mardi 27 novembre 2007
A voir et à revoir
dimanche 25 novembre 2007
Bateau sur l'eau !
Au départ, hier, ce n’était guère réjouissant. La pluie, zut ! Et puis, doucement, dans la soirée, alors qu’on se dirigeait vers les îles de la Bay of Islands, un ciel qui se dégage peu à peu. Pour se réveiller, ce matin, avec un grand ciel bleu. Quel pied ! Et dire qu’on est bientôt en décembre…
Au programme, pêche (avec un poisson à mon actif, yeeaaahh, mais trop petit alors on ne l’a pas mangé, le chanceux), kayak, récolte et dégustation d’oursins de mer, re-pêche, plage et bon temps. Et des rencontres toujours agréables.
N’hésitez pas à aller voir les photos quand elles seront en ligne, c’est souvent plus parlant que de simples mots (pour ceux qui s’interrogent, oui c’est toujours le même lien. Et pour les plus étourdis, cherchez dans un post antérieur, c’est écrit en gros).
- Allez, rebisous et bonne nuit -
PS (de Jibé) :
1. Et tant que j’y suis, vous pouvez me trouver la différence entre du fioul, du gazole, du mazout, du pétrole, du gasoil et de l’essence ? Ils servent tous à faire tourner des moteurs mais pourtant on ne mettrait pas d’essence dans un poêle à mazout ni de fioul dans un moteur diesel… ! Bon, d’accord je vous fais bosser mais bon. S’il me faut partir à 20.000km pour découvrir la langue française, vous pouvez bien ‘aider ;-)
2. Et petite update en plus : le tuperware n’aurait de toute façon servi à rien puisqu’un avocat pas mûr, je vous l’annonce solennellement, c’est vraiment pas bon ! Et même mariné dans du citron pendant une heure, ça ne mûrit pas ! Rien de tel que le papier journal…
PS (de Lulu) :
1. Une pensée à tous les « blessés de guerre », mes oncles, mon grand-père et mon papounet, car aujourd’hui j’ai attrapé mon premier vrai coup de soleil (le nez et les pommettes, ça ne compte plus…). Mais je vais bien, c’est juste un peu rouge !!
samedi 24 novembre 2007
Avant de partir en croisière
C’est Lulu, pour une fois, Jibé va nous préparer des succulents sandwichs à l’avocat pas mûr et aux tomates achetées chez l’escroc du coin pour notre prochain « trip ».
On a du retard dans le récit de nos péripéties, à commencer par la plus importante, ça y est !!! On a quitté Auckland !! Parce que ça faisait quand même deux semaines qu’on y était et visiblement quand on en parle avec les autres backpackers, ils ne savent pas comment on a fait pour tenir !!! Donc me voilà, pour environ une heure (compteur en main), à vous donner nos impressions du Northland ! Juste avant, je reviens sur nos dernières excursions à Auckland.
On a clos notre découverte de la capitale du monde des voiliers en allant à la rencontre des moutons en plein centre-ville. En fait, dans le quartier de One-Tree-Hill, un autre volcan, on se lasserait presque ;-), à deux pas du Cornwall park (l’un des plus beaux de la ville), paissent des moutons. C’est pas vraiment dur d’en trouver parce que 50 millions, on s’attend forcément à en croiser, mais en ville, à deux mètres de toi, c’est pas commun. Heureusement, ça ne charge pas un mouton, au contraire, ils ont peur de nous. On les a donc laissé tranquille pour aller se reposer à Mission Bay, la plage d’Auckland. On ne s’est pas baigné, pour le moment, on fait juste trempette des pieds, faut dire qu’ici, c’est encore le printemps ! Alors, pas de folies, ce serait dommage de tomber malade juste avant l’été et le boulot qui approche, approche…
Le lendemain, dernier jour avant le départ : direction le Nord. Il nous fallait régler une question importante : la plage arrière de la voiture pour planquer les affaires dans le coffre. On est sûrement un peu parano sauf qu’on ne sait jamais ce qu’il peut se passer et on l’aurait regretté parce que Titine sans plage arrière, c’est pas vraiment Titine ! Alors, on a recommencé notre tour des garages, des casses (Pick-a-part) de la ville et de sa périphérie, on est allé chez le mec qui au téléphone en avait une (au passage en anglais ça se dit « parcel shelf ») et qui au final n’en avait plus ! Dernière option, en fabriquer une. Et c’est là que Jibé, « le manuel », s’est lancé dans la confection d’une parcel shelf avec une planche en bois, une scie à 3 dollars et un stylo rouge. C’est qu’il a du Charles Ingalls en lui, ce petit Jibé ! Parce qu’il nous l’a monté cette plage arrière ! Elle est trop belle, elle rentre comme il faut dans les encoches et elle est recouverte d’une polaire tête de lion en guise de motif !! Nouvelle customisation, c’est un chef d’œuvre ! (en espérant que les prochains proprios soient fanas des décos éclectiques pour pas dire moches !) Mais c’est la notre et on en est fier !!
Voilà, fin prêts, on décolle vers Puhoi, notre première destination. Au programme, « visite » de l’Art & Cheese Coffee. Bon d’accord, on s’est juste accordé une dégustation des fromages du coin, du brie, du bleu et de la feta. Le tout accompagné de charcuterie, d’olives et de tomates séchées (j’en connais un qui était ravi !) avec vue du balcon sur un petit jardin sympa et surtout tranquille !! Premier dépaysement.
Puis, nous sommes allés au centre de ce charmant village qu’est Puhoi pour en apprendre un peu plus sur son histoire. Et là, rencontre avec un Monsieur Poireau (référence pour ceux qui comprennent) néo-zélandais, en fait tchèque d’origine, qui nous explique que ce village fut fondé par des colons bohémiens, photos, objets et savoir de ce monsieur à l’appui. Sympa, surtout quand le musée fait 10 m² et que vous êtes les seuls touristes. On a ensuite repris la « route » vers notre auberge, non sans faire un détour par la plage. Ah, on sait maintenant pourquoi les voitures du coin ont toutes les quatre roues motrices (sauf la notre), faut voir les « routes ». Pour ceux qui connaissent, c’est comme la Pologne pour les travaux et l’adhérence en y ajoutant des graviers et en enlevant les panneaux. Balade, donc, dans la cambrousse néo-zélandaise et ses chemins en gravillons et ses plages malheureusement inaccessibles la plupart du temps. Le littoral appartient aux gens qui construisent leur maison le long de la plage, donc pour y accéder c’est un peu galère, faut pas se décourager en voyant toutes les propriétés privées et, comme en Nouvelle-Zélande ils ne sont pas vraiment fans des panneaux de signalisation, c’est au petit bonheur la chance. Mais ça reste marrant.
Une fois sur la plage, c’est tout simplement le paradis ! Le soleil est là, bien là, on ressent très bien sa présence dans le cou ou sur le haut des oreilles même avec la crème indice 50. La mer est bleue, légèrement agitée, pour le bonheur des surfeurs ! La vue se constitue, donc, du Pacifique à perte de vue et de ses îles (nous sommes, pour les plus curieux d’entre vous, dans la Bay of islands) et de son sable fin et blanc pour une fois… On a même pu faire des photos cartes postales avec le bout de bois négligemment posé dans le sable, histoire que vous soyez bien jaloux. Mais comme je suis sympa, je vais vous chuchoter une anecdote pour que vous vous moquiez un peu : on était assis en train de bien se faire dorer la pilule sur la plage, la mer face à nous, le bruit des vagues qui s’élancent doucement près de nos pieds… trop près de nos pieds… bon d’accord carrément sur nos pieds, nos chaussures, nos sacs et nos (enfin le mien) appareils photos ! Et cette mer, qui tout d’un coup n’est plus si délicieuse, est venue se déverser que sur notre côté de la plage ! Alors, avouez, qui est celui qui nous a jeté un mauvais sort !! De toute façon, on s’en fiche parce qu’on a pu enfin dormir dans une vraie auberge ! Depuis celle de Campbell (la première) on était un peu déprimé… Mais à Waipu, miracle ! Jibé l’a déjà évoqué dans le post précédent ! Donc un vrai petit moment de bonheur : dormir dans un endroit propre, calme et « lovely » à souhait avec des hôtes trop adorables ! Et du jus d’orange frais et toujours dans le frigo à notre réveil. En espérant que dans la prochaine, ça se passe aussi bien… Et oui, en mieux !
