lundi 31 décembre 2007
Jb's Quizz !!!
On compte un point par bonne reponse et zero par mauvaise reponse. Le plus haut score sera vainqueur (les regles me semblent suffisamment simples, non?)
1. On commence avec quelque chose de facile: quelle plante est l'embleme de la Nouvelle-Zelande? (attention, je ne parle pas d'un fruit, donc le kiwi n'est pas la bonne reponse)
2. Plus difficile: quelle fleur est emblematique de la Nouvelle-Zelande? (indice, elle fleurit en cette periode de l'annee et il en a deja ete fait mention dans ce blog)
3. Quelle est la proportion de moutons par Neo-zelandais? (on donnera un point de bonus si vous reussissez a trouver la proportion de boeuf par Neo-Zelandais)
4. Quel est le cours actuel d'achat du mouton en dollars Neo-zelandais? (une reponse approchante a plus ou moins 2 dollars sera acceptee)
5. Quelle est la limitation maximale de vitesse sur les routes Neo-zelandaises? (pour un point de bonus: existe-t-il des autoroutes en Nouvelle-Zelande?)
6. Que signifie des pointilles jaunes traces sur le bord de la route, ici en Nouvelle-Zelande? (etant donne la difficulte de cette question, une bonne reponse comptera 2 points et une reponse approchante 1 point)
7. Citer deux marques de bieres Neo-Zelandaises (1 point par bonne reponse)
8. Citer le cepage le plus repandu et le plus reconnu a travers le monde pour un vin Neo-Zelandais (une reponse telle "vin blanc" ou "vin rouge" sera consideree comme fausse, il me faut le cepage)
9. Lequel de ces noms en maori ne designe pas un oiseau Neo-Zelandais: Pukeko, Kiwi, Pakeha ou Tui? (1 point pour une bonne reponse plus 1 point supplementaire pour la signification du mot en question)
10. Que signifie le mot Maori "Marae"? (la derniere question est bien sur la plus compliquee et vaut donc 2 points pour une reponse correcte et l'explication la plus juste se verra gratifiee d'un point supplementaire)
>>> Les bonnes reponses seront postees une fois vos reponses parvenues et le vainqueur sera officiellement honore ;-) <<<
Question bonus (celui ou celle qui donnera la reponse la plus proche de la verite gagnera une photo exclusive!):
>> Devinez qui on a rencontre, hier, sur la plage? Je vous aide, ce n'est pas quelqu'un de connu mais cette rencontre etait assez amusante...
(Premier indice: il y a un rapport plus ou moins direct entre cette personne, moi et un sport en particulier. Deuxieme indice: le meme genre de rencontre aurait pu se produire entre une autre personne comme lui et une autre personne comme moi)
mardi 18 décembre 2007
Deuxieme Wwoofing
J’ai la flemme des introductions, transitions et conclusion, donc je vais vous raconter les derniers épisodes de notre vie so far far away comme ils me viennent à l’esprit.
Christmas Parade
Jibé vous avait rapporté brièvement notre excursion à Te Puke pour y voir la Christmas parade. Je rajouterai juste que c’est toujours sympa de voir défiler une parade avec des musiciens qui battent la mesure et des enfants qui chantent en cœur, peu importe le pays. Mais quand arrivent des Kiwis géants dansants et un Super Subway clôturant le défilé, vous vous dîtes, ok, je suis bien à Te Puke la capitale mondiale du kiwi. Moi qui adore les défilés, c’était une bonne surprise et surtout on a pu voir le père Noël !!
Bacon, Liver and Kidney dinner
Jeudi dernier, Maureen nous a demandé si on aimait le lard, le foie et les reins. Pour le premier, en tant que vosgienne, je ne peux dire que oui. Pour le second, j’ai tendrement repensé au foie de lapin de mémère Marie. Et pour le dernier, je ne savais pas trop (Jb a testé les reins et, selon ses dires, ce n’était pas fameux : un petit goût d’urine apparemment). Mais surtout l’intérêt était que ce dîner, auquel nous étions conviés par le biais de nos charmants hôtes, se passait dans une loge maçonnique ! Et le hasard fait parfois bien les choses car, comme Maureen me l’a expliqué, son beau-père fut maçon mais elle n’avait jamais vu une loge auparavant. Et ça se produit quand je suis sous son toit. Donc, nous avons été invités à pénétrer dans le temple de la loge de Te Puke pour fêter les 50 ans de maçonnerie de l’un de ses frères (membres). L’occasion pour moi de visiter un temple maçonnique anglo-saxon, d’y observer les symboles et l’organisation de la pièce, de faire des comparaisons avec la France et ce que j’en sais… Vraiment intéressant. J’ai même pu discuter avec le vénérable de la loge, sympa. Conclusion : il y a la Bible et la reine d’Angleterre en plus. Autrement, dans l’ensemble, c’est assez similaire. Surtout, ils ne font pas semblant quand ils boivent un canon… rien de nouveau sous le soleil fraternel ! Encore une belle découverte. Et pour clore la soirée, Maureen fut l’heureuse gagnante de la loterie du soir et a ramené à la maison un panier garni, la veinarde !
NB : Pour ceux qui se demandent pourquoi je parle autant de la Franc-Maçonnerie, c’est juste parce que ce fut mon sujet de recherche pendant un an et demi. Alors, même en vacances, j’enrichis ma culture d’historienne.
Le cours du mouton, lui, est en hausse et se porte actuellement à 35 dollars, ce qui représente une bonne opportunité pour vendre votre mouton. L’année dernière, ils étaient à environ 20 dollars. Mais attention, nous parlons du mouton blanc car le mouton noir est à un autre prix. Plus cher car plus rare, soit 55 dollars. Donc, si vous souhaitez vendre votre mouton, c’est le bon moment !
C’est très con un canard !
Vous vous rappelez, nous sommes devenus « parents » du petit canard Baby (baptisé Bubbles par Colin). En fait, on l’appelle Ducky ou Duckie mais on ne sait toujours pas si c’est une petite fille ou un petit mec. Colin a une théorie comme quoi ce serait plutôt une Duckie parce qu’ « elle » parle tout le temps. En tout cas, ce qui me fait dire que c’est très très con un canard, c’est qu’ils s’attaquent entre eux. On a voulu laisser sortir les autres canetons d’environ un mois en dehors de la cage et leurs cons de parents les ont attaqué !! Et rebelote avec les canetons et le petit Ducky, les grands en ont après le petit. C’est vraiment triste. En plus de ça, quand on leur donne à manger, faut les chercher pendant ¼ d’heure pour être sûr qu’ils nous aient vu, sans ça ils vont réclamer alors qu’ils sont servis. La poule est plus intelligente, elle sait où se trouvent ses repas et les poussins s’entendent relativement bien ensemble. C’est peut-être pour ça que le mec qui a inventé Donald, balot et niais, a choisi un canard…
Nos repas français et le sapin de noël improvisé
Bah oui parce que, comme on vous l’a dit, Maureen adore la France. On devait donc absolument lui préparer quelques mets bien français. Voilà pourquoi nous leur avons fait des croque-monsieur (façon Jive) particulièrement bons, à la sauce NZ avec un peu de chutney sur le dessus. Miam !! Et un autre soir nous avons fait une soirée crêpes ! A la sauce NZ une fois encore, Vegemite et cheese à l’essai. Pas mal. Avec également du Golden sirup, comme du sirop d’érable en plus sucré. Et pour l’occasion, nous les avons remercié pour leur hospitalité, la cuisine, leur gentillesse, tout ce qu’ils nous appris et tout ce qu’ils ont partagé avec nous, par un sapin de Noël improvisé fait de quelques branches de fougères au pied duquel reposait deux présents : un pack de Steinlager pour Colin et un gant de cuisine pour Maureen décoré d’un Pukeko (son oiseau favori). Un bon dîner (même si c’est pas très objectif) et une bonne soirée pour se dire au revoir avant de partir vers de nouvelles aventures… C’est dommage de les quitter, tout comme les animaux, mais on essaiera de repasser les voir ou du moins de rester en contact parce que des gens comme ça, c’était super de les rencontrer !
Paddy et Roger à Mount Maunganui
Nous y voilà dans notre nouvelle famille. C’est légèrement différent, nous sommes en ville et la maison est une sorte d’auberge espagnole où tout le monde est le bienvenu. Ce qui suppose donc un partage plus large et certaines règles à respecter. Il y a tout d’abord, nos hôtes, Roger, professeur pour des professeurs amenés à travailler avec des enfants souffrants de certaines maladies psychologiques. Très intéressant. Son épouse, Paddy, qui tient à préserver son autorité dans la cuisine et avec la machine à laver (un peu bizarre au début car si vous voulez aider, vous ne pouvez pas, elle s’y refuse, mais bon). Les deux tortues, les poissons (deux aquariums), les deux chiens courts sur pattes (donc ça va) et le chat. Lon, un peintre de métier qui loue une des chambres et certains étages des placards et frigo. Joyce qui squatte le jardin avec son camping car. Et nous, les Wwoofers. Dans la chambre (euh, en fait, c’est le garage), nous sommes quatre. Deux allemandes, Suzie, Alena et nous deux. Ca donne un peu l’impression d’être en colonie de vacances mais c’est sympa. Tant pis pour l’intimité, ça reste confortable et elles sont vraiment sympas.
Côté sorties, des chutes, toujours des chutes…
Nous sommes allés aux chutes de Mac Larens, à quelques kilomètres de Tauranga. Bon d’accord, c’est toujours pareil mais on aime bien se promener dans le bush ! C’est vraiment très dense comme forêt, il y a des arbres partout et des lianes quasiment incassables. Elles sont noires, entremêlées les unes avec les autres et très souples. On a l’impression d’être dans une forêt vierge. Et toujours dans le même genre, on est allé au Mount Maunganui. En fait, il s’agit d’une petite montagne (environ 250 mètres d’altitude je crois) au bout de la ville et de la péninsule. Un nouveau lookout avec de la mer à perte de vue, la Bay of Plenty d’un côté et la péninsule de Coromandel de l’autre. Et, et… le Pacifique ! Cela nous a surtout permis de repérer les plages et les coins à bonnes vagues pour nos prochaines baignades !
Et là, c’est le drame !
