. Que signifie des pointilles jaunes traces sur le bord de la route, ici en Nouvelle-Zelande? (etant donne la difficulte de cette question, une bonne reponse comptera 2 points et une reponse approchante 1 point)
7. Citer deux marques de bieres Neo-Zelandaises (1 point par bonne reponse)
8. Citer le cepage le plus repandu et le plus reconnu a travers le monde pour un vin Neo-Zelandais (une reponse telle "vin blanc" ou "vin rouge" sera consideree comme fausse, il me faut le cepage)
9. Lequel de ces noms en maori ne designe pas un oiseau Neo-Zelandais: Pukeko, Kiwi, Pakeha ou Tui? (1 point pour une bonne reponse plus 1 point supplementaire pour la signification du mot en question)
10. Que signifie le mot Maori "Marae"? (la derniere question est bien sur la plus compliquee et vaut donc 2 points pour une reponse correcte et l'explication la plus juste se verra gratifiee d'un point supplementaire)
>>> Les bonnes reponses seront postees une fois vos reponses parvenues et le vainqueur sera officiellement honore ;-) <<<
Question bonus (celui ou celle qui donnera la reponse la plus proche de la verite gagnera une photo exclusive!):
>> Devinez qui on a rencontre, hier, sur la plage? Je vous aide, ce n'est pas quelqu'un de connu mais cette rencontre etait assez amusante...
(Premier indice: il y a un rapport plus ou moins direct entre cette personne, moi et un sport en particulier. Deuxieme indice: le meme genre de rencontre aurait pu se produire entre une autre personne comme lui et une autre personne comme moi)
mardi 18 décembre 2007
Deuxieme Wwoofing
J’ai la flemme des introductions, transitions et conclusion, donc je vais vous raconter les derniers épisodes de notre vie so far far away comme ils me viennent à l’esprit.
Christmas Parade
Jibé vous avait rapporté brièvement notre excursion à Te Puke pour y voir la Christmas parade. Je rajouterai juste que c’est toujours sympa de voir défiler une parade avec des musiciens qui battent la mesure et des enfants qui chantent en cœur, peu importe le pays. Mais quand arrivent des Kiwis géants dansants et un Super Subway clôturant le défilé, vous vous dîtes, ok, je suis bien à Te Puke la capitale mondiale du kiwi. Moi qui adore les défilés, c’était une bonne surprise et surtout on a pu voir le père Noël !!
Bacon, Liver and Kidney dinner
Jeudi dernier, Maureen nous a demandé si on aimait le lard, le foie et les reins. Pour le premier, en tant que vosgienne, je ne peux dire que oui. Pour le second, j’ai tendrement repensé au foie de lapin de mémère Marie. Et pour le dernier, je ne savais pas trop (Jb a testé les reins et, selon ses dires, ce n’était pas fameux : un petit goût d’urine apparemment). Mais surtout l’intérêt était que ce dîner, auquel nous étions conviés par le biais de nos charmants hôtes, se passait dans une loge maçonnique ! Et le hasard fait parfois bien les choses car, comme Maureen me l’a expliqué, son beau-père fut maçon mais elle n’avait jamais vu une loge auparavant. Et ça se produit quand je suis sous son toit. Donc, nous avons été invités à pénétrer dans le temple de la loge de Te Puke pour fêter les 50 ans de maçonnerie de l’un de ses frères (membres). L’occasion pour moi de visiter un temple maçonnique anglo-saxon, d’y observer les symboles et l’organisation de la pièce, de faire des comparaisons avec la France et ce que j’en sais… Vraiment intéressant. J’ai même pu discuter avec le vénérable de la loge, sympa. Conclusion : il y a la Bible et la reine d’Angleterre en plus. Autrement, dans l’ensemble, c’est assez similaire. Surtout, ils ne font pas semblant quand ils boivent un canon… rien de nouveau sous le soleil fraternel ! Encore une belle découverte. Et pour clore la soirée, Maureen fut l’heureuse gagnante de la loterie du soir et a ramené à la maison un panier garni, la veinarde !
NB : Pour ceux qui se demandent pourquoi je parle autant de la Franc-Maçonnerie, c’est juste parce que ce fut mon sujet de recherche pendant un an et demi. Alors, même en vacances, j’enrichis ma culture d’historienne.
Le cours du mouton, lui, est en hausse et se porte actuellement à 35 dollars, ce qui représente une bonne opportunité pour vendre votre mouton. L’année dernière, ils étaient à environ 20 dollars. Mais attention, nous parlons du mouton blanc car le mouton noir est à un autre prix. Plus cher car plus rare, soit 55 dollars. Donc, si vous souhaitez vendre votre mouton, c’est le bon moment !
C’est très con un canard !