Little Earth Lodge à Whangarei, c’est une petite maison perdue dans la forêt ! De là, on s’est promené d’abord au Native Bird Recovery Center, où on a pu observer des « Léoooooooooons » (des paons), des pigeons énormes et des Tuis. Ces derniers sont des oiseaux qui parlent et, en particulier pour celui qu’on a vu, qui aboient. Woof woof, de son prénom, fait « Woof-woof » quand on l’appelle. Sans déconner !
On a été également dans une fernery, voir des dizaines de sortes de fougères différentes. C’est intéressant de voir que certaines peuvent faire 20 mètres de haut quand d’autres n’atteignent que 1,5 ridicule centimètre.
On a dégusté nos fabuleux sandwichs préparés par moi en haut d’une colline à l’emplacement d’un ancien pa maori (place forte) pour avoir un nouveau point de vue (lookout – j’apprend l’anglais).
Et on est allé au sommet du Mount Parahaki (ok, en voiture) voir un nouveau lookout (je réutilise aussitôt le mot que j’ai appris) encore plus beau, parce qu’encore plus haut et surtout agrémenté d’une bonne Steinlager ! Après avoir bien apprécié le paysage et le chant toujours aussi surprenant des oiseaux, nous sommes repartis se rafraîchir auprès d’une cascade haute de 25 mètres. Enfin, se rafraîchir, c’est vite dit car il était environ 19 heures et dans les bois, il fait frisquet… Mais c’est toujours agréable de redécouvrir la nature après deux semaines de ville, même si elle est, du moins pour les cascades, semblable à celle de chez nous. On a rigolé en regardant les canards chercher à manger, en même temps on était fatigué donc on est excusable !
Sur ce, on est rentré à notre belle Backpacker Lodge se préparer une bonne salade et regarder un DVD (bah oui, on a pas le temps de regarder la Tv, alors un Dvd ça nous change !!) Little Miss Sunshine, bon film au passage.
Pour mieux repartir, un peu plus vers le nord, vers Pahia. En chemin, on fait quand même un petit stop dans une ferme aux animaux où, pour une somme modique, vous pouvez nourrir les animaux à la main. Rencontre donc avec des oiseaux (bien sûr : pigeons, colombes, trucs genre canaris, oies, poules, coqs et canards), des ânes affamés, des chevaux encore plus affamés et des biquettes prêtes à vous sauter dessus pour avoir une poignée de graines ! Il n’y avait guère que les alcapas et quelques moutons un peu craintifs pour se faire désirer ;-) Mignons également, les hamsters, lapins et autres chinchillas.
L’auberge est cette fois un peu plus grande mais elle reste sympa. Du moment qu’on peut stocker nos courses au frais sans se les faire détourner et dormir dans un endroit pas trop froid, propre et agréable, tout le reste c’est du bénéf’ ! Etant dans une des régions les plus historiques de Nouvelle-Zélande, dans le sens où les premiers peuplements européens furent installés dans la Bay of Islands, on se devait de visiter la Treaty House. Un musée, une vidéo, et la maison du concepteur du traité plus tard, on en sait plus sur l’un des moments historiques du pays. Le traité de Waitangi, signé entre colons et populations polynésiennes (respectivement « pakehas » et « maoris ») le 6 février 1840, mit fin aux conflits et permet à l’empire britannique d’annexer la « terre du long nuage blanc » (Aotearoa). Une performance maorie et un deuxième haka plus tard, on rentre à l’auberge se reposer un peu et choper un réseau Wireless (Wifi), quelques heures seulement…
La ville voisine de Pahia, Kerikeri, possède une chocolaterie divine, où l’on a cru bon de s’arrêter… Résultat, on s’est fait un cadeau de Noël en avance ! Mais c’est local et néo-zélandais et puis du chocolat ça reste toujours un bon prétexte !! Nos papilles satisfaites, on a fait le tour d’un village maori reconstitué, qui m’a rappelé la visite du village gaulois, non loin de Carbonne plage. Sauf que quasiment toute leurs armes, leurs médicaments et maisons se font à base d’une plante dont on ne sait plus le nom et qu’ils utilisaient l’écorce des arbres et les feuilles de palmier pour se protéger des pluies (fréquentes) de ce pays. On a ensuite fait un détour par des chutes (encore), les Rainbow falls (27 mètres). La veille, on a voulu en voir de nuit (comme c’était indiqué dans le guide) mais, une fois sur place, l’accès était fermé. Ca nous a au moins permis de voir des opossums et des lapins sur la route, écrasés ou non… Et oui, les opossums sont en réalité encore plus nombreux que les moutons (70 millions), alors on les croise malheureusement sur les routes. Ca me rappelle le propos d’une « vieille » (non, je plaisante) suisse, Christine, qui voulait un pull en fourrure d’opossum (très courant en Nouvelle-Zélande, c’est bête mais comme ça reste assez prisé et qu’ils sont nombreux, nuisibles et chassés, le commerce persiste) mais avec la trace du pneu. Au passage, merci les filles (Catherine et Christine, et Danke Katia), ce fut sympa de vous rencontrer et on a passé une soirée sympa avec vous !! See you…
Voilà, je m’arrête ici pour le moment, on est en train de prier car le temps tourne à la pluie et qu’on a prévu, pour ce soir et cette nuit, une excursion en bateau. Au menu, pêche, plongée avec tuba, kayak de mer et plage… Hum ; hum, c’est pas gagné mais on vous racontera…
Pareil, on voulait voir les étoiles et, enfin peut-être, la croix du Sud. Sauf que vu la tronche du ciel et ses gros nuages blanc-gris, c’est mal barré ! Encore une occasion pour vous de vous marrer un peu !!
Sans rancunes,
Bises à tous !!
Yo, c’est Jibé. En gros, pas grand-chose à rajouter. Juste quelques réflexions qui ont traversées ma pensée et dont je vous fait part (avec plus où moins de rapport avec le récit du voyage) :
1. Quelqu’un est-il capable de m’expliquer la différence entre le bitume, l’asphalte et le macadam ? Sont-ce trois noms différents pour la même chose ou s’agit-il de trois types de revêtements pour route ? Je crois savoir que l’asphalte vient du pétrole et que le macadam tient son nom de son inventeur… Mais j’en connaît guère plus et ça me turlupine. C’est en regardant les routes plus ou moins bien goudronnées de NZ que je me suis posé la question. Tiens, et d’ailleurs, le goudron ? Un composant de l’asphalte et du macadam, ou encore autre chose ? Bref, bon Wikipédia et bon commentaire à celui ou celle qui voudra me renseigner.