D’ailleurs, la journée de lundi fut pleine d’émotions. Elena avait perdu son porte-monnaie et a passé la journée à appeler sa banque pour annuler sa carte de crédit (compte tenu du décalage horaire c’était difficile), la police pour signaler la perte et le restaurant où elles s’étaient arrêtés au cas où quelqu’un l’aurait trouvé. De plus, elles étaient sur le point d’acheter un van, donc pas d’argent, pas de permis de conduire, galère en somme. Bref, la journée se déroule, on ne peux pas faire grand-chose mais bon on espère un miracle et là, le téléphone sonne ! « Sweet ass » (version Kiwi pour dire génial), le porte-monnaie est retrouvé à proximité du restau. Et il est plein ! Qu’est ce qu’ils sont honnêtes ces Kiwis. Et le van est acheté. Et dans la foulée, histoire d’avoir quelque chose de plus à fêter (on trouve toujours des bonnes raisons, mais là c’est une très bonne), Jibé apprend que son petit cousin est né. Donc, on en profite pour féliciter et embrasser les heureux parents du petit Arthur et nous empresser d’arroser cette bonne fin de journée.
A bientôt et Santé !
PS de Jibé : Bisous Caro, bisous Gauthier et toutes mes félicitations !
jeudi 13 décembre 2007
Parade de Noël
Salut la compagnie,
Aujourd'hui, ça sera juste une très rapide bafouille, d'une part parce qu'on est un peu fatigués et d'autre part parce que j'entends déjà vos voix qui disent: "Oh, non, ils vont encore écrire sur 10km et je pourrai jamais tout lire"!
Pour vous dire donc que nous sommes allés faire un petit tour dans la jolie petite ville voisine de Te Puke et devinez qui on a croisé...? Le Père Noël... Avec sa barbe et son gros manteau malgré la chaleur du printemps finissant! Une jolie petite parade dont vous pouvez trouver les photos toujours au même endroit (http://picasaweb.google.fr/Jibozusa/NewZealand) et qui faisait Noël à la sauce Kiwi (les habitants de la NZ). C'est-à-dire avec des kiwis (les fruits ce coup-ci) qui dansent sur des chars et des gamins "déguisés" en combatants Maoris traditionnels... Et d'autres trucs un peu plus bizarres comme un défilé de tracteurs (!), des mecs qui boivent un coup en tapant le carton (!!) et une Miss Kiwi Senior (!!!)... M'enfin, Noël au soleil quoi!
En parlant de Noël, nous devrions passer le notre pas très loin de là où nous sommes déjà, mais dans une autre famille. Et, c'est promis, on fera tout notre possible pour passer ce joli jour d'hiver à la plage... Les photos attesteront!
Bisous à tous,
lundi 10 décembre 2007
Bon appétit !
“Gastronomes”, ce post est pour vous !!!
Comme vous le savez ou comme vous ne le savez peut-être pas, je suis légèrement obsédée par la nourriture, junk ou gastronomique, mais toujours extrêmement gourmande. C’est pourquoi j’ai l’honneur de vous présenter les diverses choses que nous avons découvertes, ou redécouvertes, du point de vue de tout ce qui se met dans la bouche en Nouvelle-Zélande !! Un estomac vide est fortement conseillé. En cas d’écoeurement ou de crise de boulimie chronique, nous déclinons toute responsabilité !
La Nouvelle-Zélande, par une position géographique qui lui procure une bonne alternance d’ensoleillement et de précipitions, et grâce à des voisins polynésiens bien sympathiques, peut se vanter de posséder beaucoup de fruits et légumes différents ! On retrouve des produits bien connus chez nous (avocats, tomates, patates, salades, choux, poireaux ou des fruits tels que les oranges, citrons, pamplemousses, cerises, fraises, etc. On trouve aussi des melons verts, des papayes, des noix de macadamia (en libre-service chez Colin et Maureen, y’a juste à les cueillir et à les éplucher), des mangues, des fruits de la passion, des noix de coco, des ananas et des goldens kiwis (chair jaune, typiquement néo-zélandais et très doux pour des kiwis). D’accord, on en a chez nous. Sauf qu’ici, ce n’est vraiment pas cher !!! Il existe également des citrons doux (lemonite – prononcé limonïte) que l’on peut ajouter à une salade de fruits. Et maintenant que l’on a commencé le Wwoofing, on va pouvoir manger plein de bonnes choses parce que, malheureusement ça n’a pas toujours été le cas… Enfin, surtout pour Jb !
Le problème (et parfois l’avantage) d’Auckland, c’est qu’il s’agit d’une grande ville imprégnée de deux cultures : l’une anglo-saxonne et l’autre asiatique. Nos estomacs ont donc vu passer, au cours des deux premières semaines en Nouvelle-Zélande, des hamburgers de fast-foods et des sushis de fast-jap’ !!!
Pour les fast-foods, le Burger King (et son célèbre Whopper) fait son grand retour, suivi par notre cher Subway (Jb explique : sandwichs « baguettes » toastés et très bien remplis) et deux p’tits nouveaux, pour moi la sédentaire qui ne connaît pas les fast-food américains : Denny’s (Jb complète : plutôt un resto rapide qu’un fast-food, on est servi à table mais la qualité de la nourriture reste moyenne) et Wendy’s (Jb dit : un vrai fast-food, celui-là, certainement un des pires même). Sans oublier le passage obligé dans ces célèbres « Internet cafés » que sont Starbucks et Esquire Coffee (Jb rajoute : car ils offrent la possibilité de se connecter en Wifi si on y consomme quelque chose, même si c’est un peu aléatoire au Starbucks). Mais, entre nous, le deuxième (enseigne NZ) a su dépasser le maître par sa créativité (goûtez, si vous le pouvez un jour, le fameux « hot apple cider », une explosion de joie pour vos papilles !) Pour les sushis, le choix proposé dans chaque resto japonais dépasse l’entendement !! On peut par exemple prendre des sushis pour végétariens, ou comment trouver un moyen de manger des sushis quand on n’aime pas le poisson cru (Jb se souvient : j’ai adoré la variété des sushis et makis proposés, dont certains à base de poissons typiquement du Pacifique et donc introuvables en France). On a parfois opté pour les sushis en solde, un discount d’environ $2 après 16 heures (pour des sushis confectionnés à midi) ! Bon plan pour nous qui n’avons jamais eu le même rythme de vie. A ce propos, nous avons également découvert un formidable resto qui n’ouvre ses portes que de 17 heures à 4 heures du mat’. Autant dire que nous en sommes devenus des clients réguliers, surtout qu’il s’agissait d’un resto coréen. A nous les Bibimbaps et autres Bulgogis (Jb en est presque nostalgique : pour seulement $10, cuisiné devant nos yeux ébahis… J’en aurais bien fait ma cantine de tous les soirs) !
Dernière chose qu’on peut se faire sur le pouce ou en resto (mais la qualité change alors fortement), c’est le Fish’n Chips. Avec autant de poissons et de descendants d’anglais, on ne pouvait pas y couper. Et dès qu’on s’éloigne d’Auckland, c’est tout de suite moins gras et vraiment meilleur !!! Mais, rassurez-vous, on n’a pas oublié (enfin surtout Jb) de faire la cuisine lorsque les auberges étaient bien fournies. On essaie de tourner au maximum avec des sandwichs, histoire de ne pas trop dépenser. Et on visite régulièrement les grandes surfaces, parce qu’au chinois du coin c’est comme à l’arabe du coin : c’est $2 les 2 micro-tomates (Jb s’amuse : je crois que l’épisode de ces tomates hors de prix a vraiment « traumatisé » ma Lulu) ! Nous sommes donc officiellement en mesure de vous annoncer que les Leaders Price NZ sont plusieurs : Foodtown, Pack’n Save, WoolWorth et Warehouse (Jb complète : Warehouse est davantage tourné vers le non-alimentaire. Dans les trois autres, on trouve un peu de tout autour de l’alimentaire et des produits de consommation courants, le moins cher étant, de loin, Pack’n Save : les palettes sont à peine déballées et on a davantage l’impression de se trimballer dans un entrepôt que dans un supermarché. D’où des prix très compétitifs je suppose… Ils y gagnent forcément sur la main d’œuvre) ! Et la marque Home Brand of course (la sous-marque la moins chère avec la marque Budget, sur pratiquement tous les rayons) ! Dans ces supermarchés, LE produit qui casse les prix, c’est les Noodles Soup made in Japan (Aurore, comme tu les aimes) ! Le paquet coûte en moyenne 89 cents pour une soupe de nouilles aromatisées au poulet ou au bœuf mais il est possible de les acheter par paquets de 5, voire 10 et parfois même 20 ! De quoi tenir pas mal de temps (Jb est nostalgique à nouveau : mes chicken noodles soups à 59cts me manqueraient presque, je m’étais sacrément habitué au goût). On aime également bien acheter des gâteaux en kit à faire soi-même (en rajoutant de l’eau ou du lait), des spaghettis en boite (je pense à toi ma Chacha), des crumpets et des muffins (je repense à toi ma Chacha) et des bières (bien sûr !). Sur ce point, la Steinlager est de loin la meilleure (surtout la Steinlager Pure, le top du top) mais l’Xport Gold et la Lion Red se valent (Jb précise, en fin connaisseur : toutes ces bières sont 100% néo-zélandaises, mais il nous en reste encore un certain nombre à goûter avant de pouvoir confirmer la supériorité de la Steinlager). Et, chez Colin et Maureen, la bière va quasiment de pair avec une bonne journée de travail (Jb y repense : sur ce point, ils ne renient pas leurs origines anglo-saxones et je crois que beaucoup de Kiwis pourraient tenir la distance avec les plus fêtards Teutons célébrants annuellement une certaine Oktoberfeist !). Quand au vin (et si on a déjà pu déguster quelques vins sur Waiheke Island), toujours chez nos hôtes préférés, c’est Wine Tasting à chaque repas !! Carbernet-Merlot de la Hawkes Bay et de Malborough, je t’aime…………
Mais là où ce post prend toute sa valeur, c’est lorsque l’on goûte à des boissons et des mets vraiment surprenants ! Comme, par exemple, cette boisson extraite d’une eau locale à laquelle les habitants de Paeroa (d’où elle est issue) ont ajouté du citron et qui donne (avec de plus en plus de sucre que dans la recette originale) le L&P (Lemon and Paeroa) ! Il y a aussi cette « adoration » pour le Schweppes à la framboise (bof, bof) présent dans tous les fast-foods et supermarchés (Jb modère : je ne pense pas que cette boisson soit si populaire, c’est juste une des boissons à la mode du moment, une mode qui ne durera guère plus que celle du Perrier Fluo en France, à mon avis). On tombe aussi parfois sur des dégustations un peu moins agréables comme (nos fidèles lecteurs et visionneurs de vidéos saisiront immédiatement l’allusion) les moules géantes et les oursins crus (Jb tempère : au final, j’ai plutôt bien aimé l’oursin, moi) ! Les premières sont bonnes, cuites bien sûr, et pour les seconds, bah… que dire ? Effectivement, ça a un goût de « fruit de mer » (les œufs pour Jibé et la partie la plus chère de la bête, mais je ne saurai vous dire laquelle, c’était pour moi). Heureusement que, parfois, il y a de bonnes surprises ! Comme ce cadeau de Noël en avance que l’on s’est offert en visitant la fabrique de chocolats de Kerikeri. Ou cette façon étrange de faire cuire un poulet au BBQ, une canette de bière à moitié vide placée dans le croupion de l’animal, ce qui lui permet de cuire à la verticale, la bière aidant à humidifier la chair (la photo est disponible dans l’album Picasa). On s’est demandé si l’idée ne venait pas d’un groupe de jeunes qui, légèrement alcoolisés, auraient testé une nouvelle manière de cuire le poulet ! Genre : « Tiens, ça pourrait être marrant de lui mettre une bière dans le c** à ce poulet ! » Franchement, que vous dire à ce sujet ? Que c’est passé dans les mœurs et que, surtout, ça reste une excellente façon de faire cuire, croyez en notre expérience. La viande est moins sèche et très discrètement parfumée… Comme quoi !