Vous vous rappelez, nous sommes devenus « parents » du petit canard Baby (baptisé Bubbles par Colin). En fait, on l’appelle Ducky ou Duckie mais on ne sait toujours pas si c’est une petite fille ou un petit mec. Colin a une théorie comme quoi ce serait plutôt une Duckie parce qu’ « elle » parle tout le temps. En tout cas, ce qui me fait dire que c’est très très con un canard, c’est qu’ils s’attaquent entre eux. On a voulu laisser sortir les autres canetons d’environ un mois en dehors de la cage et leurs cons de parents les ont attaqué !! Et rebelote avec les canetons et le petit Ducky, les grands en ont après le petit. C’est vraiment triste. En plus de ça, quand on leur donne à manger, faut les chercher pendant ¼ d’heure pour être sûr qu’ils nous aient vu, sans ça ils vont réclamer alors qu’ils sont servis. La poule est plus intelligente, elle sait où se trouvent ses repas et les poussins s’entendent relativement bien ensemble. C’est peut-être pour ça que le mec qui a inventé Donald, balot et niais, a choisi un canard…
Nos repas français et le sapin de noël improvisé
Bah oui parce que, comme on vous l’a dit, Maureen adore la France. On devait donc absolument lui préparer quelques mets bien français. Voilà pourquoi nous leur avons fait des croque-monsieur (façon Jive) particulièrement bons, à la sauce NZ avec un peu de chutney sur le dessus. Miam !! Et un autre soir nous avons fait une soirée crêpes ! A la sauce NZ une fois encore, Vegemite et cheese à l’essai. Pas mal. Avec également du Golden sirup, comme du sirop d’érable en plus sucré. Et pour l’occasion, nous les avons remercié pour leur hospitalité, la cuisine, leur gentillesse, tout ce qu’ils nous appris et tout ce qu’ils ont partagé avec nous, par un sapin de Noël improvisé fait de quelques branches de fougères au pied duquel reposait deux présents : un pack de Steinlager pour Colin et un gant de cuisine pour Maureen décoré d’un Pukeko (son oiseau favori). Un bon dîner (même si c’est pas très objectif) et une bonne soirée pour se dire au revoir avant de partir vers de nouvelles aventures… C’est dommage de les quitter, tout comme les animaux, mais on essaiera de repasser les voir ou du moins de rester en contact parce que des gens comme ça, c’était super de les rencontrer !
Paddy et Roger à Mount Maunganui
Nous y voilà dans notre nouvelle famille. C’est légèrement différent, nous sommes en ville et la maison est une sorte d’auberge espagnole où tout le monde est le bienvenu. Ce qui suppose donc un partage plus large et certaines règles à respecter. Il y a tout d’abord, nos hôtes, Roger, professeur pour des professeurs amenés à travailler avec des enfants souffrants de certaines maladies psychologiques. Très intéressant. Son épouse, Paddy, qui tient à préserver son autorité dans la cuisine et avec la machine à laver (un peu bizarre au début car si vous voulez aider, vous ne pouvez pas, elle s’y refuse, mais bon). Les deux tortues, les poissons (deux aquariums), les deux chiens courts sur pattes (donc ça va) et le chat. Lon, un peintre de métier qui loue une des chambres et certains étages des placards et frigo. Joyce qui squatte le jardin avec son camping car. Et nous, les Wwoofers. Dans la chambre (euh, en fait, c’est le garage), nous sommes quatre. Deux allemandes, Suzie, Alena et nous deux. Ca donne un peu l’impression d’être en colonie de vacances mais c’est sympa. Tant pis pour l’intimité, ça reste confortable et elles sont vraiment sympas.
Côté sorties, des chutes, toujours des chutes…
Nous sommes allés aux chutes de Mac Larens, à quelques kilomètres de Tauranga. Bon d’accord, c’est toujours pareil mais on aime bien se promener dans le bush ! C’est vraiment très dense comme forêt, il y a des arbres partout et des lianes quasiment incassables. Elles sont noires, entremêlées les unes avec les autres et très souples. On a l’impression d’être dans une forêt vierge. Et toujours dans le même genre, on est allé au Mount Maunganui. En fait, il s’agit d’une petite montagne (environ 250 mètres d’altitude je crois) au bout de la ville et de la péninsule. Un nouveau lookout avec de la mer à perte de vue, la Bay of Plenty d’un côté et la péninsule de Coromandel de l’autre. Et, et… le Pacifique ! Cela nous a surtout permis de repérer les plages et les coins à bonnes vagues pour nos prochaines baignades !
Et là, c’est le drame !
D’ailleurs, la journée de lundi fut pleine d’émotions. Elena avait perdu son porte-monnaie et a passé la journée à appeler sa banque pour annuler sa carte de crédit (compte tenu du décalage horaire c’était difficile), la police pour signaler la perte et le restaurant où elles s’étaient arrêtés au cas où quelqu’un l’aurait trouvé. De plus, elles étaient sur le point d’acheter un van, donc pas d’argent, pas de permis de conduire, galère en somme. Bref, la journée se déroule, on ne peux pas faire grand-chose mais bon on espère un miracle et là, le téléphone sonne ! « Sweet ass » (version Kiwi pour dire génial), le porte-monnaie est retrouvé à proximité du restau. Et il est plein ! Qu’est ce qu’ils sont honnêtes ces Kiwis. Et le van est acheté. Et dans la foulée, histoire d’avoir quelque chose de plus à fêter (on trouve toujours des bonnes raisons, mais là c’est une très bonne), Jibé apprend que son petit cousin est né. Donc, on en profite pour féliciter et embrasser les heureux parents du petit Arthur et nous empresser d’arroser cette bonne fin de journée.
A bientôt et Santé !
PS de Jibé : Bisous Caro, bisous Gauthier et toutes mes félicitations !
jeudi 13 décembre 2007
Parade de Noël
Salut la compagnie,
Aujourd'hui, ça sera juste une très rapide bafouille, d'une part parce qu'on est un peu fatigués et d'autre part parce que j'entends déjà vos voix qui disent: "Oh, non, ils vont encore écrire sur 10km et je pourrai jamais tout lire"!