2. Les opossums sont si mignons et pourtant se sont de grands nuisibles à la forêt et à la diversité néo-zélandaise. Dire qu’en tant que wwoofers, nous seront peut-être amenés à en tuer…
3. Il y a vraiment beaucoup d’allemands parmi les touristes en NZ !
4. Vous vous rendez compte qu’on a 10 fois plus de chance de croiser un mouton qu’un humain en NZ et encore deux fois plus de chances de croiser un opossum qu’un mouton. Ca fait donc 20 fois plus de chances de croiser un opossum qu’un humain ! Bref…
5. Lulu vient juste de mettre un coup de dents dans le tuperware qu’on voulait prendre sur le bateau pour emmener notre purée d’avocat pas mûr. Résultat, pas de récipient… Bon, elle n’a pas fait exprès mais ça me fait quand même bien rire. Je mets ça avec les phrases cultes dont elle m’a déjà gratifié et dont je vais vous livre la meilleure en exclusivité. A propos d’un mec qui s’engageait sur une voie sans issue, en voiture, elle déclara : « il va dans l’une de ces maisons. Après tout, peut-être qu’il habite chez lui ! ». C’est tellement touchant d’innocence ;-)
6. L’auberge qu’on est sur le point de quitter (the Mousetrap) est génial, l’intérieur est décorer façon bateau, avec des chambres et des douches qui ressemblent à des cabines. Avec filets de pêche et coquillages aux murs.
- Voilou, bises à tous et à bientôt -
jeudi 22 novembre 2007
Lapins everywhere!
Salut les lapins !
Faites gaffe, ils débarquent aussi en NZ : on a vu le premier d'entre eux essayer de se jeter sous les roues de notre carosse hier. Il a eu chaud à sa petite queue toute blanche...
Sinon, juste pour dire que le Northland, c'est superbe et qu'on postera d'autres photos assez prochainement. Les gens sont bien plus sympas qu'à Auckland (on s'y attendait ceci dit, c'est une grande ville)! Dans le Nord, et ça semble généralisé, on ne ferme pas ses portes à clé, on fait confiance et on est prêt à discuter de tout et de rien.
Première auberge qu'on a fait hors d'Auckland, à Waipu, c'était en fait une petite dépendance dans le jardin d'un maison. Le couple n'était pas là, ils ne sont rentrés qu'à 22h et pourtant tout était ouvert. Au téléphone, ils nous ont juste dit: see you when we come back! Super sympas, et Elaine (la femme) nous a même fillé des pamplemousses, des oranges et des citrons du jardin.
Hier, à Whangarei (prononcé fan-ga-reille), une auberge perdue au milieu des bois dans la montagne à 2km hors de la (petite) ville. Cool et relax, et super silencieux!
Et aujourd'hui, Mousetrap, une auberge à Pahia, sur le bord de mer avec une superbe vue sur l'océan et les îles de la Bay of Islands pendant que j'écris ces lignes (la classe mondiale, non?).
Et pour les plus sceptiques d'entre vous (oui Nathalie, tu pourrais en faire partie, mais je te rassure, tu n'es pas la seule), ces "vacances" ne s'éterniseront pas et dans moins d'une semaine, nous serons au "travail de ferme". D'ailleurs les possibilités de Wwoofing s'annoncent très bien et nous avons de plus en plus de réponses et, si on voulait rester dans le Nord, des possibilité de taf jusqu'en février (minimum).
Allez, bisous à tous et à très vite,
MESSAGES PERSOS >>>>
Jive > Non c'était pas Jonnhy mais ça aurait pu, sauf le look. Sinon, ravi que mes private jokes te touchent. Et merci pour ta lecture assidue et tes commentaires. N'hésite pas à continuer à poster, ça fait toujours plaisir ;-)
Les parents (quels qu'ils soient) > la santé va bien, pour tous les deux!
Marie (c'est Lulu qui te parle), on a donné à manger aujourd'hui à des tas d'animaux, des autruches, des chevaux, des moutons, des canards et même des poussins!! Et on a pu porter des lapins, un hamster et Jb a même eu une colombe posée sur sa tête!! On a pris plein de photos pour toi, ma petite vétérinaire!
Gros bisous!
Paul (Drake) > Selon Lulu, tu n'aimes pas trop le foot mais... ça fait quoi de ne pas être qualifié pour l'Euro 2008? Dur quand même... Ah, depuis 1966, pas grand chose à voir de l'autre côté de la Manche... Enfin si, avec les clubs, quand plus de la moitié de l'équipe est constituée de footballeurs étrangers, et français en majorité!
MAIS HEUREUSEMENT, il vous reste le cricket!!! Au moins ça, on n'y joue pas, alors vous risquez rien ;-)
<<<< fin des messages persos
lundi 19 novembre 2007
Vidéos à gogo
Les deux autres sont juste là pour... vous narguez gentillement ;-)
Biz
samedi 17 novembre 2007
Ah la plage !
Salut les loulous !
Aujourd’hui, ça sera un post désorganisé : trop fatigué pour réfléchir !
- Déjà, pour dire que Titine roule très bien mais que j’ai parfois un peu du mal à me faire à la conduite à gauche. Du coup, quelques expériences de conduite à droite sur une dizaine de mètres avant que Lulu me rappelle à l’ordre L Bon, pas de grosse frayeur mais ça fait toujours bizarre. Du coup, Lulu me fait aussi dire qu’elle n’essaiera pas de conduire à Auckland et qu’elle se réserve pour le nord du Nord ou le sud du Sud !
- Deuxième remarque à ce propos, on dit dans les guides que les néo-zélandais sont peace au volant… Je crois qu’ils ont pas visité Auckland ceux-là. (Hum, très bon chocolat chaud ! Excusez l’aparté, nous sommes dans notre cher Esquire Coffee et je me suis arrêté quelques instant pour prendre une bonne rasade de ce délicieux breuvage à base de cacao.) Bref, ils sont un peu des excités du volant quand même ici. A peine tu tardes à démarrer au vert, et bam un coup de klaxon. Tu tournes pas assez vite : pareil, klaxon ! C’est fou ce qu’ils peuvent être pressés !
- Tiens, et en parlant de pressé, mieux vaut ne pas être piéton non plus. C’est pas comme en France. Ici, j’ai l’impression que le marcheur n’est tout simplement jamais prioritaire… Gare à celui qui traverse devant une voiture… Du coup, on attend bien sagement que le feu piéton passe au vert, même s’il dure des plombes (j’vous jure, on attend bien deux ou trois minutes à chaque fois, quand c’est pas plus).
- Rien à voir maintenant. C’est sur la mer que se poursuivent nos aventures. Hier, première expérience de marin. Un peu truc à touristes mais on se devait de le faire. Embarquer sur un voilier dans la capitale autoproclamée des voiliers, c’est un must. Donc nous voilà partis sur un joli voilier de 15 mètres de long pour un petit tour entre le port d’Auckland et les îles de la baie, déjeuner compris. La meilleure partie ? Pour Lulu, définitivement le bateau qui penche ! Pour moi, le hissage de la grande voile (vous croyiez que j’allais laisser passer l’occasion de jouer au vrai marin de grand large ?!) et, bien sûr, mais quelques minutes à la barre !!! Avec deux virements de bord à mon actif, s’il vous plaît ! Je suis même capable de vous dire que bâbord se dire « port » et tribord équivaut à « stabord ».