Voilà, on ne se lasse pas de découvrir la gastronomie (ou pas) néo-zélandaise. Et puisque nous sommes encore chez Colin (le Maître du BBQ) et Maureen (le Cordon Bleu de la maison) pour une petite semaine, nous n’avons certainement pas fini de manger comme des rois ! Et pour l’anecdote, on va bientôt leur faire un plat français et, comme on ne veut pas trop se ridiculiser ni brouiller Maureen (fan de la France de la première heure) avec le french cooking, ce sera croque-Monsieur et crêpes en dessert !
J’en profite pour faire passer deux messages :
Jive, tu peux nous envoyer TA recette des croque-monsieur ?? (Jibé la connaît mais au cas où il y aurait un petit truc en plus qui les rendent si bons et qu’il aurait oublié).
Maman, tu peux m’envoyer celle des crêpes ??
Merci,
A la prochaine…
vendredi 7 décembre 2007
La pluie est revenue !
Il faut dire que Colin (notre hôte) l’a tellement souhaitée cette pluie, qu’elle se devait bien de pointer le bout de son nuage, un jour ou l’autre… C’est vrai que quand on essaye de faire pousser ses propres fruits et légumes, qu’on a tout un tas d’animaux à nourrir et qu’on collecte l’eau de pluie comme unique source d’eau courante (la maison étant trop isolée pour être raccordée au réseau), on ne peut souhaiter que la pluie ! Surtout, également, lorsqu’il n’a plu que 2mm d’eau en un mois (pour un pays où il pleut souvent, bravo !).
Mais c’est bon, elle est bel et bien là, la pluie. 34mm hier, et certainement deux fois plus aujourd’hui… Et ça risque de durer, au moins, jusqu’à la fin de la semaine.
Bon, ceci dit, pour repeindre la clôture (d’un joli bleu gris qui lui donne un certain charme à cette clôture), c’est quand même plus agréable par temps couvert que sous le soleil de plomb d’avant-hier. Mais quand il pleut comme aujourd’hui, on ne peut plus peindre ! Grrrr…
Et dire qu’on avait nettoyé toutes les fenêtres hier ! Re-grrrr…
Mais comme on ne se laisse pas abattre si facilement par quelques gouttes, c’est aujourd’hui qu’on a décidé d’aller visiter Rotorua… pour s’apercevoir, une fois arrivé, qu’il y pleut encore plus fort qu’à Te Puke !! Eh oui ! Ici, la maison est plus ou moins “protégée” par les collines environnantes. Mais une fois passée cette barrière naturelle, welcome la pluie !
Bon, ça n’enlève rien au “charme” de Rotorua, la « ville qui sent le souffre » (pour ceux qui n’ont aucune idée de ce que peut-être l’odeur de souffre, en gros, ça sent l’œuf pourri !).
Confiants, revigorés par la pluie et une douce odeur de souffre dans le nez, on se dirige donc vers un des responsables de cette si belle odeur (et des nuages extrêmement bas qui assombrissent le ciel de la cité) : les geysers de Te Puia.
Bon, comment dire ? En fait, on ne les a pas vu les geysers… Ce n’est pas qu’ils se sont cachés, c’est juste un choix de notre part. Une fois arrivés à l’entrée du “parc naturel” d’où s’observent ces émanations chtoniennes, une angoisse nous assaille. Les prix affichés correspondent au double du prix annoncé par le guide. Serait-ce possible ? Ils ont dû oublier un détail… On s’avance… Ben non, c’est bien ça ! Deux fois le prix, sous prétexte que le billet d’entrée comprend une représentation culturelle maorie. Euh, bonjour madame. Nous avons déjà vu ce type de show deux fois. Nous ne voudrions que l’entrée simple. Nous ne sommes venu que pour voir les geysers. C’est gentil de proposer mais non, nous n’avons pas besoin de guide et nous ne voulons pas voir ce spectacle… Quoi ? On est obligé de payer ce prix, qu’on aille voir le spectacle ou pas ?! Mais c’est du vol ! Désolé, ça sera sans nous…
C’est vraiment dommage que certaines personnes s’approprient les beautés naturelles de la Nouvelle-Zélande et, sous prétexte de vous offrir des services en plus, vous fassent payer très cher ce qui devrait être gratuit ! Bloody greed… Une fois cette déception passée, Rotorua a pu nous livrer ses secrets. L’immense parc municipal est littéralement criblé de cratères de boue bouillonnante qui témoignent de l’importante activité volcanique de la région. Un spectacle assez impressionnant et vraiment marrant à regarder. Presque aussi marrant que ce car de japonais (ah ces touristes, toujours les mêmes !) qui s’entassaient autour des bains de pieds. Je vous situe la scène : avec toute cette activité volcanique, il y a quelques sources chaudes d’eau claire qui font surface autour du parc municipal et la ville a donc construit des grands pédiluves pour pouvoir profiter de cette curiosité naturelle. Bien que grands, ces pédiluves ne peuvent accueillir qu’une vingtaine de personnes à la fois. Et voilà un car entier qui débarque et tous ses petits occupants viennent gentiment plonger leurs pieds dans cette eau tempérée. A 30 ou 40, comme ils sont mignons. Surtout l’un d’entre eux qui ne devait pas trouver l’eau assez chaude et qui n’a rien trouvé de mieux que d’aller plonger son extrémité directement dans le lac bouillonnant d’à côté… Mauvaise idée. Résultat, certainement une brûlure au premier degré et un douloureux souvenir.
De notre côté, pas de bain, le spectacle suffisait largement. Tout comme, quelques kilomètres plus loin, le village englouti par l’éruption du volcan Tarawera, le 9 juin 1886. Une sorte de Pompéi Néo-zélandais, sauf qu’il s’agissait d’un village et non d’une ville, et que celui-ci était beaucoup plus récent. Une très intéressante visite qui vous renvoie un peu plus de 100 ans en arrière, lorsque l’activité volcanique de la région était déjà la première source d’attraction pour les touristes. Et c’est les yeux encore emplis de ces belles histoires que nous sommes rentrés.
A part ces histoires à dormir debout, la vie « à la ferme » se passe bien. Un peu de peinture et du travail de maison, on s’occupe des animaux et on aide lorsqu’on le peut. Et, surtout, on se délecte des talents culinaires de Maureen (notre hôtesse). Un vrai Cordon bleu. D’ailleurs, ce soir et en notre honneur, c’est raclette !!! Un plat d’hiver me diriez-vous, cela semble approprié. Sauf que c’est la fin du printemps ici. Mais elle nous le fait « à la néo-zélandaise ». Je suis sûr que ça sera encore un succulent repas. Comme tous les jours… Ah, on a vraiment de la chance d’être tombé dans cette famille…
Allez, bisous tout le monde, c’est l’heure de passer à table.
PS : - Dernière remarque pour la route, et ça concerne aujourd’hui… la police ! Et oui, car petit Jb a fait une bêtise aujourd’hui. En me garant sur le parking de Rotorua, j’ai oublié d’éteindre mes phares. Et comme un oubli ne va jamais seul, j’ai également oublié de vérifier si le coffre était bien fermé (et bien évidemment, il ne l’était pas). En revenant, je vois que la portière de la voiture est ouverte et qu’un gars trifouille à l’intérieur de notre voiture. Bon, il n’y avait absolument rien de valeur à voler à l’intérieur et, en moi-même, je me dis : qui donc aurait l’idée saugrenue de voler notre voiture plutôt qu’une des belles toutes neuves à côté ? En me rapprochant d’un pas plus soutenu, je m’aperçois que le gars dans ma voiture est un flic. Zut, qu’est-ce que j’ai donc fait de mal ? Il est en train de me mettre une contravention ? Mais pourquoi ? Et là, le gars, à moitié souriant et à moitié sérieux, il m’annonce que mes phares étaient allumés et que, s’il n’avait rien fait, j’aurais retrouvé ma batterie à plat (et il avait bien raison). Et il me tend un papier tout en m’expliquant qu’il avait fait le tour de la voiture pour voir si tout était Ok, qu’il avait vu le coffre n’était pas fermé et qu’il était passé par là pour aller éteindre les phares. Sur le bout de papier, un gentil petit mot m’indiquant qu’il était entré dans ma voiture pour éteindre les phares et qu’il fallait dorénavant que je pense bien à fermer toutes les portes (et en particulier le coffre) pour éviter que des voleurs s’introduisent dans le véhicule. Là-dessus, je le remercie et il me répond que c’est tout naturel. Et s’en va, souriant. Et moi je reste coi face à une telle gentillesse et j’imagine la scène du policier qui crapahute depuis mon coffre de voiture jusqu’au siège avant pour (tout simplement) éteindre les phares… L’un dans l’autre, j’imagine que c’est naturel et j’aimerais que tous les policiers soient aussi serviables que lui… Mais ce n’est sûrement pas en France qu’ils feraient ça !
PS de Lulu : Une bonne et une mauvaise nouvelle.
Je commence par la mauvaise.
Les opossums ne sont vraiment pas aimés en NZ et les pièges conçus pour les éliminer efficaces et indolores. Très fièrement, Colin nous en a montré un vrai, d’opossum, mais mort (et c’est vrai qu’ils ont des dents et des griffes très longues). Alors, maman, tu voulais que j’en prenne un en photo pour Marie mais là, ça ne le faisait vraiment pas. En plus, il est rentré en le traînant derrière lui par la queue et il y avait sa tête qui tapait par terre en cadence avec la démarche de Colin. Donc, je t’enverrai peut-être une carte d’un gentil opossum qui sourit mais je ne crois pas pouvoir en prendre un vrai avec l’appareil.