Pour vous dire donc que nous sommes allés faire un petit tour dans la jolie petite ville voisine de Te Puke et devinez qui on a croisé...? Le Père Noël... Avec sa barbe et son gros manteau malgré la chaleur du printemps finissant! Une jolie petite parade dont vous pouvez trouver les photos toujours au même endroit (http://picasaweb.google.fr/Jibozusa/NewZealand) et qui faisait Noël à la sauce Kiwi (les habitants de la NZ). C'est-à-dire avec des kiwis (les fruits ce coup-ci) qui dansent sur des chars et des gamins "déguisés" en combatants Maoris traditionnels... Et d'autres trucs un peu plus bizarres comme un défilé de tracteurs (!), des mecs qui boivent un coup en tapant le carton (!!) et une Miss Kiwi Senior (!!!)... M'enfin, Noël au soleil quoi!
En parlant de Noël, nous devrions passer le notre pas très loin de là où nous sommes déjà, mais dans une autre famille. Et, c'est promis, on fera tout notre possible pour passer ce joli jour d'hiver à la plage... Les photos attesteront!
Bisous à tous,
lundi 10 décembre 2007
Bon appétit !
“Gastronomes”, ce post est pour vous !!!
Comme vous le savez ou comme vous ne le savez peut-être pas, je suis légèrement obsédée par la nourriture, junk ou gastronomique, mais toujours extrêmement gourmande. C’est pourquoi j’ai l’honneur de vous présenter les diverses choses que nous avons découvertes, ou redécouvertes, du point de vue de tout ce qui se met dans la bouche en Nouvelle-Zélande !! Un estomac vide est fortement conseillé. En cas d’écoeurement ou de crise de boulimie chronique, nous déclinons toute responsabilité !
La Nouvelle-Zélande, par une position géographique qui lui procure une bonne alternance d’ensoleillement et de précipitions, et grâce à des voisins polynésiens bien sympathiques, peut se vanter de posséder beaucoup de fruits et légumes différents ! On retrouve des produits bien connus chez nous (avocats, tomates, patates, salades, choux, poireaux ou des fruits tels que les oranges, citrons, pamplemousses, cerises, fraises, etc. On trouve aussi des melons verts, des papayes, des noix de macadamia (en libre-service chez Colin et Maureen, y’a juste à les cueillir et à les éplucher), des mangues, des fruits de la passion, des noix de coco, des ananas et des goldens kiwis (chair jaune, typiquement néo-zélandais et très doux pour des kiwis). D’accord, on en a chez nous. Sauf qu’ici, ce n’est vraiment pas cher !!! Il existe également des citrons doux (lemonite – prononcé limonïte) que l’on peut ajouter à une salade de fruits. Et maintenant que l’on a commencé le Wwoofing, on va pouvoir manger plein de bonnes choses parce que, malheureusement ça n’a pas toujours été le cas… Enfin, surtout pour Jb !
Le problème (et parfois l’avantage) d’Auckland, c’est qu’il s’agit d’une grande ville imprégnée de deux cultures : l’une anglo-saxonne et l’autre asiatique. Nos estomacs ont donc vu passer, au cours des deux premières semaines en Nouvelle-Zélande, des hamburgers de fast-foods et des sushis de fast-jap’ !!!
Pour les fast-foods, le Burger King (et son célèbre Whopper) fait son grand retour, suivi par notre cher Subway (Jb explique : sandwichs « baguettes » toastés et très bien remplis) et deux p’tits nouveaux, pour moi la sédentaire qui ne connaît pas les fast-food américains : Denny’s (Jb complète : plutôt un resto rapide qu’un fast-food, on est servi à table mais la qualité de la nourriture reste moyenne) et Wendy’s (Jb dit : un vrai fast-food, celui-là, certainement un des pires même). Sans oublier le passage obligé dans ces célèbres « Internet cafés » que sont Starbucks et Esquire Coffee (Jb rajoute : car ils offrent la possibilité de se connecter en Wifi si on y consomme quelque chose, même si c’est un peu aléatoire au Starbucks). Mais, entre nous, le deuxième (enseigne NZ) a su dépasser le maître par sa créativité (goûtez, si vous le pouvez un jour, le fameux « hot apple cider », une explosion de joie pour vos papilles !) Pour les sushis, le choix proposé dans chaque resto japonais dépasse l’entendement !! On peut par exemple prendre des sushis pour végétariens, ou comment trouver un moyen de manger des sushis quand on n’aime pas le poisson cru (Jb se souvient : j’ai adoré la variété des sushis et makis proposés, dont certains à base de poissons typiquement du Pacifique et donc introuvables en France). On a parfois opté pour les sushis en solde, un discount d’environ $2 après 16 heures (pour des sushis confectionnés à midi) ! Bon plan pour nous qui n’avons jamais eu le même rythme de vie. A ce propos, nous avons également découvert un formidable resto qui n’ouvre ses portes que de 17 heures à 4 heures du mat’. Autant dire que nous en sommes devenus des clients réguliers, surtout qu’il s’agissait d’un resto coréen. A nous les Bibimbaps et autres Bulgogis (Jb en est presque nostalgique : pour seulement $10, cuisiné devant nos yeux ébahis… J’en aurais bien fait ma cantine de tous les soirs) !