- En parlant de mer, je peux vous dire qu’on a fait notre premier vrai jour de plage aujourd’hui. Une grande plage de sable fin avec des gros rouleaux dans la mer et un superbe soleil. Au moins 25°, si ce n’est plus quand le vent retombait. Un vrai pique-nique de vacanciers ! Nous pensons d’ailleurs bien à vous, dans votre froid hivernal ponctué de grèves que j’imagine monstres ! (on n’est un peu coupé de l’actu, n’ayant ni télé, ni accès fréquent au Net, ni journaux à portée de main). Il n’y a guère que la radio aujourd’hui, dans la voiture, qui m’a appris qu’il y avait eu près de 1.000 morts au Bangladesh et que l’Australie avait apparemment gagné son match de cricket ! Un classement un peu étrange de l’information…
(Hum, une nouvelle rasade de ce succulent chocolat chaud…)
- Bon, sinon, on part dans quelques jours pour des vacances dans le Nord ! Oui, des vacances ! Vous croyiez qu’on était déjà en vacances ? On voit bien que c’est pas vous qui devez vous faire à cette métropole impitoyable du Pacifique sud… Donc dans quelques jours, un petit road trip pour voir l’ensemble du Northland. Les sources chaudes, la ballade en bateau de nuit sous un grand ciel étoilé, la rencontre des « plus gros » arbres du monde (les “kauris”), la pointe nord de la NZ et bien plus encore…
- Mais soyons sérieux deux minutes, ce que vous attendiez tous et en passe d’arriver… Nous avons apparemment trouvé du boulot ! On débute le Wwoofing le 30 novembre ! Moins d’un mois après notre arrivée, je trouve que c’est plutôt pas mal. Ca sera du côté de Te Puke, chez des jeunes retraités (il nous semblent) que Lulu appelle déjà : « la famille Ingalls ». Des anciens citadins qui vivent à la campagne depuis un an et qui semblent en plein trip « Organic ». Donc ils font pousser et ils élèvent eux-mêmes leur propre alimentation et essayent d’être le plus possible autosuffisants, si j’ai bien tout capté. Et ils ont besoin d’aide pour couper du bois, faire le jardin, s’occuper de leurs animaux, etc. Et c’est ce qu’on va faire…
- On s’est aussi aperçu que cela semblait assez facile de faire du Wwoofing, c’est-à-dire de faire du boulot dans les fermes où autres habitations à la campagne contre le gîte et le couvert. On a eu pas mal de réponses en peu de temps et on a déjà trouvé deux ou trois familles prêtes à nous accueillir sur le champ. On a donc choisi Collin et Maureen, en espérant que ça se passe bien. Et si on s’y plaît, je ne sais pas combien de temps on restera. Si c’est pas top, on ira voir ailleurs, jusqu’à trouver un endroit où on se sente bien, pour mieux repartir, etc. C’est le principe. Et ça devrait nous permettre de voir les îles du Nord et du Sud dans leur intégralité sans trop dépenser d’argent. A suivre donc…
Bisous à tous, Merci pour vos commentaires sympathiques,
PS perso : Simon, on a pu manger du VRAI japonais ici et laisse-moi te dire que tu as tout faux ! Non je rigole. Juste qu’ici, ils ne donnent pas de cuillère pour boire la soupe miso…
Et, en prime, un petit article avec photos qui montre là où nous allons Wwoofer pour la première fois >>>
mercredi 14 novembre 2007
Titine !
Jusqu’à hier soir, tout allait bien, mais le réveil fut rude. Enfin, si on peut parler de réveil, quand on se réveille dix fois dans la nuit. La deuxième auberge où nous nous sommes installés est mieux placée (plein centre-ville), moins chère… mais ça vient avec son lot de désagrément. Déjà, c’est bruyant. Et pour Lulu, le bruit est l’ennemi de la nuit. Vive les boules Quiès. On avait aussi décidé d’acheter une couette pour nos futurs hivers glacés. A l’ouverture, la tuile ! Au lieu d’une King Size, la plus grande possible, on se retrouve avec une Single (lit simple). Pas d’pot quand même ! Lulu va avoir froid si je prends tout ça !
La chambre, elle, n’est pas très propre. Enfin, ça reste correct, mais juste correct. Entre ça et notre auberge précédente, c’est la même différence qu’entre la Singapore Airlines et Ryanair ! En gros, c’est service minimum. Le lit n’était pas fait, les draps sont lavés mais un peu tachés, la cuisine est un peu dégueu et le papier toilettes est en option.
Rien de bien grave si le sacro-saint jus d’orange de Lulu n’avait pas été sournoisement dérobé dans le frigo commun (certainement un autre backpacker peu scrupuleux, vu que l’auberge c’est un peu l’usine. Enfin bref, les deux gars de la réception sont sympa mais je crois qu’ils savent bien qu’ils ne travaillent pas dans un quatre étoiles… Un des deux a même ses propres couverts pour utiliser la cuisine, vu que rien n’est fourni et qu’il doit quand même dormir sur place.
Début de journée un peu dur donc, surtout qu’il était 7h du mat’. Vous connaissez mon affection pour ces horaires matinaux. Il fallait retrouver Ken à notre ancienne auberge pour qu’il nous vende définitivement la voiture. Or, la marche étant plus longue que prévue, on arrive 10 minutes en retard et le gars est déjà parti. Donc on l’appelle et là il nous redonne rendez-vous 2h plus tard. On en profite pour retourner en centre-ville (re-30 minutes de marche) pour s’inscrire au Wwoofing (Willing Workers On Organic Farms). En gros, pour devenir fermier, eh oui ! Mais là, re-la tuile : la meuf qui nous avait dit de revenir hier pour s’inscrire n’était toujours pas revenu aujourd’hui mercredi et il s’avère en fait qu’elle est partie en vacances une semaine ! Quel genre de c**ne te dit de revenir quand elle sait que son bureau sera fermé pour cause de sa propre absence ?!!!! Tout ça commence à me chauffer les oreilles !
On retourne à l’auberge pour attendre Ken qui, pour une fois, est plutôt à l’heure. Il nous emmène acheter la voiture. Badabam, badabam ! Cœur à 200 ! Ca y est, on lui donne les $1400 de complément, elle est à nous pour de bon ! Une vidange, une vérification des plaquettes, un changement de filtre à huile et un renouvellement du liquide de refroidissement plus tard (non sans quelques péripéties et une bonne heure d’attente en plus pour trouver un ridicule bouchon de radiateur), on peut bel et bien partir au volant de notre carrosse japonais. Il manque encore la lunette arrière mais ça devrait se régler dans les jours qui viennent…
Comme toutes ces mésaventures ne seraient rien sans un paroxysme digne de ce nom, on s’est retrouvé face au problème du parking. Eh oui mes braves gens, Auckland, c’est un peu comme Paris. Donc soit on gare sa voiture dans un parking et c’est cher (genre $3 la demi-heure !), soit on se gare dans la rue mais il faut payer de $2 à $4 de l’heure avec un maximum de une ou deux heures. D’ailleurs, il a fallu comprendre le système de stationnement. Je vais passer par l’exemple. En gros, tu arrives et tu vois un panneau qui dit : “Pay&Display / “P60 Sat&Sun”. Tu regardes, tu lis, tu relis et tu te dis : « hum, cékoidon ? ». “Pay&Display”, ça va, je sais, ça veut dire qu’on prend un ticket à l’horodateur et qu’on le met sur le tableau de bord, comme en France. A savoir que certaines rues sont plus chères que d’autres, eh oui, c’est comme ça, l’inégalité est parfaite. Ensuite, le fameux “P60”, ça veut dire qu’on peut rester 60 minutes maximum, en ayant payé bien sûr. $4, sauf samedi et dimanche (le “Sat&Sun”) où ça devient $2 de l’heure. Sauf si on trouve une rue moins chère, laquelle devient gratuite le dimanche. Ah oui, sans oublier le “Mon-Fri / 8am-6pm” qui veut dire que c’est uniquement payant en semaine de 8h du mat’ à 6h du soir… Au final, rien de bien machiavélique, j’y consens, sauf si on considère qu’il faut réussir à lire tout ça et à le comprendre alors qu’on roule à 50km pour pas paralyser le trafic en s’arrêtant devant le panneau. Et en faisant attention aux trucs du genre “4pm-6pm Clearance Bus lane / Tow away enforcement”, qui signifie que si tu as le malheur de rester garé entre 16 et 18h, ta place de parking devient la voie bus et que la police va venir chercher ta voiture et qu’il faudra payer un minimum de $200 pour la récupérer !