La bonne nouvelle à présent. On est depuis un jour et quelques heures les heureux parents de Baby le petit canard. Plus sérieusement, un des trois œufs mis sous incubateur a éclot hier après-midi (avec un coup de main de Colin pour retirer des petits bouts de sa coquille car le petit duckie faisait « chick, chick » pour qu’on l’aide à sortir). Et donc, en trois heures, il s’est extirpé de sa coquille et depuis hier soir il est dans la salle à manger, dans une petite cage chauffée. C’est trop mignon !
mardi 4 décembre 2007
Sunfish !!!
L'autre jour était un jour de pêche, vous l'avez certainement lu... Mais l'une des plus belles rencontres ne fut pas au bout de ma canne mais bel et bien dans l'océan lui-même.
Un poisson-lune (ou môle, du latin mola mola) géant, connu sous le nom de Sunfish en anglais, est passé nous dire bonjour.
D'environ 3 mètres de long, ce poisson unique en son genre fait certainement parti des plus grands de son espèce et il est venu me faire un petit coucou. D'abord sous la forme d'un aileron qui dépasse de la surface de l'océan (cela vient de sa façon si particulière de nager), j'ai d'abord cru à un requin, puis à un requin-baleine. Il s'agissait en fait de ce spécimen qui se prélassait tranquilement à quelques mètres du bateau!
Une bien belle rencontre donc.
Cf. le lien vers la page Wikipédia (en anglais) qui montre des photos bien plus nettes que celle que j'ai eu le temps de prendre ;-)
>>> http://en.wikipedia.org/wiki/Ocean_Sunfish
Sinon, je vous rappelle le lien vers les autres photos, régulièrement mis à jour >>> http://picasaweb.google.fr/Jibozusa/NewZealand
lundi 3 décembre 2007
Another day in paradise
Salut tout le monde ! Aujourd’hui, c’est Lulu !
Mille excuses, on a encore du retard !!
Comme vous le savez peut-être, on est à notre premier Wwoofing mais on ne vous a pas tout dit sur la fin de notre trip dans le Northland !
Le plus important : 24 (enfin, 22) heures sur un bateau baptisé « The Rock ». On vous l’avait déjà dit mais, ce qu’on a oublié de préciser, c’est qu’on est resté toute la nuit d’après avec le roulis du bateau !! Mieux qu’une berceuse ! Au passage, un p’tit mot au sujet de l’équipage : en gros, que des jeunes étrangers venus bosser en NZ. James le canadien, Santiago l’argentin (autrement dit, le grand pote de Jibé mais, en même temps, il était vraiment super sympa) et Julian l’allemand. Et le perroquet, toujours collé sur l’épaule d’une des membres de l’équipage et qui se mange des pâtes pour le dîner.
Le lendemain de notre ballade dans la Bay of Islands, nous sommes allés au nord du Nord (oui, oui, on se répète mais c’est surtout pour les explorateurs sur Google Earth : un autre moyen de suivre nos aventures. Clin d’œil pour Françoise, nous sommes désormais au 298 Maungarangi Road). Le lendemain, donc, il a fait un super soleil mais aussi un super vent (Jibé tient d’ailleurs à insister sur ce point, c’était impressionnant) pour voir le… le … Cap Reinga. La légende Maorie veut que ce soit l’un des lieux les plus sacrés du pays. Les esprits des Maoris disparus longent la Nouvelle-Zélande jusqu’à ce point et rejoignent l’au-delà par les racines d’un arbre très ancien encore présent au pied du Cap. Mais ce qu’on a surtout retenu, c’est la rencontre assez visible de la mer de Tasman et de l’Océan Pacifique. On distingue bien les vagues qui se brisent les unes contre les autres. De plus, comme c’est un endroit très dégagé au niveau de l’horizon, on peut facilement voir l’arrondi de la Terre. Et j’en suis encore toute retournée ! Au retour d’ailleurs, on s’est arrêté faire un tour sur les « Giants Dunes » (qui frissonnent encore d’un Super Jibé, au volant de sa luge des neiges, les dévalant avec courage… Avec courage parce que, moi, je les ai faites au ralenti. Bah oui, c’est vachement haut une dune !! Heureusement, il y en avait une toute petite, exprès pour moi !!). De retour à l’auberge, on n’a rien trouvé de mieux que de s’amuser pendant dix bonnes minutes à conduire sur la plage !! (Comme vous l’avez tous plus ou moins remarqué sur la vidéo.)
Puis, comme il fallait bien, à un moment ou à un autre, se rapprocher de notre futur Wwoofing, on est reparti vers le Sud en s’arrêtant à Kohukohu afin de découvrir la Kauri Coast. Un petit mot sur l’auberge : cottage ( genre de bungalow) privé dans la forêt et forêt privée dotée d’un petit chemin pittoresque, dégagé par d’autres backpackers avant nous et d’où nous avons tourné les vidéos à la Lost (merci Jive), niiiice ! Bref, nous nous y sommes arrêtés pour aller voir des kauris géants. Petite explication. Un Kauri est un arbre immense et très exploité par les maoris par le passé. Ils y taillaient, par exemple, des canoës de guerre qui pouvaient contenir jusqu’à 80 guerriers (sans compter les rameurs). Un kauri géant, c’est donc très grand mais, et c’est là sa particularité, c’est surtout très large. Pas juste large comme un chêne, non, non, non ! Très très larges (cf. les photos). Epoustouflants ! (Jibé les a d’ailleurs adorés ces géants millénaires de la forêt.) (J’ouvre d’ailleurs une petite parenthèse pour Jibé car je sais qu’il les a bien aimé.)
>>> Le plus vieux, probablement quelque chose comme 4.000 ans bien tassés, donne l’impression d’être le sage de la forêt : un socle immense de peut-être 20 mètres de diamètre. Quant au plus grand (un petit jeune de 2.000 ans), il avoisine les 55 mètres de haut, et semble veiller sur l’ensemble de ses semblables. Le plus étonnant, sûrement, c’est que ces géants se « dissimulent » au milieu d’une végétation très dense et c’est seulement une fois qu’on a le nez dessus qu’on se rend compte de leur immensité. Les photos ne suffiront certainement pas à reproduire les impressions qu’on ressent face à ces doyens… Face au Tane Mauta et à son grand-père Te Matua Ngahere, je me suis d’ailleurs fait cette remarque : Peter Jackson n’a pas dû avoir trop de mal à imaginer les créatures créées par Tolkien en se promenant, petit garçon, dans cette forêt ! (Les plus fans de la trilogie Le Seigneur des anneaux d’entre vous comprendront l’allusion aux arbres géants qu’on voit s’animer dans Le retour du roi !).
>>> (Fin de la paranthèse de Jibé).
Notre dernière étape avant le départ pour Te Puke (ou plutôt ses alentours, puisqu’on est en fait à Paengaroa, à côté de Maketu), fut une journée à Orewa, petite ville proche de Waiwera, plus connue pour ses sources chaudes. Et nos amis Néo-zélandais ont eu la bonne idée d’en faire une piscine !! Enfin, plein de piscines !! A environ 31° degrés pour la plus froide et 48° pour la plus chaude (mais on a pas pu y aller, trop chaud !!). Nous sommes plutôt restés dans celle à 40°. Et, bien sûr, dans celle avec la télé ! Bah oui, faut savoir se détendre... Pour mieux appréhender le travail !
Et nous y voilà, à quelques kilomètres de Te Puke, chez un charmant petit couple : Maureen et Collin. Comment dire ? TROP TROP sympa. On l’a dit avant, cottage particulier, douche et WC inside the cottage, frigo garni et nécessaire à petit-déjeuner. Le « pire », c’est le boulot ! Nourrir les petits animaux, deux canetons et quatre (enfin, depuis ce matin, sept) petits poussins, récupérer les œufs et les compter, vérifier leur eau et leur « litière », cueillir les fruits, débroussailler la forêt (pour le coup, Jibé s’est transformé en vrai bûcheron, Charles Ingalls, sort de ce corps !) et, depuis ce matin, repeindre la clôture. Rien de très violent. Le meilleur, c’est qu’on mange tout le temps et que c’est à se damner… Hier matin, les hommes sont allés pêcher (tant pis pour moi, ça reste une activité de garçons) et nous avons dégusté le résultat de leur pêche (maigre d’après Collin, mais il me semble qu’il y en avait une dizaine, on va pas mourir de faim) cuisiné avec amour par Maureen, à la japonaise, mangues, coriandre, noodles jap’, gingembre, chili, oignons, asperges… Comment dire ? Je suis au paradis ! On a également eut droit au Pavlova, traditionnel gâteau Kiwi qui tient son nom d’Anna Pavlova, danseuse russe : légère meringue et crème fouettée, accompagnée d’une boule de glace hokey pockey (proche d’une saveur miel-caramel). Huuuuuuum ! (Odette, ça me rappelle la fois où je suis allée chez tes grands-parents, c’est aussi bon !) Le tout arrosé de Sauvignon blanc et de Steinlager (une des meilleures marques de bières locales) ! Ca ne donne pas du tout envie de les quitter ! Si bien qu’on ne leur a toujours pas demandé quand ils partaient pour Noël et donc quand nous allons devoir partir… Bref, nous découvrons la légendaire hospitalité des Kiwis et c’est une belle découverte qui s’ajoute à une autre (et ce sera ma dernière story pour cette fois) que je m’en vais vous conter.
!!! Youpi !! On a enfin vu la Southern Cross !! En fait, ça faisait trois semaines qu’on essayait de voir les étoiles et comme il y avait trop de pollution lumineuse à Auckland et trop de nuages dans le Nord (ajoutez à cela la fatigue des longues journées de marche : ok, ok, on se plaint tout le temps mais on fait ce qu’on veut car c’est notre blog, et toc !), on n’y arrivait pas. Et, avant-hier, après un succulent repas, on l’a enfin vue et trouvée du premier coup (avec les bons pointeurs et tout) cette Croix du Sud (l’équivalent de notre Petite Ourse puisqu’elle indique le Sud dans l’hémisphère sud comme la notre indique le Nord dans l’hémisphère du même nom). L’autre découverte furent les tonnes d’étoiles visbles à l’œil nu, tellement on est perdu dans la campagne NZ ! C’est génial ! On va remettre ça ce soir, je pense, et peut-être même qu’on va se les regarder dans le hamac ! Je vous l’ai dit, on serait presque encore en vacances !
Bisous tout plein de soleil (bronzée en décembre, je n’aurais jamais cru !).