Dernière chose qu’on peut se faire sur le pouce ou en resto (mais la qualité change alors fortement), c’est le Fish’n Chips. Avec autant de poissons et de descendants d’anglais, on ne pouvait pas y couper. Et dès qu’on s’éloigne d’Auckland, c’est tout de suite moins gras et vraiment meilleur !!! Mais, rassurez-vous, on n’a pas oublié (enfin surtout Jb) de faire la cuisine lorsque les auberges étaient bien fournies. On essaie de tourner au maximum avec des sandwichs, histoire de ne pas trop dépenser. Et on visite régulièrement les grandes surfaces, parce qu’au chinois du coin c’est comme à l’arabe du coin : c’est $2 les 2 micro-tomates (Jb s’amuse : je crois que l’épisode de ces tomates hors de prix a vraiment « traumatisé » ma Lulu) ! Nous sommes donc officiellement en mesure de vous annoncer que les Leaders Price NZ sont plusieurs : Foodtown, Pack’n Save, WoolWorth et Warehouse (Jb complète : Warehouse est davantage tourné vers le non-alimentaire. Dans les trois autres, on trouve un peu de tout autour de l’alimentaire et des produits de consommation courants, le moins cher étant, de loin, Pack’n Save : les palettes sont à peine déballées et on a davantage l’impression de se trimballer dans un entrepôt que dans un supermarché. D’où des prix très compétitifs je suppose… Ils y gagnent forcément sur la main d’œuvre) ! Et la marque Home Brand of course (la sous-marque la moins chère avec la marque Budget, sur pratiquement tous les rayons) ! Dans ces supermarchés, LE produit qui casse les prix, c’est les Noodles Soup made in Japan (Aurore, comme tu les aimes) ! Le paquet coûte en moyenne 89 cents pour une soupe de nouilles aromatisées au poulet ou au bœuf mais il est possible de les acheter par paquets de 5, voire 10 et parfois même 20 ! De quoi tenir pas mal de temps (Jb est nostalgique à nouveau : mes chicken noodles soups à 59cts me manqueraient presque, je m’étais sacrément habitué au goût). On aime également bien acheter des gâteaux en kit à faire soi-même (en rajoutant de l’eau ou du lait), des spaghettis en boite (je pense à toi ma Chacha), des crumpets et des muffins (je repense à toi ma Chacha) et des bières (bien sûr !). Sur ce point, la Steinlager est de loin la meilleure (surtout la Steinlager Pure, le top du top) mais l’Xport Gold et la Lion Red se valent (Jb précise, en fin connaisseur : toutes ces bières sont 100% néo-zélandaises, mais il nous en reste encore un certain nombre à goûter avant de pouvoir confirmer la supériorité de la Steinlager). Et, chez Colin et Maureen, la bière va quasiment de pair avec une bonne journée de travail (Jb y repense : sur ce point, ils ne renient pas leurs origines anglo-saxones et je crois que beaucoup de Kiwis pourraient tenir la distance avec les plus fêtards Teutons célébrants annuellement une certaine Oktoberfeist !). Quand au vin (et si on a déjà pu déguster quelques vins sur Waiheke Island), toujours chez nos hôtes préférés, c’est Wine Tasting à chaque repas !! Carbernet-Merlot de la Hawkes Bay et de Malborough, je t’aime…………
Mais là où ce post prend toute sa valeur, c’est lorsque l’on goûte à des boissons et des mets vraiment surprenants ! Comme, par exemple, cette boisson extraite d’une eau locale à laquelle les habitants de Paeroa (d’où elle est issue) ont ajouté du citron et qui donne (avec de plus en plus de sucre que dans la recette originale) le L&P (Lemon and Paeroa) ! Il y a aussi cette « adoration » pour le Schweppes à la framboise (bof, bof) présent dans tous les fast-foods et supermarchés (Jb modère : je ne pense pas que cette boisson soit si populaire, c’est juste une des boissons à la mode du moment, une mode qui ne durera guère plus que celle du Perrier Fluo en France, à mon avis). On tombe aussi parfois sur des dégustations un peu moins agréables comme (nos fidèles lecteurs et visionneurs de vidéos saisiront immédiatement l’allusion) les moules géantes et les oursins crus (Jb tempère : au final, j’ai plutôt bien aimé l’oursin, moi) ! Les premières sont bonnes, cuites bien sûr, et pour les seconds, bah… que dire ? Effectivement, ça a un goût de « fruit de mer » (les œufs pour Jibé et la partie la plus chère de la bête, mais je ne saurai vous dire laquelle, c’était pour moi). Heureusement que, parfois, il y a de bonnes surprises ! Comme ce cadeau de Noël en avance que l’on s’est offert en visitant la fabrique de chocolats de Kerikeri. Ou cette façon étrange de faire cuire un poulet au BBQ, une canette de bière à moitié vide placée dans le croupion de l’animal, ce qui lui permet de cuire à la verticale, la bière aidant à humidifier la chair (la photo est disponible dans l’album Picasa). On s’est demandé si l’idée ne venait pas d’un groupe de jeunes qui, légèrement alcoolisés, auraient testé une nouvelle manière de cuire le poulet ! Genre : « Tiens, ça pourrait être marrant de lui mettre une bière dans le c** à ce poulet ! » Franchement, que vous dire à ce sujet ? Que c’est passé dans les mœurs et que, surtout, ça reste une excellente façon de faire cuire, croyez en notre expérience. La viande est moins sèche et très discrètement parfumée… Comme quoi !
Voilà, on ne se lasse pas de découvrir la gastronomie (ou pas) néo-zélandaise. Et puisque nous sommes encore chez Colin (le Maître du BBQ) et Maureen (le Cordon Bleu de la maison) pour une petite semaine, nous n’avons certainement pas fini de manger comme des rois ! Et pour l’anecdote, on va bientôt leur faire un plat français et, comme on ne veut pas trop se ridiculiser ni brouiller Maureen (fan de la France de la première heure) avec le french cooking, ce sera croque-Monsieur et crêpes en dessert !