Les plus sourcilleux d’entre vous me diront : mais Jb, tu n’as qu’à faire comme tu fais à Paris ! Ne paye pas, gare toi et si tu prends une amende à 11€, tu la payes, tu restes gagnant. Oui, sauf que l’amende minimum ici est de $80 ! Alors on n’agit pas tout à fait pareil…
Bref, on a tourné un certain temps, avant de s’apercevoir que si on s’écarte du centre-ville, on tombe dans des zones résidentielles où le stationnement est autorisé et non payant. Et même à certains endroits, non limité ! Quelques questions aux passants pour vérifier ce miracle et hop, voilà la voiture garée à une petite vingtaine de minutes à pied de notre auberge, sans payer et sans se soucier de la durée, le tout légalement et dans un quartier sûr ! M’enfin, de toute façon, quand on voit notre carrosse et les caisses de riches alentours, je ne sais pas quel idiot se dirait qu’il aurait intérêt à piquer la notre…
Une journée vraiment pas terrible, terrible en gros ! Mais c’était compter sans notre moral et notre volonté. Un petit tour au Warehouse et notre couette Single s’est transformée en King pour $5 de moins ! On s’est inscrit au Wwoofing sur Internet et l’autre idiote ne nous reverra pas de si tôt. Le jus d’orange a été remplacé par du jus de pomme et on n’utilisera plus ce satané frigo. On a trouvé de la pâte à tartiner pas cher qui fera un très bon petit-déj’ et un grand sac de chips a suffit à nous rendre notre énergie. On a aussi commencé à prévoir notre trip vers le nord pour la semaine prochaine et on espère pouvoir commencer à travailler la semaine suivante.
Ce post a été calmement rédigé depuis un Esquire Coffee, un charmant endroit où l’Internet Wifi est gratuit une heure si on prend un café chez eux. La prochaine étape sera le dîner et un bon dodo pour finir tout ça. L’un dans l’autre, on s’en tire pas trop mal et demain sera un autre jour.
Je m’en vais prendre différentes adresses de Wwoofing et, si tout se passe bien, nous serons devenus fermiers d’ici la fin du mois, dans la région de Coromandel ou la Bay of Plenty.
- Jb (accompagné de Lulu, bien entendu) –
Et en prime, trois superbes points de vue de notre carrosse rose (enfin à l’origine, selon le carnet d’entretien, mais moi je dirais plutôt marron pâle) :
mardi 13 novembre 2007
A pied, mais plus pour longtemps…
Bonjour à toi peuple de France, fidèle auditeur de nos tribulations,
Ce post s’annonce riche et fournit, alors prend un siège bien confortable, prépare-toi un thé, une tisane ou un café, fait un petit tour aux toilettes et coupe ton téléphone ! Tu ne pourras décrocher de ce qui va suivre pour la prochaine heure…
Samedi, c’était notre première “excursion” hors d’Auckland. Enfin, pas vraiment, mais hors du centre-ville. Direction l’embarcadère pour prendre le ferry de Devonport. Une croisière de… 12 minutes (!!!) plus tard, nous voilà arrivés à Pomport (private joke). Devonport, en gros, c’est un quartier d’Auckland, en face d’Auckland. Donc on peut aussi y aller en bus, mais c’est carrément plus long, attendu que c’est une presqu’île et qu’il faut faire tout le tour de la baie. Pourquoi ce quartier alors ? Deux très beaux points de vue mon capitaine ! Deux volcans éteints qui surplombent les environs, un peu comme Mount Eden (pour ceux qui suivent ce blog, sinon les autres… lire les posts antérieurs !), mais en face. Donc un angle sympa, il y aura les photos sur le lien vers Picasa (album Nouvelle-Zélande of course).
Devonport, c’était notre premier bain de pieds sur la plage. Ah, l’eau du Pacifique… ! C’était aussi notre premier Subway face à la mer, sous un soleil de plomb, à l’ombre d’un palmier, accompagné du chant mélodieux des oiseaux d’ici. C’était aussi le premier Sauvignon blanc de Lulu (Gunn Estate from Hawkes Bay, 2007), pas mal à ses dires, et ma première Steinlager, une bière néo-zélandaise que je vais très certainement adopter : fraîche et pure, c’est vraiment un grand cru !
Dimanche, pour se remettre de la journée éprouvante de la veille (bah oui, le soleil, le tour de bateau, la promenade sur la plage… pff, c’est crevant), une petite visite culturelle était à notre programme. Et dimanche, c’était… (brrrrrrr, roulement de tambours) le 11 Novembre ! Bravo, c’est encore un militaire qui gagne une tringle à rideaux (ou un bazooka en carton, c’est au choix, selon ses références) ! Donc la fête nationale des allemands. Et qu’est-ce que nous avons trouvé de mieux à visiter le jour de l’armistice qui a vu la défaite de l’Allemagne ? Le Musée national de la guerre ! Of course !
Donc on arrive là dedans, et les deux frenchies débarquent en plein milieu de l’hymne national néo-zélandais, tout le monde au garde à vous face au drapeau ! Et là, une Maori (ou Maorie, je me suis jamais posé la question) en tenue traditionnelle nous demande si on vient pour la démonstration Maori. Of course, once again ! On traverse le musée avec elle et on se retrouve face à deux guerriers à moitié nus (ou à moitié habillés, au choix, selon si on considère un pagne autour de la taille comme un vêtement ou non) et deux (beaucoup plus charmantes) Maori(es). Tout ça se termine donc un amphi, bien au chaud, pour avoir une petite leçon d’histoire Maori ainsi que quelques démonstrations de danse traditionnelles et de chants en tout genre : Ka mate ! Ka mate ! Ha ora… etc. (voir la vidéo)
On a quand même profité du musée pour en apprendre un peu plus sur les îles alentours (Tonga, Samoa, Vanuatu, Salomon, Kiribati, Cook, Fidji… Bonne chance pour trouver tout ça sur vos planisphères). Une petite précision de Lulu pour sa Tata Delphine : on a vu beaucoup de très beaux artefacts maoris dont nous avons les photos si tu veux les reproduire en peinture.
La suite, c’est un petit tour dans Parnell (le quartier chic), un fish’n chips (repas du midi à 15h) et un barbecue à 19h, avec le gérant de notre auberge (un mec top !) et les autres “backpackers”. En gros, les allemands d’un côté (dont notre sacré « pote » Joyeux, celui qui ne sourit jamais) et les autres de l’autre. Lulu a pu perfectionner son japonais et moi mon américain avec un Yankee qui parlait français !
Hier, lundi, comme on avait retrouvé des jambes, on est allé faire un tour sur Waiheke Island. Une île de la baie d’Auckland, à 35 minutes de ferry. Ferry un peu plus remuant que l’avant-veille et qui est devenu le manège préféré de Lulu… Sur cette île, certains disent qu’il n’y a pas grand-chose à faire. Hum, c’est une question de point(s) de vue. Car des points de vue, l’île n’en manque pas et certains se passent tout simplement de commentaire.
Mais pour bien commencer, nous avons loué une voiture : première expérience de conduite du mauvais côté de la route. C’est finalement pas trop compliqué, il faut juste bien se concentrer aux intersections pour savoir où regarder et vers où se diriger. Tout ça nous a permis de foncer vers un des meilleurs vignobles de l’endroit et faire un peu de wine tasting. Lulu recommande le Cabernet Merlot (Stonyridge Valley, 2006) et Jb s’arrêterait plutôt sur le Stonyridge Luna Negra 2006. Message perso pour Marie (l’œnologue) : si tu viens en Nouvelle-Zélande pour travailler, pense à déposer quelques candidatures sur Waiheke Island, ça peut valoir le coup, ne serait-ce que pour la vue… et pour qu’on puisse venir t’y voir.