- Les Wwoofers du bout du monde -
PS de Jibé : Comme d’hab’, je vais vous gratifier de quelques petites remarques en fin de lecture…
Maureen, notre hôtesse, est un vrai cordon bleu. Tous les soirs (enfin, je devrais dire tous les jours), c’est fiesta. Entre le tea time du matin (vers 10h), celui de l’après-midi (vers 17h, of course), le repas du midi et celui du soir, on a déjà pu goûter à pas mal de plats traditionnels de la cuisine NZ. Lulu a déjà parlé du Pavlova et du poisson, mais qu’en est-il des mini-pancakes, du pain aux olives et rosemarin, des asperges, de la quiche à la bettrave et aux saucisses, des paninis au saumon fumé, de la purée d’avocats (du jardin !!!) et chili, des dips d’huile d’avocats et graines de sésame, crumble… Délicieux !
J’aime pas la campagne, celle des vaches, mais j’aime la campagne de la forêt, comme ici. C’est comme un terrain de jeu géant. Les chemins dans les bois et tout, c’est trop génial ! Alors si mon seul taf’ pendant les semaines à venir c’est de déblayer la forêt, je vais pas me plaindre.
Vu qu’on est pas loin de Rotorua, on va très bientôt aller faire des petits tours du côté de l’activité volcanique « intense » de la région : les geysers, les lacs volcaniques sulfurisés, les boues bouillonnantes et tout et tout… On vous tiendra bien sûr au courant.
Enfin ! Plus d’allemand ! Ca fait du bien de n’entendre que de l’anglais ! Je le répète, j’ai toujours rien contre les allemands, mais ils sont vraiment trop nombreux en NZ…
Pas grand-chose en fait, Lulu a fait un bon résumé. Je vous prépare une vidéo pour montrer un peu notre vie chez Collin et Maureen, mais il faudra encore être patient (de quelques jours à une semaine, ça va dépendre du temps que je vais pouvoir y consacrer).
- Kia Ora tout le monde -
samedi 1 décembre 2007
Premier Wwoofing
mardi 27 novembre 2007
A voir et à revoir
dimanche 25 novembre 2007
Bateau sur l'eau !
Au départ, hier, ce n’était guère réjouissant. La pluie, zut ! Et puis, doucement, dans la soirée, alors qu’on se dirigeait vers les îles de la Bay of Islands, un ciel qui se dégage peu à peu. Pour se réveiller, ce matin, avec un grand ciel bleu. Quel pied ! Et dire qu’on est bientôt en décembre…
Au programme, pêche (avec un poisson à mon actif, yeeaaahh, mais trop petit alors on ne l’a pas mangé, le chanceux), kayak, récolte et dégustation d’oursins de mer, re-pêche, plage et bon temps. Et des rencontres toujours agréables.
N’hésitez pas à aller voir les photos quand elles seront en ligne, c’est souvent plus parlant que de simples mots (pour ceux qui s’interrogent, oui c’est toujours le même lien. Et pour les plus étourdis, cherchez dans un post antérieur, c’est écrit en gros).
- Allez, rebisous et bonne nuit -
PS (de Jibé) :
1. Et tant que j’y suis, vous pouvez me trouver la différence entre du fioul, du gazole, du mazout, du pétrole, du gasoil et de l’essence ? Ils servent tous à faire tourner des moteurs mais pourtant on ne mettrait pas d’essence dans un poêle à mazout ni de fioul dans un moteur diesel… ! Bon, d’accord je vous fais bosser mais bon. S’il me faut partir à 20.000km pour découvrir la langue française, vous pouvez bien ‘aider ;-)
2. Et petite update en plus : le tuperware n’aurait de toute façon servi à rien puisqu’un avocat pas mûr, je vous l’annonce solennellement, c’est vraiment pas bon ! Et même mariné dans du citron pendant une heure, ça ne mûrit pas ! Rien de tel que le papier journal…
PS (de Lulu) :
1. Une pensée à tous les « blessés de guerre », mes oncles, mon grand-père et mon papounet, car aujourd’hui j’ai attrapé mon premier vrai coup de soleil (le nez et les pommettes, ça ne compte plus…). Mais je vais bien, c’est juste un peu rouge !!
samedi 24 novembre 2007
Avant de partir en croisière
C’est Lulu, pour une fois, Jibé va nous préparer des succulents sandwichs à l’avocat pas mûr et aux tomates achetées chez l’escroc du coin pour notre prochain « trip ».
On a du retard dans le récit de nos péripéties, à commencer par la plus importante, ça y est !!! On a quitté Auckland !! Parce que ça faisait quand même deux semaines qu’on y était et visiblement quand on en parle avec les autres backpackers, ils ne savent pas comment on a fait pour tenir !!! Donc me voilà, pour environ une heure (compteur en main), à vous donner nos impressions du Northland ! Juste avant, je reviens sur nos dernières excursions à Auckland.
On a clos notre découverte de la capitale du monde des voiliers en allant à la rencontre des moutons en plein centre-ville. En fait, dans le quartier de One-Tree-Hill, un autre volcan, on se lasserait presque ;-), à deux pas du Cornwall park (l’un des plus beaux de la ville), paissent des moutons. C’est pas vraiment dur d’en trouver parce que 50 millions, on s’attend forcément à en croiser, mais en ville, à deux mètres de toi, c’est pas commun. Heureusement, ça ne charge pas un mouton, au contraire, ils ont peur de nous. On les a donc laissé tranquille pour aller se reposer à Mission Bay, la plage d’Auckland. On ne s’est pas baigné, pour le moment, on fait juste trempette des pieds, faut dire qu’ici, c’est encore le printemps ! Alors, pas de folies, ce serait dommage de tomber malade juste avant l’été et le boulot qui approche, approche…
Le lendemain, dernier jour avant le départ : direction le Nord. Il nous fallait régler une question importante : la plage arrière de la voiture pour planquer les affaires dans le coffre. On est sûrement un peu parano sauf qu’on ne sait jamais ce qu’il peut se passer et on l’aurait regretté parce que Titine sans plage arrière, c’est pas vraiment Titine ! Alors, on a recommencé notre tour des garages, des casses (Pick-a-part) de la ville et de sa périphérie, on est allé chez le mec qui au téléphone en avait une (au passage en anglais ça se dit « parcel shelf ») et qui au final n’en avait plus ! Dernière option, en fabriquer une. Et c’est là que Jibé, « le manuel », s’est lancé dans la confection d’une parcel shelf avec une planche en bois, une scie à 3 dollars et un stylo rouge. C’est qu’il a du Charles Ingalls en lui, ce petit Jibé ! Parce qu’il nous l’a monté cette plage arrière ! Elle est trop belle, elle rentre comme il faut dans les encoches et elle est recouverte d’une polaire tête de lion en guise de motif !! Nouvelle customisation, c’est un chef d’œuvre ! (en espérant que les prochains proprios soient fanas des décos éclectiques pour pas dire moches !) Mais c’est la notre et on en est fier !!
Voilà, fin prêts, on décolle vers Puhoi, notre première destination. Au programme, « visite » de l’Art & Cheese Coffee. Bon d’accord, on s’est juste accordé une dégustation des fromages du coin, du brie, du bleu et de la feta. Le tout accompagné de charcuterie, d’olives et de tomates séchées (j’en connais un qui était ravi !) avec vue du balcon sur un petit jardin sympa et surtout tranquille !! Premier dépaysement.
Puis, nous sommes allés au centre de ce charmant village qu’est Puhoi pour en apprendre un peu plus sur son histoire. Et là, rencontre avec un Monsieur Poireau (référence pour ceux qui comprennent) néo-zélandais, en fait tchèque d’origine, qui nous explique que ce village fut fondé par des colons bohémiens, photos, objets et savoir de ce monsieur à l’appui. Sympa, surtout quand le musée fait 10 m² et que vous êtes les seuls touristes. On a ensuite repris la « route » vers notre auberge, non sans faire un détour par la plage. Ah, on sait maintenant pourquoi les voitures du coin ont toutes les quatre roues motrices (sauf la notre), faut voir les « routes ». Pour ceux qui connaissent, c’est comme la Pologne pour les travaux et l’adhérence en y ajoutant des graviers et en enlevant les panneaux. Balade, donc, dans la cambrousse néo-zélandaise et ses chemins en gravillons et ses plages malheureusement inaccessibles la plupart du temps. Le littoral appartient aux gens qui construisent leur maison le long de la plage, donc pour y accéder c’est un peu galère, faut pas se décourager en voyant toutes les propriétés privées et, comme en Nouvelle-Zélande ils ne sont pas vraiment fans des panneaux de signalisation, c’est au petit bonheur la chance. Mais ça reste marrant.
Une fois sur la plage, c’est tout simplement le paradis ! Le soleil est là, bien là, on ressent très bien sa présence dans le cou ou sur le haut des oreilles même avec la crème indice 50. La mer est bleue, légèrement agitée, pour le bonheur des surfeurs ! La vue se constitue, donc, du Pacifique à perte de vue et de ses îles (nous sommes, pour les plus curieux d’entre vous, dans la Bay of islands) et de son sable fin et blanc pour une fois… On a même pu faire des photos cartes postales avec le bout de bois négligemment posé dans le sable, histoire que vous soyez bien jaloux. Mais comme je suis sympa, je vais vous chuchoter une anecdote pour que vous vous moquiez un peu : on était assis en train de bien se faire dorer la pilule sur la plage, la mer face à nous, le bruit des vagues qui s’élancent doucement près de nos pieds… trop près de nos pieds… bon d’accord carrément sur nos pieds, nos chaussures, nos sacs et nos (enfin le mien) appareils photos ! Et cette mer, qui tout d’un coup n’est plus si délicieuse, est venue se déverser que sur notre côté de la plage ! Alors, avouez, qui est celui qui nous a jeté un mauvais sort !! De toute façon, on s’en fiche parce qu’on a pu enfin dormir dans une vraie auberge ! Depuis celle de Campbell (la première) on était un peu déprimé… Mais à Waipu, miracle ! Jibé l’a déjà évoqué dans le post précédent ! Donc un vrai petit moment de bonheur : dormir dans un endroit propre, calme et « lovely » à souhait avec des hôtes trop adorables ! Et du jus d’orange frais et toujours dans le frigo à notre réveil. En espérant que dans la prochaine, ça se passe aussi bien… Et oui, en mieux !
Little Earth Lodge à Whangarei, c’est une petite maison perdue dans la forêt ! De là, on s’est promené d’abord au Native Bird Recovery Center, où on a pu observer des « Léoooooooooons » (des paons), des pigeons énormes et des Tuis. Ces derniers sont des oiseaux qui parlent et, en particulier pour celui qu’on a vu, qui aboient. Woof woof, de son prénom, fait « Woof-woof » quand on l’appelle. Sans déconner !