J’en profite pour faire passer deux messages :
Jive, tu peux nous envoyer TA recette des croque-monsieur ?? (Jibé la connaît mais au cas où il y aurait un petit truc en plus qui les rendent si bons et qu’il aurait oublié).
Maman, tu peux m’envoyer celle des crêpes ??
Merci,
A la prochaine…
vendredi 7 décembre 2007
La pluie est revenue !
Il faut dire que Colin (notre hôte) l’a tellement souhaitée cette pluie, qu’elle se devait bien de pointer le bout de son nuage, un jour ou l’autre… C’est vrai que quand on essaye de faire pousser ses propres fruits et légumes, qu’on a tout un tas d’animaux à nourrir et qu’on collecte l’eau de pluie comme unique source d’eau courante (la maison étant trop isolée pour être raccordée au réseau), on ne peut souhaiter que la pluie ! Surtout, également, lorsqu’il n’a plu que 2mm d’eau en un mois (pour un pays où il pleut souvent, bravo !).
Mais c’est bon, elle est bel et bien là, la pluie. 34mm hier, et certainement deux fois plus aujourd’hui… Et ça risque de durer, au moins, jusqu’à la fin de la semaine.
Bon, ceci dit, pour repeindre la clôture (d’un joli bleu gris qui lui donne un certain charme à cette clôture), c’est quand même plus agréable par temps couvert que sous le soleil de plomb d’avant-hier. Mais quand il pleut comme aujourd’hui, on ne peut plus peindre ! Grrrr…
Et dire qu’on avait nettoyé toutes les fenêtres hier ! Re-grrrr…
Mais comme on ne se laisse pas abattre si facilement par quelques gouttes, c’est aujourd’hui qu’on a décidé d’aller visiter Rotorua… pour s’apercevoir, une fois arrivé, qu’il y pleut encore plus fort qu’à Te Puke !! Eh oui ! Ici, la maison est plus ou moins “protégée” par les collines environnantes. Mais une fois passée cette barrière naturelle, welcome la pluie !
Bon, ça n’enlève rien au “charme” de Rotorua, la « ville qui sent le souffre » (pour ceux qui n’ont aucune idée de ce que peut-être l’odeur de souffre, en gros, ça sent l’œuf pourri !).
Confiants, revigorés par la pluie et une douce odeur de souffre dans le nez, on se dirige donc vers un des responsables de cette si belle odeur (et des nuages extrêmement bas qui assombrissent le ciel de la cité) : les geysers de Te Puia.
Bon, comment dire ? En fait, on ne les a pas vu les geysers… Ce n’est pas qu’ils se sont cachés, c’est juste un choix de notre part. Une fois arrivés à l’entrée du “parc naturel” d’où s’observent ces émanations chtoniennes, une angoisse nous assaille. Les prix affichés correspondent au double du prix annoncé par le guide. Serait-ce possible ? Ils ont dû oublier un détail… On s’avance… Ben non, c’est bien ça ! Deux fois le prix, sous prétexte que le billet d’entrée comprend une représentation culturelle maorie. Euh, bonjour madame. Nous avons déjà vu ce type de show deux fois. Nous ne voudrions que l’entrée simple. Nous ne sommes venu que pour voir les geysers. C’est gentil de proposer mais non, nous n’avons pas besoin de guide et nous ne voulons pas voir ce spectacle… Quoi ? On est obligé de payer ce prix, qu’on aille voir le spectacle ou pas ?! Mais c’est du vol ! Désolé, ça sera sans nous…
C’est vraiment dommage que certaines personnes s’approprient les beautés naturelles de la Nouvelle-Zélande et, sous prétexte de vous offrir des services en plus, vous fassent payer très cher ce qui devrait être gratuit ! Bloody greed… Une fois cette déception passée, Rotorua a pu nous livrer ses secrets. L’immense parc municipal est littéralement criblé de cratères de boue bouillonnante qui témoignent de l’importante activité volcanique de la région. Un spectacle assez impressionnant et vraiment marrant à regarder. Presque aussi marrant que ce car de japonais (ah ces touristes, toujours les mêmes !) qui s’entassaient autour des bains de pieds. Je vous situe la scène : avec toute cette activité volcanique, il y a quelques sources chaudes d’eau claire qui font surface autour du parc municipal et la ville a donc construit des grands pédiluves pour pouvoir profiter de cette curiosité naturelle. Bien que grands, ces pédiluves ne peuvent accueillir qu’une vingtaine de personnes à la fois. Et voilà un car entier qui débarque et tous ses petits occupants viennent gentiment plonger leurs pieds dans cette eau tempérée. A 30 ou 40, comme ils sont mignons. Surtout l’un d’entre eux qui ne devait pas trouver l’eau assez chaude et qui n’a rien trouvé de mieux que d’aller plonger son extrémité directement dans le lac bouillonnant d’à côté… Mauvaise idée. Résultat, certainement une brûlure au premier degré et un douloureux souvenir.
De notre côté, pas de bain, le spectacle suffisait largement. Tout comme, quelques kilomètres plus loin, le village englouti par l’éruption du volcan Tarawera, le 9 juin 1886. Une sorte de Pompéi Néo-zélandais, sauf qu’il s’agissait d’un village et non d’une ville, et que celui-ci était beaucoup plus récent. Une très intéressante visite qui vous renvoie un peu plus de 100 ans en arrière, lorsque l’activité volcanique de la région était déjà la première source d’attraction pour les touristes. Et c’est les yeux encore emplis de ces belles histoires que nous sommes rentrés.
