Salut tout le monde ! Aujourd’hui, c’est Lulu !
Mille excuses, on a encore du retard !!
Comme vous le savez peut-être, on est à notre premier Wwoofing mais on ne vous a pas tout dit sur la fin de notre trip dans le Northland !
Le plus important : 24 (enfin, 22) heures sur un bateau baptisé « The Rock ». On vous l’avait déjà dit mais, ce qu’on a oublié de préciser, c’est qu’on est resté toute la nuit d’après avec le roulis du bateau !! Mieux qu’une berceuse ! Au passage, un p’tit mot au sujet de l’équipage : en gros, que des jeunes étrangers venus bosser en NZ. James le canadien, Santiago l’argentin (autrement dit, le grand pote de Jibé mais, en même temps, il était vraiment super sympa) et Julian l’allemand. Et le perroquet, toujours collé sur l’épaule d’une des membres de l’équipage et qui se mange des pâtes pour le dîner.
Le lendemain de notre ballade dans la Bay of Islands, nous sommes allés au nord du Nord (oui, oui, on se répète mais c’est surtout pour les explorateurs sur Google Earth : un autre moyen de suivre nos aventures. Clin d’œil pour Françoise, nous sommes désormais au 298 Maungarangi Road). Le lendemain, donc, il a fait un super soleil mais aussi un super vent (Jibé tient d’ailleurs à insister sur ce point, c’était impressionnant) pour voir le… le … Cap Reinga. La légende Maorie veut que ce soit l’un des lieux les plus sacrés du pays. Les esprits des Maoris disparus longent la Nouvelle-Zélande jusqu’à ce point et rejoignent l’au-delà par les racines d’un arbre très ancien encore présent au pied du Cap. Mais ce qu’on a surtout retenu, c’est la rencontre assez visible de la mer de Tasman et de l’Océan Pacifique. On distingue bien les vagues qui se brisent les unes contre les autres. De plus, comme c’est un endroit très dégagé au niveau de l’horizon, on peut facilement voir l’arrondi de la Terre. Et j’en suis encore toute retournée ! Au retour d’ailleurs, on s’est arrêté faire un tour sur les « Giants Dunes » (qui frissonnent encore d’un Super Jibé, au volant de sa luge des neiges, les dévalant avec courage… Avec courage parce que, moi, je les ai faites au ralenti. Bah oui, c’est vachement haut une dune !! Heureusement, il y en avait une toute petite, exprès pour moi !!). De retour à l’auberge, on n’a rien trouvé de mieux que de s’amuser pendant dix bonnes minutes à conduire sur la plage !! (Comme vous l’avez tous plus ou moins remarqué sur la vidéo.)
Puis, comme il fallait bien, à un moment ou à un autre, se rapprocher de notre futur Wwoofing, on est reparti vers le Sud en s’arrêtant à Kohukohu afin de découvrir la Kauri Coast. Un petit mot sur l’auberge : cottage ( genre de bungalow) privé dans la forêt et forêt privée dotée d’un petit chemin pittoresque, dégagé par d’autres backpackers avant nous et d’où nous avons tourné les vidéos à la Lost (merci Jive), niiiice ! Bref, nous nous y sommes arrêtés pour aller voir des kauris géants. Petite explication. Un Kauri est un arbre immense et très exploité par les maoris par le passé. Ils y taillaient, par exemple, des canoës de guerre qui pouvaient contenir jusqu’à 80 guerriers (sans compter les rameurs). Un kauri géant, c’est donc très grand mais, et c’est là sa particularité, c’est surtout très large. Pas juste large comme un chêne, non, non, non ! Très très larges (cf. les photos). Epoustouflants ! (Jibé les a d’ailleurs adorés ces géants millénaires de la forêt.) (J’ouvre d’ailleurs une petite parenthèse pour Jibé car je sais qu’il les a bien aimé.)
>>> Le plus vieux, probablement quelque chose comme 4.000 ans bien tassés, donne l’impression d’être le sage de la forêt : un socle immense de peut-être 20 mètres de diamètre. Quant au plus grand (un petit jeune de 2.000 ans), il avoisine les 55 mètres de haut, et semble veiller sur l’ensemble de ses semblables. Le plus étonnant, sûrement, c’est que ces géants se « dissimulent » au milieu d’une végétation très dense et c’est seulement une fois qu’on a le nez dessus qu’on se rend compte de leur immensité. Les photos ne suffiront certainement pas à reproduire les impressions qu’on ressent face à ces doyens… Face au Tane Mauta et à son grand-père Te Matua Ngahere, je me suis d’ailleurs fait cette remarque : Peter Jackson n’a pas dû avoir trop de mal à imaginer les créatures créées par Tolkien en se promenant, petit garçon, dans cette forêt ! (Les plus fans de la trilogie Le Seigneur des anneaux d’entre vous comprendront l’allusion aux arbres géants qu’on voit s’animer dans Le retour du roi !).
>>> (Fin de la paranthèse de Jibé).
Notre dernière étape avant le départ pour Te Puke (ou plutôt ses alentours, puisqu’on est en fait à Paengaroa, à côté de Maketu), fut une journée à Orewa, petite ville proche de Waiwera, plus connue pour ses sources chaudes. Et nos amis Néo-zélandais ont eu la bonne idée d’en faire une piscine !! Enfin, plein de piscines !! A environ 31° degrés pour la plus froide et 48° pour la plus chaude (mais on a pas pu y aller, trop chaud !!). Nous sommes plutôt restés dans celle à 40°. Et, bien sûr, dans celle avec la télé ! Bah oui, faut savoir se détendre... Pour mieux appréhender le travail !