On a été également dans une fernery, voir des dizaines de sortes de fougères différentes. C’est intéressant de voir que certaines peuvent faire 20 mètres de haut quand d’autres n’atteignent que 1,5 ridicule centimètre.
On a dégusté nos fabuleux sandwichs préparés par moi en haut d’une colline à l’emplacement d’un ancien pa maori (place forte) pour avoir un nouveau point de vue (lookout – j’apprend l’anglais).
Et on est allé au sommet du Mount Parahaki (ok, en voiture) voir un nouveau lookout (je réutilise aussitôt le mot que j’ai appris) encore plus beau, parce qu’encore plus haut et surtout agrémenté d’une bonne Steinlager ! Après avoir bien apprécié le paysage et le chant toujours aussi surprenant des oiseaux, nous sommes repartis se rafraîchir auprès d’une cascade haute de 25 mètres. Enfin, se rafraîchir, c’est vite dit car il était environ 19 heures et dans les bois, il fait frisquet… Mais c’est toujours agréable de redécouvrir la nature après deux semaines de ville, même si elle est, du moins pour les cascades, semblable à celle de chez nous. On a rigolé en regardant les canards chercher à manger, en même temps on était fatigué donc on est excusable !
Sur ce, on est rentré à notre belle Backpacker Lodge se préparer une bonne salade et regarder un DVD (bah oui, on a pas le temps de regarder la Tv, alors un Dvd ça nous change !!) Little Miss Sunshine, bon film au passage.
Pour mieux repartir, un peu plus vers le nord, vers Pahia. En chemin, on fait quand même un petit stop dans une ferme aux animaux où, pour une somme modique, vous pouvez nourrir les animaux à la main. Rencontre donc avec des oiseaux (bien sûr : pigeons, colombes, trucs genre canaris, oies, poules, coqs et canards), des ânes affamés, des chevaux encore plus affamés et des biquettes prêtes à vous sauter dessus pour avoir une poignée de graines ! Il n’y avait guère que les alcapas et quelques moutons un peu craintifs pour se faire désirer ;-) Mignons également, les hamsters, lapins et autres chinchillas.
L’auberge est cette fois un peu plus grande mais elle reste sympa. Du moment qu’on peut stocker nos courses au frais sans se les faire détourner et dormir dans un endroit pas trop froid, propre et agréable, tout le reste c’est du bénéf’ ! Etant dans une des régions les plus historiques de Nouvelle-Zélande, dans le sens où les premiers peuplements européens furent installés dans la Bay of Islands, on se devait de visiter la Treaty House. Un musée, une vidéo, et la maison du concepteur du traité plus tard, on en sait plus sur l’un des moments historiques du pays. Le traité de Waitangi, signé entre colons et populations polynésiennes (respectivement « pakehas » et « maoris ») le 6 février 1840, mit fin aux conflits et permet à l’empire britannique d’annexer la « terre du long nuage blanc » (Aotearoa). Une performance maorie et un deuxième haka plus tard, on rentre à l’auberge se reposer un peu et choper un réseau Wireless (Wifi), quelques heures seulement…
La ville voisine de Pahia, Kerikeri, possède une chocolaterie divine, où l’on a cru bon de s’arrêter… Résultat, on s’est fait un cadeau de Noël en avance ! Mais c’est local et néo-zélandais et puis du chocolat ça reste toujours un bon prétexte !! Nos papilles satisfaites, on a fait le tour d’un village maori reconstitué, qui m’a rappelé la visite du village gaulois, non loin de Carbonne plage. Sauf que quasiment toute leurs armes, leurs médicaments et maisons se font à base d’une plante dont on ne sait plus le nom et qu’ils utilisaient l’écorce des arbres et les feuilles de palmier pour se protéger des pluies (fréquentes) de ce pays. On a ensuite fait un détour par des chutes (encore), les Rainbow falls (27 mètres). La veille, on a voulu en voir de nuit (comme c’était indiqué dans le guide) mais, une fois sur place, l’accès était fermé. Ca nous a au moins permis de voir des opossums et des lapins sur la route, écrasés ou non… Et oui, les opossums sont en réalité encore plus nombreux que les moutons (70 millions), alors on les croise malheureusement sur les routes. Ca me rappelle le propos d’une « vieille » (non, je plaisante) suisse, Christine, qui voulait un pull en fourrure d’opossum (très courant en Nouvelle-Zélande, c’est bête mais comme ça reste assez prisé et qu’ils sont nombreux, nuisibles et chassés, le commerce persiste) mais avec la trace du pneu. Au passage, merci les filles (Catherine et Christine, et Danke Katia), ce fut sympa de vous rencontrer et on a passé une soirée sympa avec vous !! See you…
Voilà, je m’arrête ici pour le moment, on est en train de prier car le temps tourne à la pluie et qu’on a prévu, pour ce soir et cette nuit, une excursion en bateau. Au menu, pêche, plongée avec tuba, kayak de mer et plage… Hum ; hum, c’est pas gagné mais on vous racontera…
Pareil, on voulait voir les étoiles et, enfin peut-être, la croix du Sud. Sauf que vu la tronche du ciel et ses gros nuages blanc-gris, c’est mal barré ! Encore une occasion pour vous de vous marrer un peu !!
Sans rancunes,
Bises à tous !!
Yo, c’est Jibé. En gros, pas grand-chose à rajouter. Juste quelques réflexions qui ont traversées ma pensée et dont je vous fait part (avec plus où moins de rapport avec le récit du voyage) :
1. Quelqu’un est-il capable de m’expliquer la différence entre le bitume, l’asphalte et le macadam ? Sont-ce trois noms différents pour la même chose ou s’agit-il de trois types de revêtements pour route ? Je crois savoir que l’asphalte vient du pétrole et que le macadam tient son nom de son inventeur… Mais j’en connaît guère plus et ça me turlupine. C’est en regardant les routes plus ou moins bien goudronnées de NZ que je me suis posé la question. Tiens, et d’ailleurs, le goudron ? Un composant de l’asphalte et du macadam, ou encore autre chose ? Bref, bon Wikipédia et bon commentaire à celui ou celle qui voudra me renseigner.
2. Les opossums sont si mignons et pourtant se sont de grands nuisibles à la forêt et à la diversité néo-zélandaise. Dire qu’en tant que wwoofers, nous seront peut-être amenés à en tuer…
3. Il y a vraiment beaucoup d’allemands parmi les touristes en NZ !
4. Vous vous rendez compte qu’on a 10 fois plus de chance de croiser un mouton qu’un humain en NZ et encore deux fois plus de chances de croiser un opossum qu’un mouton. Ca fait donc 20 fois plus de chances de croiser un opossum qu’un humain ! Bref…
5. Lulu vient juste de mettre un coup de dents dans le tuperware qu’on voulait prendre sur le bateau pour emmener notre purée d’avocat pas mûr. Résultat, pas de récipient… Bon, elle n’a pas fait exprès mais ça me fait quand même bien rire. Je mets ça avec les phrases cultes dont elle m’a déjà gratifié et dont je vais vous livre la meilleure en exclusivité. A propos d’un mec qui s’engageait sur une voie sans issue, en voiture, elle déclara : « il va dans l’une de ces maisons. Après tout, peut-être qu’il habite chez lui ! ». C’est tellement touchant d’innocence ;-)
6. L’auberge qu’on est sur le point de quitter (the Mousetrap) est génial, l’intérieur est décorer façon bateau, avec des chambres et des douches qui ressemblent à des cabines. Avec filets de pêche et coquillages aux murs.
- Voilou, bises à tous et à bientôt -
jeudi 22 novembre 2007
Lapins everywhere!
Salut les lapins !
Faites gaffe, ils débarquent aussi en NZ : on a vu le premier d'entre eux essayer de se jeter sous les roues de notre carosse hier. Il a eu chaud à sa petite queue toute blanche...
Sinon, juste pour dire que le Northland, c'est superbe et qu'on postera d'autres photos assez prochainement. Les gens sont bien plus sympas qu'à Auckland (on s'y attendait ceci dit, c'est une grande ville)! Dans le Nord, et ça semble généralisé, on ne ferme pas ses portes à clé, on fait confiance et on est prêt à discuter de tout et de rien.
Première auberge qu'on a fait hors d'Auckland, à Waipu, c'était en fait une petite dépendance dans le jardin d'un maison. Le couple n'était pas là, ils ne sont rentrés qu'à 22h et pourtant tout était ouvert. Au téléphone, ils nous ont juste dit: see you when we come back! Super sympas, et Elaine (la femme) nous a même fillé des pamplemousses, des oranges et des citrons du jardin.
Hier, à Whangarei (prononcé fan-ga-reille), une auberge perdue au milieu des bois dans la montagne à 2km hors de la (petite) ville. Cool et relax, et super silencieux!
Et aujourd'hui, Mousetrap, une auberge à Pahia, sur le bord de mer avec une superbe vue sur l'océan et les îles de la Bay of Islands pendant que j'écris ces lignes (la classe mondiale, non?).
Et pour les plus sceptiques d'entre vous (oui Nathalie, tu pourrais en faire partie, mais je te rassure, tu n'es pas la seule), ces "vacances" ne s'éterniseront pas et dans moins d'une semaine, nous serons au "travail de ferme". D'ailleurs les possibilités de Wwoofing s'annoncent très bien et nous avons de plus en plus de réponses et, si on voulait rester dans le Nord, des possibilité de taf jusqu'en février (minimum).
Allez, bisous à tous et à très vite,
MESSAGES PERSOS >>>>
Jive > Non c'était pas Jonnhy mais ça aurait pu, sauf le look. Sinon, ravi que mes private jokes te touchent. Et merci pour ta lecture assidue et tes commentaires. N'hésite pas à continuer à poster, ça fait toujours plaisir ;-)
Les parents (quels qu'ils soient) > la santé va bien, pour tous les deux!
Marie (c'est Lulu qui te parle), on a donné à manger aujourd'hui à des tas d'animaux, des autruches, des chevaux, des moutons, des canards et même des poussins!! Et on a pu porter des lapins, un hamster et Jb a même eu une colombe posée sur sa tête!! On a pris plein de photos pour toi, ma petite vétérinaire!
Gros bisous!
Paul (Drake) > Selon Lulu, tu n'aimes pas trop le foot mais... ça fait quoi de ne pas être qualifié pour l'Euro 2008? Dur quand même... Ah, depuis 1966, pas grand chose à voir de l'autre côté de la Manche... Enfin si, avec les clubs, quand plus de la moitié de l'équipe est constituée de footballeurs étrangers, et français en majorité!