A part ces histoires à dormir debout, la vie « à la ferme » se passe bien. Un peu de peinture et du travail de maison, on s’occupe des animaux et on aide lorsqu’on le peut. Et, surtout, on se délecte des talents culinaires de Maureen (notre hôtesse). Un vrai Cordon bleu. D’ailleurs, ce soir et en notre honneur, c’est raclette !!! Un plat d’hiver me diriez-vous, cela semble approprié. Sauf que c’est la fin du printemps ici. Mais elle nous le fait « à la néo-zélandaise ». Je suis sûr que ça sera encore un succulent repas. Comme tous les jours… Ah, on a vraiment de la chance d’être tombé dans cette famille…
Allez, bisous tout le monde, c’est l’heure de passer à table.
PS : - Dernière remarque pour la route, et ça concerne aujourd’hui… la police ! Et oui, car petit Jb a fait une bêtise aujourd’hui. En me garant sur le parking de Rotorua, j’ai oublié d’éteindre mes phares. Et comme un oubli ne va jamais seul, j’ai également oublié de vérifier si le coffre était bien fermé (et bien évidemment, il ne l’était pas). En revenant, je vois que la portière de la voiture est ouverte et qu’un gars trifouille à l’intérieur de notre voiture. Bon, il n’y avait absolument rien de valeur à voler à l’intérieur et, en moi-même, je me dis : qui donc aurait l’idée saugrenue de voler notre voiture plutôt qu’une des belles toutes neuves à côté ? En me rapprochant d’un pas plus soutenu, je m’aperçois que le gars dans ma voiture est un flic. Zut, qu’est-ce que j’ai donc fait de mal ? Il est en train de me mettre une contravention ? Mais pourquoi ? Et là, le gars, à moitié souriant et à moitié sérieux, il m’annonce que mes phares étaient allumés et que, s’il n’avait rien fait, j’aurais retrouvé ma batterie à plat (et il avait bien raison). Et il me tend un papier tout en m’expliquant qu’il avait fait le tour de la voiture pour voir si tout était Ok, qu’il avait vu le coffre n’était pas fermé et qu’il était passé par là pour aller éteindre les phares. Sur le bout de papier, un gentil petit mot m’indiquant qu’il était entré dans ma voiture pour éteindre les phares et qu’il fallait dorénavant que je pense bien à fermer toutes les portes (et en particulier le coffre) pour éviter que des voleurs s’introduisent dans le véhicule. Là-dessus, je le remercie et il me répond que c’est tout naturel. Et s’en va, souriant. Et moi je reste coi face à une telle gentillesse et j’imagine la scène du policier qui crapahute depuis mon coffre de voiture jusqu’au siège avant pour (tout simplement) éteindre les phares… L’un dans l’autre, j’imagine que c’est naturel et j’aimerais que tous les policiers soient aussi serviables que lui… Mais ce n’est sûrement pas en France qu’ils feraient ça !
PS de Lulu : Une bonne et une mauvaise nouvelle.
Je commence par la mauvaise.
Les opossums ne sont vraiment pas aimés en NZ et les pièges conçus pour les éliminer efficaces et indolores. Très fièrement, Colin nous en a montré un vrai, d’opossum, mais mort (et c’est vrai qu’ils ont des dents et des griffes très longues). Alors, maman, tu voulais que j’en prenne un en photo pour Marie mais là, ça ne le faisait vraiment pas. En plus, il est rentré en le traînant derrière lui par la queue et il y avait sa tête qui tapait par terre en cadence avec la démarche de Colin. Donc, je t’enverrai peut-être une carte d’un gentil opossum qui sourit mais je ne crois pas pouvoir en prendre un vrai avec l’appareil.
La bonne nouvelle à présent. On est depuis un jour et quelques heures les heureux parents de Baby le petit canard. Plus sérieusement, un des trois œufs mis sous incubateur a éclot hier après-midi (avec un coup de main de Colin pour retirer des petits bouts de sa coquille car le petit duckie faisait « chick, chick » pour qu’on l’aide à sortir). Et donc, en trois heures, il s’est extirpé de sa coquille et depuis hier soir il est dans la salle à manger, dans une petite cage chauffée. C’est trop mignon !
mardi 4 décembre 2007
Sunfish !!!
L'autre jour était un jour de pêche, vous l'avez certainement lu... Mais l'une des plus belles rencontres ne fut pas au bout de ma canne mais bel et bien dans l'océan lui-même.
Un poisson-lune (ou môle, du latin mola mola) géant, connu sous le nom de Sunfish en anglais, est passé nous dire bonjour.
D'environ 3 mètres de long, ce poisson unique en son genre fait certainement parti des plus grands de son espèce et il est venu me faire un petit coucou. D'abord sous la forme d'un aileron qui dépasse de la surface de l'océan (cela vient de sa façon si particulière de nager), j'ai d'abord cru à un requin, puis à un requin-baleine. Il s'agissait en fait de ce spécimen qui se prélassait tranquilement à quelques mètres du bateau!
Une bien belle rencontre donc.
Cf. le lien vers la page Wikipédia (en anglais) qui montre des photos bien plus nettes que celle que j'ai eu le temps de prendre ;-)
>>> http://en.wikipedia.org/wiki/Ocean_Sunfish
Sinon, je vous rappelle le lien vers les autres photos, régulièrement mis à jour >>> http://picasaweb.google.fr/Jibozusa/NewZealand
lundi 3 décembre 2007
Another day in paradise
Salut tout le monde ! Aujourd’hui, c’est Lulu !