Le reste de la journée fut un mélange de pauses face aux superbes paysages, de coucous aux moutons et de promenades sur les plages : notamment notre deuxième bain de pieds sur une grande plage de sable blanc et noir (rappelons-le, la pierre volcanique est noire et la NZ est un ensemble d’îles issues de l’activité volcanique), face au profond Pacifique…
Aujourd’hui, GRANDE DECISION : on a acheté une voiture ! Si, si, c’est vrai. Finalement, pas de van, mais une superbe Nissan Sentra SportWagon de 1990 ! Bon, superbe, d’accord, je m’emballe un peu. Elle est marron clair un peu délavé, elle a quelques morceaux qui manquent (une poignée de porte, la lunette arrière, deux ou trois caches en plastique…) mais elle roule bien, elle a le contrôle technique à jour, elle consomme pas trop (a priori), elle a quatre pneus neufs et une radio en état de marche. Et, franchement, pour $1600, faut pas être beaucoup plus exigeant ! Que toutes les mamans et tous les papas et toutes les mamies et tous les papys et tous les oncles et tantes et frères et sœurs et cousins et cousines et parrains et marraines et ami(e)s se rassurent, nos vaccins sont à jour ! Non, franchement, la voiture est une bonne affaire, conseillée par Campbell (le gérant sympa de l’auberge) et par Ken, un mec dont le métier est justement de faire des contrôles techniques et qui fait souvent ce genre de transactions. D’ailleurs, on a croisé un couple de français (oui, oui Nico et Aude, c’est bien vous) qui lui ont fait confiance et ils ne m’ont pas eu l’air de regretter.
Très prochainement, les photos de notre carrosse seront online. On va le chercher demain, avec une petite vidange et des plaquettes de frein neuves. Et une assurance au tiers, tout va bien, on est couvert. On va aussi joliment la décorer de nos superbes couvertures achetées à $6, du petit éléphant de Nico, des photos qu’on a pu emmener et d’autres idées farfelues de Lulu !
Bisous mouillés,
Jb&Lulu
dimanche 11 novembre 2007
Fast Internet cafe a la sauce Nuoc Nam
Un petit salut rapide et sans accent de l'internet cafe d'ou on ecrit pour faire deux remarques:
- Il y a des asiatiques partout et surtout dans les Internet Cafe. Les geek d'un cote qui jouent aux jeux online toute la journee et ceux qui tiennent les Cyber cafe de l'autre. On peut meme acheter des boissons japonaises et des soupes de nouilles a la chinoise! Et du Red bull...
- Il y a des allemands partout parmi les backpackers (comme nous) et c'est leur fete aujourd'hui (11 novembre... reflechissez bien... si si c'est leur fete). Et les neo-zelandais d'Auckland me semblent un peu en avoir marre de tous ces voyageurs pas chers venus de Germanie. La preuve, ils leur consacrent meme une minute de silence! ... Bon, d'accord, c'etait au musee de la guerre, mais quand meme! D'ailleurs, special dedicace a Phildar (Lulu's Dad) ;-)
Allez, bisous a tous
samedi 10 novembre 2007
Sky Tower au soleil
Salut, c’est Lulu !
Poursuite de la découverte d’Auckland et déjà quelques idées de ce qu’on va bien pouvoir faire, histoire de profiter à fond du pays ! En fait, la ville regorge de trucs sympas à faire mais ça reste une grande ville et, après consultations des autres Backpackers (c'est-à-dire des voyageurs comme nous), ça n’est pas très représentatif de la Nouvelle-Zélande.
Donc, on a décidé de rester 2 semaines, pour faire tout ce qu’on a repéré en ville, ou autour et ensuite de partir vers d’autres aventures (tout en restant, à priori dans l’île du Nord) par le biais du Woofing. Comme, il n’y a plus de cartes dispos pour devenir Woofeurs (les quotas sont dépassés pour cette semaine), on va chercher les adresses des exploitants à contacter et du taf à partir de mardi. En attendant, on s’est trouvé une nouvelle auberge pour notre deuxième semaine et même si l’humour du proprio est douteux (il parlait de me garder en « deposit » pour réserver, hum, vite fait quand même), la vue depuis la chambre est chouette et le prix aussi.
Alors, nous avons entrepris de visiter la ville et plus seulement la parcourir à pieds (JB n’en peut plus). Mais, en réalité, peu importe ce qu’on fait, on marche toujours autant !! Après avoir arpenté tout le centre, on s’est attaqué à une autre partie de la ville, le quartier de Ponsonby, celui où on loge (depuis notre arrivée). L’auberge se trouve à un croisement original, avec d’un côté K’Road, la rue des restaus rapides et des superettes qui laissent la place aux bars et boîtes de nuit à tendance gays et lesbiens le soir, donc c’est pas mal animé ; et de l’autre côté, Ponsonby Road où l’on trouve pas mal de boutiques de fringues « tendances », de bijoux, d’arts, etc…
Plus bas, on tombe sur Victoria Park et son marché couvert où l’on retrouve un peu les mêmes thèmes que dans le centre, des « fast-sushis » et des magasins de souvenirs (blindés de moutons et kiwis en peluches, ainsi que tout ce que l’on veut à l’effigie des Blacks). Et on a fini notre journée, c’est vrai qu’on commence à avoir sérieusement les pieds en vrac, avec une salade composée des légumes et fruits, enfin trouvés à un prix abordable ! Miam !
Ce qui nous permet d’enchaîner sur la journée de vendredi : Au programme, Burger King, Sky Tower, Mount Eden, Bières sur la terrasse et Christine, la prof allemande sympa ! Ils sont nombreux les allemands en NZ !
A toi Jb !
Je n’en peux plus de marcher ! C’est vrai qu’on n’est pas trop loin du centre-ville et que le centre-ville n’est pas trop loin de tout le reste… Mais à force de pas trop loin en pas trop loin, ça finit par faire loin… aller et retour ! Oh, j’entends déjà les rieurs… Une petite nature ce Jb ! Mouais, eh ben j’vous mets au défi. Disons que vous habitiez dans le 15e arrondissement de Paris, que tous les jours vous alliez à l’Arc de Triomphe à pied et que, de là, vous descendiez une fois sur l’Opéra Garnier, une autre fois sur Bastille ou une troisième fois sur Odéon, le tout à pied et aller-retour bien sûr. En ajoutant quelques montées et descentes qui vont bien, genre tout Paris est une succession de Montmartre… Ou comme à Lisbonne pour ceux qui connaissent… J’vous jure, aujourd’hui c’est courbatures et compagnie, et c’est pas fini.
Mais commençons par hier. Déjeuner dans un Burger King (que ne ferais-je pas pour faire plaisir à Lulu !) puis visite de la Sky Tower, vous savez cette grande tour emblématique d’Auckland visible de partout. Cette grande fusée de béton un peu plus haute que notre chère tour Eiffel (mais aussi beaucoup plus récente). Première montée dans un ascenseur avec les portes vitrées (bah oui sinon c’est pas drôle) et surtout une partie du sol vitrée également. C’est là que j’ai vu Lulu blanchir ! Rien que de très habituel, mais toujours est-il qu’il lui a bien fallu 5 minutes pour s’en remettre. Là, on a pu admirer un peu la vue et surtout marcher « dans le vide ». En fait, à ce premier palier, haut de 186m, une espèce de rotonde plus large que la base de la tour permet de marcher au dessus de rien. Et les bâtisseurs n’ont rien trouvé de mieux que de faire certaines parties du sol vitrées (38mm d’épaisseur, c’est pas énorme) >>> voir la vidéo. Franchement, pas simple de marcher dans le vide quand on a le vertige !
Deuxième étape de la Sky Tower, le « sky deck » à 220m (le plus haut accessible au public sur un total de 328m), entièrement vitré sauf le sol avec des parois inclinées qui donnent l’impression de plonger sur la ville. Une très belle vue pour de très belles photos.