MAIS HEUREUSEMENT, il vous reste le cricket!!! Au moins ça, on n'y joue pas, alors vous risquez rien ;-)
<<<< fin des messages persos
lundi 19 novembre 2007
Vidéos à gogo
Les deux autres sont juste là pour... vous narguez gentillement ;-)
Biz
samedi 17 novembre 2007
Ah la plage !
Salut les loulous !
Aujourd’hui, ça sera un post désorganisé : trop fatigué pour réfléchir !
- Déjà, pour dire que Titine roule très bien mais que j’ai parfois un peu du mal à me faire à la conduite à gauche. Du coup, quelques expériences de conduite à droite sur une dizaine de mètres avant que Lulu me rappelle à l’ordre L Bon, pas de grosse frayeur mais ça fait toujours bizarre. Du coup, Lulu me fait aussi dire qu’elle n’essaiera pas de conduire à Auckland et qu’elle se réserve pour le nord du Nord ou le sud du Sud !
- Deuxième remarque à ce propos, on dit dans les guides que les néo-zélandais sont peace au volant… Je crois qu’ils ont pas visité Auckland ceux-là. (Hum, très bon chocolat chaud ! Excusez l’aparté, nous sommes dans notre cher Esquire Coffee et je me suis arrêté quelques instant pour prendre une bonne rasade de ce délicieux breuvage à base de cacao.) Bref, ils sont un peu des excités du volant quand même ici. A peine tu tardes à démarrer au vert, et bam un coup de klaxon. Tu tournes pas assez vite : pareil, klaxon ! C’est fou ce qu’ils peuvent être pressés !
- Tiens, et en parlant de pressé, mieux vaut ne pas être piéton non plus. C’est pas comme en France. Ici, j’ai l’impression que le marcheur n’est tout simplement jamais prioritaire… Gare à celui qui traverse devant une voiture… Du coup, on attend bien sagement que le feu piéton passe au vert, même s’il dure des plombes (j’vous jure, on attend bien deux ou trois minutes à chaque fois, quand c’est pas plus).
- Rien à voir maintenant. C’est sur la mer que se poursuivent nos aventures. Hier, première expérience de marin. Un peu truc à touristes mais on se devait de le faire. Embarquer sur un voilier dans la capitale autoproclamée des voiliers, c’est un must. Donc nous voilà partis sur un joli voilier de 15 mètres de long pour un petit tour entre le port d’Auckland et les îles de la baie, déjeuner compris. La meilleure partie ? Pour Lulu, définitivement le bateau qui penche ! Pour moi, le hissage de la grande voile (vous croyiez que j’allais laisser passer l’occasion de jouer au vrai marin de grand large ?!) et, bien sûr, mais quelques minutes à la barre !!! Avec deux virements de bord à mon actif, s’il vous plaît ! Je suis même capable de vous dire que bâbord se dire « port » et tribord équivaut à « stabord ».
- En parlant de mer, je peux vous dire qu’on a fait notre premier vrai jour de plage aujourd’hui. Une grande plage de sable fin avec des gros rouleaux dans la mer et un superbe soleil. Au moins 25°, si ce n’est plus quand le vent retombait. Un vrai pique-nique de vacanciers ! Nous pensons d’ailleurs bien à vous, dans votre froid hivernal ponctué de grèves que j’imagine monstres ! (on n’est un peu coupé de l’actu, n’ayant ni télé, ni accès fréquent au Net, ni journaux à portée de main). Il n’y a guère que la radio aujourd’hui, dans la voiture, qui m’a appris qu’il y avait eu près de 1.000 morts au Bangladesh et que l’Australie avait apparemment gagné son match de cricket ! Un classement un peu étrange de l’information…
(Hum, une nouvelle rasade de ce succulent chocolat chaud…)
- Bon, sinon, on part dans quelques jours pour des vacances dans le Nord ! Oui, des vacances ! Vous croyiez qu’on était déjà en vacances ? On voit bien que c’est pas vous qui devez vous faire à cette métropole impitoyable du Pacifique sud… Donc dans quelques jours, un petit road trip pour voir l’ensemble du Northland. Les sources chaudes, la ballade en bateau de nuit sous un grand ciel étoilé, la rencontre des « plus gros » arbres du monde (les “kauris”), la pointe nord de la NZ et bien plus encore…
- Mais soyons sérieux deux minutes, ce que vous attendiez tous et en passe d’arriver… Nous avons apparemment trouvé du boulot ! On débute le Wwoofing le 30 novembre ! Moins d’un mois après notre arrivée, je trouve que c’est plutôt pas mal. Ca sera du côté de Te Puke, chez des jeunes retraités (il nous semblent) que Lulu appelle déjà : « la famille Ingalls ». Des anciens citadins qui vivent à la campagne depuis un an et qui semblent en plein trip « Organic ». Donc ils font pousser et ils élèvent eux-mêmes leur propre alimentation et essayent d’être le plus possible autosuffisants, si j’ai bien tout capté. Et ils ont besoin d’aide pour couper du bois, faire le jardin, s’occuper de leurs animaux, etc. Et c’est ce qu’on va faire…
- On s’est aussi aperçu que cela semblait assez facile de faire du Wwoofing, c’est-à-dire de faire du boulot dans les fermes où autres habitations à la campagne contre le gîte et le couvert. On a eu pas mal de réponses en peu de temps et on a déjà trouvé deux ou trois familles prêtes à nous accueillir sur le champ. On a donc choisi Collin et Maureen, en espérant que ça se passe bien. Et si on s’y plaît, je ne sais pas combien de temps on restera. Si c’est pas top, on ira voir ailleurs, jusqu’à trouver un endroit où on se sente bien, pour mieux repartir, etc. C’est le principe. Et ça devrait nous permettre de voir les îles du Nord et du Sud dans leur intégralité sans trop dépenser d’argent. A suivre donc…
Bisous à tous, Merci pour vos commentaires sympathiques,
PS perso : Simon, on a pu manger du VRAI japonais ici et laisse-moi te dire que tu as tout faux ! Non je rigole. Juste qu’ici, ils ne donnent pas de cuillère pour boire la soupe miso…
Et, en prime, un petit article avec photos qui montre là où nous allons Wwoofer pour la première fois >>>
mercredi 14 novembre 2007
Titine !
Jusqu’à hier soir, tout allait bien, mais le réveil fut rude. Enfin, si on peut parler de réveil, quand on se réveille dix fois dans la nuit. La deuxième auberge où nous nous sommes installés est mieux placée (plein centre-ville), moins chère… mais ça vient avec son lot de désagrément. Déjà, c’est bruyant. Et pour Lulu, le bruit est l’ennemi de la nuit. Vive les boules Quiès. On avait aussi décidé d’acheter une couette pour nos futurs hivers glacés. A l’ouverture, la tuile ! Au lieu d’une King Size, la plus grande possible, on se retrouve avec une Single (lit simple). Pas d’pot quand même ! Lulu va avoir froid si je prends tout ça !
La chambre, elle, n’est pas très propre. Enfin, ça reste correct, mais juste correct. Entre ça et notre auberge précédente, c’est la même différence qu’entre la Singapore Airlines et Ryanair ! En gros, c’est service minimum. Le lit n’était pas fait, les draps sont lavés mais un peu tachés, la cuisine est un peu dégueu et le papier toilettes est en option.
Rien de bien grave si le sacro-saint jus d’orange de Lulu n’avait pas été sournoisement dérobé dans le frigo commun (certainement un autre backpacker peu scrupuleux, vu que l’auberge c’est un peu l’usine. Enfin bref, les deux gars de la réception sont sympa mais je crois qu’ils savent bien qu’ils ne travaillent pas dans un quatre étoiles… Un des deux a même ses propres couverts pour utiliser la cuisine, vu que rien n’est fourni et qu’il doit quand même dormir sur place.
Début de journée un peu dur donc, surtout qu’il était 7h du mat’. Vous connaissez mon affection pour ces horaires matinaux. Il fallait retrouver Ken à notre ancienne auberge pour qu’il nous vende définitivement la voiture. Or, la marche étant plus longue que prévue, on arrive 10 minutes en retard et le gars est déjà parti. Donc on l’appelle et là il nous redonne rendez-vous 2h plus tard. On en profite pour retourner en centre-ville (re-30 minutes de marche) pour s’inscrire au Wwoofing (Willing Workers On Organic Farms). En gros, pour devenir fermier, eh oui ! Mais là, re-la tuile : la meuf qui nous avait dit de revenir hier pour s’inscrire n’était toujours pas revenu aujourd’hui mercredi et il s’avère en fait qu’elle est partie en vacances une semaine ! Quel genre de c**ne te dit de revenir quand elle sait que son bureau sera fermé pour cause de sa propre absence ?!!!! Tout ça commence à me chauffer les oreilles !
On retourne à l’auberge pour attendre Ken qui, pour une fois, est plutôt à l’heure. Il nous emmène acheter la voiture. Badabam, badabam ! Cœur à 200 ! Ca y est, on lui donne les $1400 de complément, elle est à nous pour de bon ! Une vidange, une vérification des plaquettes, un changement de filtre à huile et un renouvellement du liquide de refroidissement plus tard (non sans quelques péripéties et une bonne heure d’attente en plus pour trouver un ridicule bouchon de radiateur), on peut bel et bien partir au volant de notre carrosse japonais. Il manque encore la lunette arrière mais ça devrait se régler dans les jours qui viennent…
Comme toutes ces mésaventures ne seraient rien sans un paroxysme digne de ce nom, on s’est retrouvé face au problème du parking. Eh oui mes braves gens, Auckland, c’est un peu comme Paris. Donc soit on gare sa voiture dans un parking et c’est cher (genre $3 la demi-heure !), soit on se gare dans la rue mais il faut payer de $2 à $4 de l’heure avec un maximum de une ou deux heures. D’ailleurs, il a fallu comprendre le système de stationnement. Je vais passer par l’exemple. En gros, tu arrives et tu vois un panneau qui dit : “Pay&Display / “P60 Sat&Sun”. Tu regardes, tu lis, tu relis et tu te dis : « hum, cékoidon ? ». “Pay&Display”, ça va, je sais, ça veut dire qu’on prend un ticket à l’horodateur et qu’on le met sur le tableau de bord, comme en France. A savoir que certaines rues sont plus chères que d’autres, eh oui, c’est comme ça, l’inégalité est parfaite. Ensuite, le fameux “P60”, ça veut dire qu’on peut rester 60 minutes maximum, en ayant payé bien sûr. $4, sauf samedi et dimanche (le “Sat&Sun”) où ça devient $2 de l’heure. Sauf si on trouve une rue moins chère, laquelle devient gratuite le dimanche. Ah oui, sans oublier le “Mon-Fri / 8am-6pm” qui veut dire que c’est uniquement payant en semaine de 8h du mat’ à 6h du soir… Au final, rien de bien machiavélique, j’y consens, sauf si on considère qu’il faut réussir à lire tout ça et à le comprendre alors qu’on roule à 50km pour pas paralyser le trafic en s’arrêtant devant le panneau. Et en faisant attention aux trucs du genre “4pm-6pm Clearance Bus lane / Tow away enforcement”, qui signifie que si tu as le malheur de rester garé entre 16 et 18h, ta place de parking devient la voie bus et que la police va venir chercher ta voiture et qu’il faudra payer un minimum de $200 pour la récupérer !