Mille excuses, on a encore du retard !!
Comme vous le savez peut-être, on est à notre premier Wwoofing mais on ne vous a pas tout dit sur la fin de notre trip dans le Northland !
Le plus important : 24 (enfin, 22) heures sur un bateau baptisé « The Rock ». On vous l’avait déjà dit mais, ce qu’on a oublié de préciser, c’est qu’on est resté toute la nuit d’après avec le roulis du bateau !! Mieux qu’une berceuse ! Au passage, un p’tit mot au sujet de l’équipage : en gros, que des jeunes étrangers venus bosser en NZ. James le canadien, Santiago l’argentin (autrement dit, le grand pote de Jibé mais, en même temps, il était vraiment super sympa) et Julian l’allemand. Et le perroquet, toujours collé sur l’épaule d’une des membres de l’équipage et qui se mange des pâtes pour le dîner.
Le lendemain de notre ballade dans la Bay of Islands, nous sommes allés au nord du Nord (oui, oui, on se répète mais c’est surtout pour les explorateurs sur Google Earth : un autre moyen de suivre nos aventures. Clin d’œil pour Françoise, nous sommes désormais au 298 Maungarangi Road). Le lendemain, donc, il a fait un super soleil mais aussi un super vent (Jibé tient d’ailleurs à insister sur ce point, c’était impressionnant) pour voir le… le … Cap Reinga. La légende Maorie veut que ce soit l’un des lieux les plus sacrés du pays. Les esprits des Maoris disparus longent la Nouvelle-Zélande jusqu’à ce point et rejoignent l’au-delà par les racines d’un arbre très ancien encore présent au pied du Cap. Mais ce qu’on a surtout retenu, c’est la rencontre assez visible de la mer de Tasman et de l’Océan Pacifique. On distingue bien les vagues qui se brisent les unes contre les autres. De plus, comme c’est un endroit très dégagé au niveau de l’horizon, on peut facilement voir l’arrondi de la Terre. Et j’en suis encore toute retournée ! Au retour d’ailleurs, on s’est arrêté faire un tour sur les « Giants Dunes » (qui frissonnent encore d’un Super Jibé, au volant de sa luge des neiges, les dévalant avec courage… Avec courage parce que, moi, je les ai faites au ralenti. Bah oui, c’est vachement haut une dune !! Heureusement, il y en avait une toute petite, exprès pour moi !!). De retour à l’auberge, on n’a rien trouvé de mieux que de s’amuser pendant dix bonnes minutes à conduire sur la plage !! (Comme vous l’avez tous plus ou moins remarqué sur la vidéo.)
Puis, comme il fallait bien, à un moment ou à un autre, se rapprocher de notre futur Wwoofing, on est reparti vers le Sud en s’arrêtant à Kohukohu afin de découvrir la Kauri Coast. Un petit mot sur l’auberge : cottage ( genre de bungalow) privé dans la forêt et forêt privée dotée d’un petit chemin pittoresque, dégagé par d’autres backpackers avant nous et d’où nous avons tourné les vidéos à la Lost (merci Jive), niiiice ! Bref, nous nous y sommes arrêtés pour aller voir des kauris géants. Petite explication. Un Kauri est un arbre immense et très exploité par les maoris par le passé. Ils y taillaient, par exemple, des canoës de guerre qui pouvaient contenir jusqu’à 80 guerriers (sans compter les rameurs). Un kauri géant, c’est donc très grand mais, et c’est là sa particularité, c’est surtout très large. Pas juste large comme un chêne, non, non, non ! Très très larges (cf. les photos). Epoustouflants ! (Jibé les a d’ailleurs adorés ces géants millénaires de la forêt.) (J’ouvre d’ailleurs une petite parenthèse pour Jibé car je sais qu’il les a bien aimé.)
>>> Le plus vieux, probablement quelque chose comme 4.000 ans bien tassés, donne l’impression d’être le sage de la forêt : un socle immense de peut-être 20 mètres de diamètre. Quant au plus grand (un petit jeune de 2.000 ans), il avoisine les 55 mètres de haut, et semble veiller sur l’ensemble de ses semblables. Le plus étonnant, sûrement, c’est que ces géants se « dissimulent » au milieu d’une végétation très dense et c’est seulement une fois qu’on a le nez dessus qu’on se rend compte de leur immensité. Les photos ne suffiront certainement pas à reproduire les impressions qu’on ressent face à ces doyens… Face au Tane Mauta et à son grand-père Te Matua Ngahere, je me suis d’ailleurs fait cette remarque : Peter Jackson n’a pas dû avoir trop de mal à imaginer les créatures créées par Tolkien en se promenant, petit garçon, dans cette forêt ! (Les plus fans de la trilogie Le Seigneur des anneaux d’entre vous comprendront l’allusion aux arbres géants qu’on voit s’animer dans Le retour du roi !).
>>> (Fin de la paranthèse de Jibé).
Notre dernière étape avant le départ pour Te Puke (ou plutôt ses alentours, puisqu’on est en fait à Paengaroa, à côté de Maketu), fut une journée à Orewa, petite ville proche de Waiwera, plus connue pour ses sources chaudes. Et nos amis Néo-zélandais ont eu la bonne idée d’en faire une piscine !! Enfin, plein de piscines !! A environ 31° degrés pour la plus froide et 48° pour la plus chaude (mais on a pas pu y aller, trop chaud !!). Nous sommes plutôt restés dans celle à 40°. Et, bien sûr, dans celle avec la télé ! Bah oui, faut savoir se détendre... Pour mieux appréhender le travail !