Et nous y voilà, à quelques kilomètres de Te Puke, chez un charmant petit couple : Maureen et Collin. Comment dire ? TROP TROP sympa. On l’a dit avant, cottage particulier, douche et WC inside the cottage, frigo garni et nécessaire à petit-déjeuner. Le « pire », c’est le boulot ! Nourrir les petits animaux, deux canetons et quatre (enfin, depuis ce matin, sept) petits poussins, récupérer les œufs et les compter, vérifier leur eau et leur « litière », cueillir les fruits, débroussailler la forêt (pour le coup, Jibé s’est transformé en vrai bûcheron, Charles Ingalls, sort de ce corps !) et, depuis ce matin, repeindre la clôture. Rien de très violent. Le meilleur, c’est qu’on mange tout le temps et que c’est à se damner… Hier matin, les hommes sont allés pêcher (tant pis pour moi, ça reste une activité de garçons) et nous avons dégusté le résultat de leur pêche (maigre d’après Collin, mais il me semble qu’il y en avait une dizaine, on va pas mourir de faim) cuisiné avec amour par Maureen, à la japonaise, mangues, coriandre, noodles jap’, gingembre, chili, oignons, asperges… Comment dire ? Je suis au paradis ! On a également eut droit au Pavlova, traditionnel gâteau Kiwi qui tient son nom d’Anna Pavlova, danseuse russe : légère meringue et crème fouettée, accompagnée d’une boule de glace hokey pockey (proche d’une saveur miel-caramel). Huuuuuuum ! (Odette, ça me rappelle la fois où je suis allée chez tes grands-parents, c’est aussi bon !) Le tout arrosé de Sauvignon blanc et de Steinlager (une des meilleures marques de bières locales) ! Ca ne donne pas du tout envie de les quitter ! Si bien qu’on ne leur a toujours pas demandé quand ils partaient pour Noël et donc quand nous allons devoir partir… Bref, nous découvrons la légendaire hospitalité des Kiwis et c’est une belle découverte qui s’ajoute à une autre (et ce sera ma dernière story pour cette fois) que je m’en vais vous conter.
!!! Youpi !! On a enfin vu la Southern Cross !! En fait, ça faisait trois semaines qu’on essayait de voir les étoiles et comme il y avait trop de pollution lumineuse à Auckland et trop de nuages dans le Nord (ajoutez à cela la fatigue des longues journées de marche : ok, ok, on se plaint tout le temps mais on fait ce qu’on veut car c’est notre blog, et toc !), on n’y arrivait pas. Et, avant-hier, après un succulent repas, on l’a enfin vue et trouvée du premier coup (avec les bons pointeurs et tout) cette Croix du Sud (l’équivalent de notre Petite Ourse puisqu’elle indique le Sud dans l’hémisphère sud comme la notre indique le Nord dans l’hémisphère du même nom). L’autre découverte furent les tonnes d’étoiles visbles à l’œil nu, tellement on est perdu dans la campagne NZ ! C’est génial ! On va remettre ça ce soir, je pense, et peut-être même qu’on va se les regarder dans le hamac ! Je vous l’ai dit, on serait presque encore en vacances !
Bisous tout plein de soleil (bronzée en décembre, je n’aurais jamais cru !).
- Les Wwoofers du bout du monde -
PS de Jibé : Comme d’hab’, je vais vous gratifier de quelques petites remarques en fin de lecture…
Maureen, notre hôtesse, est un vrai cordon bleu. Tous les soirs (enfin, je devrais dire tous les jours), c’est fiesta. Entre le tea time du matin (vers 10h), celui de l’après-midi (vers 17h, of course), le repas du midi et celui du soir, on a déjà pu goûter à pas mal de plats traditionnels de la cuisine NZ. Lulu a déjà parlé du Pavlova et du poisson, mais qu’en est-il des mini-pancakes, du pain aux olives et rosemarin, des asperges, de la quiche à la bettrave et aux saucisses, des paninis au saumon fumé, de la purée d’avocats (du jardin !!!) et chili, des dips d’huile d’avocats et graines de sésame, crumble… Délicieux !
J’aime pas la campagne, celle des vaches, mais j’aime la campagne de la forêt, comme ici. C’est comme un terrain de jeu géant. Les chemins dans les bois et tout, c’est trop génial ! Alors si mon seul taf’ pendant les semaines à venir c’est de déblayer la forêt, je vais pas me plaindre.
Vu qu’on est pas loin de Rotorua, on va très bientôt aller faire des petits tours du côté de l’activité volcanique « intense » de la région : les geysers, les lacs volcaniques sulfurisés, les boues bouillonnantes et tout et tout… On vous tiendra bien sûr au courant.
Enfin ! Plus d’allemand ! Ca fait du bien de n’entendre que de l’anglais ! Je le répète, j’ai toujours rien contre les allemands, mais ils sont vraiment trop nombreux en NZ…
Pas grand-chose en fait, Lulu a fait un bon résumé. Je vous prépare une vidéo pour montrer un peu notre vie chez Collin et Maureen, mais il faudra encore être patient (de quelques jours à une semaine, ça va dépendre du temps que je vais pouvoir y consacrer).
- Kia Ora tout le monde -
lundi 3 décembre 2007
Another day in paradise
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1 commentaire:
Salut, je suis d'accord avec "anonyme épaté", le journalisme vous convient bien à tous les 2 !!! Des personnes que je connais, qui sont allées sur le blog, qui n'ont pas encore laissé de commentaires m'ont aussi dit la même chose !!! Continuez à nous régaler de vos aventures du bout du monde, on vous aime, bisous, Mam's.
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