Les plus sourcilleux d’entre vous me diront : mais Jb, tu n’as qu’à faire comme tu fais à Paris ! Ne paye pas, gare toi et si tu prends une amende à 11€, tu la payes, tu restes gagnant. Oui, sauf que l’amende minimum ici est de $80 ! Alors on n’agit pas tout à fait pareil…
Bref, on a tourné un certain temps, avant de s’apercevoir que si on s’écarte du centre-ville, on tombe dans des zones résidentielles où le stationnement est autorisé et non payant. Et même à certains endroits, non limité ! Quelques questions aux passants pour vérifier ce miracle et hop, voilà la voiture garée à une petite vingtaine de minutes à pied de notre auberge, sans payer et sans se soucier de la durée, le tout légalement et dans un quartier sûr ! M’enfin, de toute façon, quand on voit notre carrosse et les caisses de riches alentours, je ne sais pas quel idiot se dirait qu’il aurait intérêt à piquer la notre…
Une journée vraiment pas terrible, terrible en gros ! Mais c’était compter sans notre moral et notre volonté. Un petit tour au Warehouse et notre couette Single s’est transformée en King pour $5 de moins ! On s’est inscrit au Wwoofing sur Internet et l’autre idiote ne nous reverra pas de si tôt. Le jus d’orange a été remplacé par du jus de pomme et on n’utilisera plus ce satané frigo. On a trouvé de la pâte à tartiner pas cher qui fera un très bon petit-déj’ et un grand sac de chips a suffit à nous rendre notre énergie. On a aussi commencé à prévoir notre trip vers le nord pour la semaine prochaine et on espère pouvoir commencer à travailler la semaine suivante.
Ce post a été calmement rédigé depuis un Esquire Coffee, un charmant endroit où l’Internet Wifi est gratuit une heure si on prend un café chez eux. La prochaine étape sera le dîner et un bon dodo pour finir tout ça. L’un dans l’autre, on s’en tire pas trop mal et demain sera un autre jour.
Je m’en vais prendre différentes adresses de Wwoofing et, si tout se passe bien, nous serons devenus fermiers d’ici la fin du mois, dans la région de Coromandel ou la Bay of Plenty.
- Jb (accompagné de Lulu, bien entendu) –
Et en prime, trois superbes points de vue de notre carrosse rose (enfin à l’origine, selon le carnet d’entretien, mais moi je dirais plutôt marron pâle) :
mardi 13 novembre 2007
A pied, mais plus pour longtemps…
Bonjour à toi peuple de France, fidèle auditeur de nos tribulations,
Ce post s’annonce riche et fournit, alors prend un siège bien confortable, prépare-toi un thé, une tisane ou un café, fait un petit tour aux toilettes et coupe ton téléphone ! Tu ne pourras décrocher de ce qui va suivre pour la prochaine heure…
Samedi, c’était notre première “excursion” hors d’Auckland. Enfin, pas vraiment, mais hors du centre-ville. Direction l’embarcadère pour prendre le ferry de Devonport. Une croisière de… 12 minutes (!!!) plus tard, nous voilà arrivés à Pomport (private joke). Devonport, en gros, c’est un quartier d’Auckland, en face d’Auckland. Donc on peut aussi y aller en bus, mais c’est carrément plus long, attendu que c’est une presqu’île et qu’il faut faire tout le tour de la baie. Pourquoi ce quartier alors ? Deux très beaux points de vue mon capitaine ! Deux volcans éteints qui surplombent les environs, un peu comme Mount Eden (pour ceux qui suivent ce blog, sinon les autres… lire les posts antérieurs !), mais en face. Donc un angle sympa, il y aura les photos sur le lien vers Picasa (album Nouvelle-Zélande of course).
Devonport, c’était notre premier bain de pieds sur la plage. Ah, l’eau du Pacifique… ! C’était aussi notre premier Subway face à la mer, sous un soleil de plomb, à l’ombre d’un palmier, accompagné du chant mélodieux des oiseaux d’ici. C’était aussi le premier Sauvignon blanc de Lulu (Gunn Estate from Hawkes Bay, 2007), pas mal à ses dires, et ma première Steinlager, une bière néo-zélandaise que je vais très certainement adopter : fraîche et pure, c’est vraiment un grand cru !
Dimanche, pour se remettre de la journée éprouvante de la veille (bah oui, le soleil, le tour de bateau, la promenade sur la plage… pff, c’est crevant), une petite visite culturelle était à notre programme. Et dimanche, c’était… (brrrrrrr, roulement de tambours) le 11 Novembre ! Bravo, c’est encore un militaire qui gagne une tringle à rideaux (ou un bazooka en carton, c’est au choix, selon ses références) ! Donc la fête nationale des allemands. Et qu’est-ce que nous avons trouvé de mieux à visiter le jour de l’armistice qui a vu la défaite de l’Allemagne ? Le Musée national de la guerre ! Of course !
Donc on arrive là dedans, et les deux frenchies débarquent en plein milieu de l’hymne national néo-zélandais, tout le monde au garde à vous face au drapeau ! Et là, une Maori (ou Maorie, je me suis jamais posé la question) en tenue traditionnelle nous demande si on vient pour la démonstration Maori. Of course, once again ! On traverse le musée avec elle et on se retrouve face à deux guerriers à moitié nus (ou à moitié habillés, au choix, selon si on considère un pagne autour de la taille comme un vêtement ou non) et deux (beaucoup plus charmantes) Maori(es). Tout ça se termine donc un amphi, bien au chaud, pour avoir une petite leçon d’histoire Maori ainsi que quelques démonstrations de danse traditionnelles et de chants en tout genre : Ka mate ! Ka mate ! Ha ora… etc. (voir la vidéo)
On a quand même profité du musée pour en apprendre un peu plus sur les îles alentours (Tonga, Samoa, Vanuatu, Salomon, Kiribati, Cook, Fidji… Bonne chance pour trouver tout ça sur vos planisphères). Une petite précision de Lulu pour sa Tata Delphine : on a vu beaucoup de très beaux artefacts maoris dont nous avons les photos si tu veux les reproduire en peinture.
La suite, c’est un petit tour dans Parnell (le quartier chic), un fish’n chips (repas du midi à 15h) et un barbecue à 19h, avec le gérant de notre auberge (un mec top !) et les autres “backpackers”. En gros, les allemands d’un côté (dont notre sacré « pote » Joyeux, celui qui ne sourit jamais) et les autres de l’autre. Lulu a pu perfectionner son japonais et moi mon américain avec un Yankee qui parlait français !
Hier, lundi, comme on avait retrouvé des jambes, on est allé faire un tour sur Waiheke Island. Une île de la baie d’Auckland, à 35 minutes de ferry. Ferry un peu plus remuant que l’avant-veille et qui est devenu le manège préféré de Lulu… Sur cette île, certains disent qu’il n’y a pas grand-chose à faire. Hum, c’est une question de point(s) de vue. Car des points de vue, l’île n’en manque pas et certains se passent tout simplement de commentaire.
Mais pour bien commencer, nous avons loué une voiture : première expérience de conduite du mauvais côté de la route. C’est finalement pas trop compliqué, il faut juste bien se concentrer aux intersections pour savoir où regarder et vers où se diriger. Tout ça nous a permis de foncer vers un des meilleurs vignobles de l’endroit et faire un peu de wine tasting. Lulu recommande le Cabernet Merlot (Stonyridge Valley, 2006) et Jb s’arrêterait plutôt sur le Stonyridge Luna Negra 2006. Message perso pour Marie (l’œnologue) : si tu viens en Nouvelle-Zélande pour travailler, pense à déposer quelques candidatures sur Waiheke Island, ça peut valoir le coup, ne serait-ce que pour la vue… et pour qu’on puisse venir t’y voir.
Le reste de la journée fut un mélange de pauses face aux superbes paysages, de coucous aux moutons et de promenades sur les plages : notamment notre deuxième bain de pieds sur une grande plage de sable blanc et noir (rappelons-le, la pierre volcanique est noire et la NZ est un ensemble d’îles issues de l’activité volcanique), face au profond Pacifique…
Aujourd’hui, GRANDE DECISION : on a acheté une voiture ! Si, si, c’est vrai. Finalement, pas de van, mais une superbe Nissan Sentra SportWagon de 1990 ! Bon, superbe, d’accord, je m’emballe un peu. Elle est marron clair un peu délavé, elle a quelques morceaux qui manquent (une poignée de porte, la lunette arrière, deux ou trois caches en plastique…) mais elle roule bien, elle a le contrôle technique à jour, elle consomme pas trop (a priori), elle a quatre pneus neufs et une radio en état de marche. Et, franchement, pour $1600, faut pas être beaucoup plus exigeant ! Que toutes les mamans et tous les papas et toutes les mamies et tous les papys et tous les oncles et tantes et frères et sœurs et cousins et cousines et parrains et marraines et ami(e)s se rassurent, nos vaccins sont à jour ! Non, franchement, la voiture est une bonne affaire, conseillée par Campbell (le gérant sympa de l’auberge) et par Ken, un mec dont le métier est justement de faire des contrôles techniques et qui fait souvent ce genre de transactions. D’ailleurs, on a croisé un couple de français (oui, oui Nico et Aude, c’est bien vous) qui lui ont fait confiance et ils ne m’ont pas eu l’air de regretter.
Très prochainement, les photos de notre carrosse seront online. On va le chercher demain, avec une petite vidange et des plaquettes de frein neuves. Et une assurance au tiers, tout va bien, on est couvert. On va aussi joliment la décorer de nos superbes couvertures achetées à $6, du petit éléphant de Nico, des photos qu’on a pu emmener et d’autres idées farfelues de Lulu !
Bisous mouillés,
Jb&Lulu