Pour finir, comme on n’avait pas encore assez marché et qu’une journée normale de Jb&Lulu à Auckland ne saurait être sans les courbatures qui vont avec, on est allé à Mount Eden. Un volcan éteint qui surplombe le sud de la ville et qui donne un très beau point de vue sur l’ensemble. Alors oui, j’avoue, on a pris le bus pour y aller mais on a fait toute l’ascension à pied et on est revenu à pied… Bon j’arrête de me plaindre. Sérieusement, très belle vue sur ce volcan. Et une rencontre avec un chinois qui vit à Auckland depuis plus de 20 ans et qui en a vraiment marre des touristes… allemands. C’est vrai qu’ils sont nombreux ces allemands ! Et pas très « ouverts » : disons qu’ils restent entre eux. On en a plein à l’auberge et ils sont vraiment bizarre, pas très ouverts, je l’ai déjà dit… Sinon, pour la beauté de Mount Eden, je vous renvoie également aux photos. Le soleil tapait aussi pas mal, c’est traître mais bon, on a prévu la crème solaire alors ça devrait aller.
Au final, une petite bière face à la skyline, une salade et au lit. Je sais pas si c’est le contrecoup du voyage, les douze heures de décalage, le fait qu’on marche toute la journée ou un peu de tout ça mais je suis crevé !
Pour le reste, j’ai de plus en plus envie de m’acheter un van et partir à l’aventure… Après tout, on n’est pas venu en Nouvelle-Zélande pour visiter Auckland. D’ailleurs, aujourd’hui on va faire un tour sur Devonport, c’est pas vraiment une île, c’est juste en face d’Auckland, mais il faut quand même prendre le ferry. Et peut-être Waiheke Island également, qui est vraiment une île pour le coup. Et dans les jours qui viennent, on prévoit aussi de voir Great Barrier Island, c’est une heure de ferry et c’est une île tout ce qu’il y a de plus sauvage paraît-il : pas d’électricité, pas de tout à l’égout, pas de restos ni d’auberge, juste quelques habitants et la vie sauvage… et les sources d’eau chaude.
Voilà pour l’essentiel.
Hugs !
jeudi 8 novembre 2007
Le tour d'Auckland
Salut les Loulous ! Jibé is back pour de nouvelles racontades !
Troisième jour à Auckland et se posent déjà les premières grandes interrogations. Va-t-on rester deux semaines ou deux mois dans cette grande ville ? Auckland c’est grand mais on a quand même réussi à faire le tour du centre ville à pied, hier !
Nos options ? Y passer deux semaines, faire toutes les visites plus ou moins touristiques et partir vers d’autres aventures. Dans ce cas on pourrait louer, voire acheter un van et partir se balader… Pas mal comme idée ! Autre solution, on cherche un boulot et un appart’ et on reste ici à travailler pendant un ou deux mois. Et on bougera après. Pas facile… Du taf, il semble y en avoir pas mal. Dans les bars, les restos ou autres, mais est-ce qu’on veut vraiment rester aussi longtemps en ville ? Des conseils ???
Sinon, notre petit tour de ville hier nous a permis de nous familiariser avec la ville. Je mettrais des photos de tout ça après, ne vous inquiétez pas. On a d’abord commencé par descendre la rue principale d’Auckland, de là où on habite en ce moment jusqu’au front de mer. Queen Street, tel est son nom. Le haut de la rue, c’est « l’espace communautaire ». Une tripotée de restos asiatique, du chinois au japonais, en passant par les coréens. Hum, ça donne envie de s’arrêter à chaque coin de rue. Ne pas oublier les nombreux restos indiens, les thaïs et les quelques kebabs… Première curiosité, la plupart des employés de restos, asiatiques ou pas, ainsi que des supermarchés et magasins peu chers sont… des asiatiques ! Surtout des chinois et des thaïlandais à mon avis. Ce qui nous donne des restos qui font Sushis/kebabs ! Tenus par des japonais s’il vous plait !
La suite de cette rue est une enfilade de grandes enseignes. Remarque, l’influence américaine est visible avec un certain de nombre de MacDo, Burger King, Subway ou Starbucks Coffee. Mais on trouve aussi pas mal d’enseignes locales, plus ou moins grandes, comme ce magasin entièrement dédié à l’équipe nationale de rugby et qui se nomme All Blacks, of course ! Deux remarques encore : la Skytower, cette grande tour qui ressemble un peu à une fusée et emblème d’Auckland est vraiment visible de partout ! Vous ferez attention sur les photos, dans le fond, il n’est pas rare qu’on aperçoive le bout de son pic ;-) Deuxième curiosité, la plupart des trottoirs sont « couverts », c’est-à-dire que des espèces de auvents sont attachés aux façades des immeubles et protègent les passants des fréquentes précipitations néo-zélandaises. Partout où on trouve des boutiques, on trouve où s’abriter. Plutôt agréable en fait. La pluie n’est pas violente mais ça reste de la pluie.
Une fois arrivés au bout de Queen Street, c’est le front de mer avec tous ses ferries. Les gens sortent du boulot et plutôt que de prendre le métro (de toute façon il n’y en a pas !), ils embarquent pour rejoindre leurs maisons de l’autre côté de la baie où sur une des nombreuses petites îles. La classe ! Il y avait aussi cet énorme paquebot avec mur d’escalade intégré (je déconne pas) qui faisait escale dans notre cher cité. Si je dois trouver un boulot dans un bar ou restaurant, j’adorerais trouver quelque chose ici, sur ce front de mer. Voire les bateaux arriver et repartir à longueur de journée, on n’a pas l’impression de bosser !
On a ensuite pu se diriger vers Parnell, le quartier résidentiel et chic d’Auckland, en passant par Beach Street, un quartier en décomposition mais en pleine réhabilitation. Des immeubles délabrés côtoient des buildings flambants neufs : étonnant ! Sinon, Parnell, ça monte et ça descend pas mal et c’est plein de petites maisons agréables où il me semble qu’il ferait bon vivre en colocation… Quelques restos aussi et, quand on voit les prix, on comprend qu’on n’est pas dans un quartier pauvre. Quelques cafés qui seraient des endroits sympas pour bosser et une fête des roses qui s’annonce ce week-end. On ira faire un tour et vous pourrez avoir une vision plus complète de Parnell.
Le retour à la maison c’est fait via Newmarket, un quartier un peu plus banal avec quelques bars qui semblaient pourtant agréables. On a été « accompagnés » sur une partie de notre trajet par un mec un peu bizarre, fou ou bourré, je ne sais pas vraiment. Toujours est-il qu’il parlait tout seul, à voix haute, et qu’il discutait avec les trottoirs, les murs et les fleurs… A moins que ça ait été un grand débat philosophique avec son ami imaginaire ! La question reste posée et seul un connaisseur comme mon Carlito national pourrait y répondre ;-) (tu l’as vu le clin d’œil ? Hein, hein ?)
Tout ça pour dire que la plus grande ville de New Zealand est quand même grande, attendu que ce petit tour à pied ne nous a permis de traverser que les quartiers du centre. Grosse fatigue et bon dodo, voilà pour l’essentiel. Sur ceux, encore des bisous et des bisous et des bisous et enjoy the pictures !
Et now, à moi (lulu), pour d’autres détails insolites ! La journée fut bien fatigante et a meurtri mes pauvres petits petons, parce qu’en fait, quand il pleut, ça a beau être de la bruine, ça passe quand même les baskets en espèce de toile… Bouh, donc 10 bornes en bottes pour hier !!! Mais, la balade valait quand même le coup d’œil. La ressemblance avec l’Angleterre est forte et c’est un plaisir pour moi de voir plein de petites maisons à étages en bois blanc, très souvent. La seule différence, c’est les Maoris. C’est vrai qu’ils sont super impressionnants ! Grands, super costauds, bruns et bronzés et super souriants !! En fait, sauf si je suis naïve, mais les Néo-Zélandais sont très souriants et agréables et patients quand je leur pose des questions qui durent 2 heures (en incluant la recherche de mes mots). J’ai testé mon anglais et ma compréhension de l’accent sur deux personnes en leur demandant s’il y avait du boulot, et… et… il semble que je puisse être à nouveau Paper Girl !! Nan, mais ne riez pas, c’est l’Aucklander ou le Herald Tribune, c’est quand même plus la classe que Matin Plus !! Donc, we will see, je n’ai pas encore essayé de négocier dans un café, c’est déjà plus chaud pour convaincre le patron, mais on ne sait jamais !!