Et nous y voilà, à quelques kilomètres de Te Puke, chez un charmant petit couple : Maureen et Collin. Comment dire ? TROP TROP sympa. On l’a dit avant, cottage particulier, douche et WC inside the cottage, frigo garni et nécessaire à petit-déjeuner. Le « pire », c’est le boulot ! Nourrir les petits animaux, deux canetons et quatre (enfin, depuis ce matin, sept) petits poussins, récupérer les œufs et les compter, vérifier leur eau et leur « litière », cueillir les fruits, débroussailler la forêt (pour le coup, Jibé s’est transformé en vrai bûcheron, Charles Ingalls, sort de ce corps !) et, depuis ce matin, repeindre la clôture. Rien de très violent. Le meilleur, c’est qu’on mange tout le temps et que c’est à se damner… Hier matin, les hommes sont allés pêcher (tant pis pour moi, ça reste une activité de garçons) et nous avons dégusté le résultat de leur pêche (maigre d’après Collin, mais il me semble qu’il y en avait une dizaine, on va pas mourir de faim) cuisiné avec amour par Maureen, à la japonaise, mangues, coriandre, noodles jap’, gingembre, chili, oignons, asperges… Comment dire ? Je suis au paradis ! On a également eut droit au Pavlova, traditionnel gâteau Kiwi qui tient son nom d’Anna Pavlova, danseuse russe : légère meringue et crème fouettée, accompagnée d’une boule de glace hokey pockey (proche d’une saveur miel-caramel). Huuuuuuum ! (Odette, ça me rappelle la fois où je suis allée chez tes grands-parents, c’est aussi bon !) Le tout arrosé de Sauvignon blanc et de Steinlager (une des meilleures marques de bières locales) ! Ca ne donne pas du tout envie de les quitter ! Si bien qu’on ne leur a toujours pas demandé quand ils partaient pour Noël et donc quand nous allons devoir partir… Bref, nous découvrons la légendaire hospitalité des Kiwis et c’est une belle découverte qui s’ajoute à une autre (et ce sera ma dernière story pour cette fois) que je m’en vais vous conter.
!!! Youpi !! On a enfin vu la Southern Cross !! En fait, ça faisait trois semaines qu’on essayait de voir les étoiles et comme il y avait trop de pollution lumineuse à Auckland et trop de nuages dans le Nord (ajoutez à cela la fatigue des longues journées de marche : ok, ok, on se plaint tout le temps mais on fait ce qu’on veut car c’est notre blog, et toc !), on n’y arrivait pas. Et, avant-hier, après un succulent repas, on l’a enfin vue et trouvée du premier coup (avec les bons pointeurs et tout) cette Croix du Sud (l’équivalent de notre Petite Ourse puisqu’elle indique le Sud dans l’hémisphère sud comme la notre indique le Nord dans l’hémisphère du même nom). L’autre découverte furent les tonnes d’étoiles visbles à l’œil nu, tellement on est perdu dans la campagne NZ ! C’est génial ! On va remettre ça ce soir, je pense, et peut-être même qu’on va se les regarder dans le hamac ! Je vous l’ai dit, on serait presque encore en vacances !
Bisous tout plein de soleil (bronzée en décembre, je n’aurais jamais cru !).
- Les Wwoofers du bout du monde -
PS de Jibé : Comme d’hab’, je vais vous gratifier de quelques petites remarques en fin de lecture…
Maureen, notre hôtesse, est un vrai cordon bleu. Tous les soirs (enfin, je devrais dire tous les jours), c’est fiesta. Entre le tea time du matin (vers 10h), celui de l’après-midi (vers 17h, of course), le repas du midi et celui du soir, on a déjà pu goûter à pas mal de plats traditionnels de la cuisine NZ. Lulu a déjà parlé du Pavlova et du poisson, mais qu’en est-il des mini-pancakes, du pain aux olives et rosemarin, des asperges, de la quiche à la bettrave et aux saucisses, des paninis au saumon fumé, de la purée d’avocats (du jardin !!!) et chili, des dips d’huile d’avocats et graines de sésame, crumble… Délicieux !
J’aime pas la campagne, celle des vaches, mais j’aime la campagne de la forêt, comme ici. C’est comme un terrain de jeu géant. Les chemins dans les bois et tout, c’est trop génial ! Alors si mon seul taf’ pendant les semaines à venir c’est de déblayer la forêt, je vais pas me plaindre.
Vu qu’on est pas loin de Rotorua, on va très bientôt aller faire des petits tours du côté de l’activité volcanique « intense » de la région : les geysers, les lacs volcaniques sulfurisés, les boues bouillonnantes et tout et tout… On vous tiendra bien sûr au courant.
Enfin ! Plus d’allemand ! Ca fait du bien de n’entendre que de l’anglais ! Je le répète, j’ai toujours rien contre les allemands, mais ils sont vraiment trop nombreux en NZ…
Pas grand-chose en fait, Lulu a fait un bon résumé. Je vous prépare une vidéo pour montrer un peu notre vie chez Collin et Maureen, mais il faudra encore être patient (de quelques jours à une semaine, ça va dépendre du temps que je vais pouvoir y consacrer).
- Kia Ora tout le monde -