Autre détail intéressant, on est tombé sur un magasin d’objets made in Russia et un restau, le Saint Petersburg ! Et ça n’a pas l’air trop cher… Mais je pense qu’on testera d’abord les viandes du coin, accompagnées de Sauvignon… D’ailleurs en parlant de ça, faut qu’on aille faire une rafle au Shoppy fruits et légumes du coin, c’est très bon marché !! On va pouvoir se mettre au régime diététique, légumes pour moi et fruits pour Jb (si, si je vais insister !!!!). Et, et, et, on a trouvé un mag pas trop cher, Warehouse, c’est discount pour les produits de la maison, mais ya pas grand-chose en petits plats ! (D’ailleurs, Florian, si t’as des bons plans à ce sujet…)
Voilà pour le moment, ça se met en place tout doucement ! On se tâte, on hésite encore, mais on ne s’inquiète pas ! Mille bisous, merci pour tous les petits mots sur le Blog et les Mails, ce n’est pas évident de répondre à tout le monde, mais on va bientôt envoyer une rafale de cartes postales !!! (Comptez quand même deux semaines, on est à plus de 19 000 kms !)
Pour voir une ribambelle de photos, suivez ce lien : http://picasaweb.google.com/Jibozusa/NewZealand
mercredi 7 novembre 2007
En vitesse...
Juste un petit post (plus beaucoup de temps dans l'Internet cafe pour ecrire trois pages) pour dire qu'on a en gros fait tout le tour du centre ville aujourd'hui... a pied s'il vous plait!
C'est long... On est un peu mort mais ca va!
A demain donc pour le detail de tout ca et des petites photos supplementaires. En attendant, on a rajoute 3 photos de l'avion avec nos tetes de voyageurs fatigues :-(
Personnal Message, if you're not Lulu's Mum, DON'T READ >>> (Lulu dit: Maman, Papa, Nico, Marie, je vous aime)
Sur ce, bisous et bonne nuit
Merci pour tout
mardi 6 novembre 2007
Arrivee !!!
Salut a tous! C est JB qui parle pour ce premier veritable post ;-)
Ca y est, enfin arrivés en Nouvelle-Zélande, Kiwis’ land. Bon, pour l’instant, nous n’en avons pas vu grand-chose mais, au moins, on peut commencer par rassurer tout le monde : tout va bien et tout s’est bien passé. Voilà, c’est dit !
L’aéroport d’abord, un assez longue attente jusqu’à l’embarquement, enfin c’était prévu, quand on arrive plus de trois heures avant le décollage… Donc embarquement sur la Singapore Airline, pas dans le tout nouveau A380, mais quand même dans une classe éco toute neuve et conforme aux nouveaux standards de la compagnie, mis en place avec le lancement du géant d’Airbus.
Ca nous donne un écran pour chaque passager d’au moins trois fois la taille des écrans individuels proposés par les autres compagnies, une offre de plus de 100 films différents à la carte, ainsi que des émissions de TV, des séries et des jeux. Ajoutez à cela un repas (enfin plusieurs repas/collations) de qualité et la possibilité de boire alcoolisé ou non à toute heure
;-) Le pied cette compagnie.
Bon, le voyage jusqu’à Singapour, c’est long, très long. 12h dans un avion : arrrrrrg ! Bon après transit, quelques heures d’attente en plus, des Singapouriotes (?) qui parlent très fort dans les toilettes (à la turque !) de l’aéroport et on réembarque dans un Boeing encore plus gros mais à la classe éco un chouilla moins bien. Entendez par là, « pas encore remise à neuf », ce qui reste encore bien au-dessus de la moyenne des autres compagnies. Et à part la dame qui a vomi à côté de moi sur la fin du voyage, pas d’incident à déplorer. Je rassure tout le monde, elle a fait ça bien proprement dans les petits sacs en papier prévus à cet effet et intelligemment disposés devant chaque siège par de méticuleux travailleurs de la compagnie ! Ah, quelle belle invention ! Bon (je dis beaucoup « bon », je sais), encore 9h d’avion en plus, auxquelles s’ajoutent de longues minutes de retard en départ de Singapour (plus de 60…) et re-arrrrrrghhh…
A l’arrivée, comme sur des roulettes. Déjà, les roulettes de mon sac n’ont pas encore flanché, alors qu’elles menaçaient dangereusement au départ de France. Ensuite, on a facilement pu retrouver nos bagages, passer la douane et obtenir le permis de travail. En fait, on nous a demandé bien moins de justificatifs qu’on pensait. Fingers in the nose, si j’ose dire !
Un petit taxi collectif avec chauffeur Indien ou Pakistanais (tiens, on est en Angleterre ?) et nous voilà partis pour notre auberge de jeunesse. Un petit coup d’œil à travers les vitres embuées du taxi pour remarquer plusieurs choses : c’est quand même vachement vert la Nouvelle-Zélande, c’est quand même vachement pluvieux la Nouvelle-Zélande, donc vachement vert, parce que vachement pluvieux (vous êtes sûr qu’on est pas en Angleterre ?!).
Arrivée à l’auberge, installation en deux temps, trois mouvements et on part faire un petit tour du quartier. Du tourisme, déjà ? Alors qu’on est crevé de ne pas avoir dormi depuis plus de 30 heures ? Non, un petit tour à la recherche d’une banque, voilà la vérité. Pour ceux que ça intéresse, nous nous sommes arrêtés sur ANZ (Australia and New Zealand), pas très compliqué comme nom. 30 minutes plus tard, on avait chacun une carte de paiement et plus de 5.000 $NZ sur notre compte perso. Comme quoi on a bien eu raison de « râler » aupres de la banque de Lulu...
Quelques courses plus tard, nous revoilà à l’auberge où nous nous apprêtons à manger (et oui, c’est déjà le soir pour nous) et à nous effondrer comme des loques humaines sur notre lit afin de rattraper toutes ces heures de sommeil en retard. Les jours qui viennent vont être chargés et il va nous falloir toute cette énergie regonflée à bloc pour démarrer du bon pied.
Parmi les missions de demain, profiter un peu de la ville, découvrir les principaux quartiers, se renseigner sur les abonnements de téléphones portables, trouver les accès Internet les plus simples et les moins onéreux, commencer à chercher du boulot et chercher un appartement. D’accord, je vous le concède, c’est un programme sacrément chargé pour une journée qui risque de ne commencer que tard dans l’après-midi (eh oui, rapport à tout le sommeil en retard !). S’il le faut, on prendra la semaine, et peut-être la suivante.
A très vite, pour la suite.
Plein de bisous à tous mes (nos) lecteurs et surtout à ceux qui le méritent (c’est-à-dire ceux qui laissent des commentaires sur le blog… bam, ça y est, le blog est à peine ouvert que je balance déjà ! pffff). Je cède maintenant la parole à Lulu pour sa vision des choses…
Hum, je n’ai pas grand-chose à ajouter, si ce n’est quelques petits détails que j’ai remarqués pendant ce premier aprèm. Les feux rouges pour piétons sont, mais alors, méga longs ! Le bonheur des chauffeurs va faire l’horreur de mes pieds. Lesquels sont déjà meurtris (du moins, ils le sentent pour ces prochains jours) par les multiples ascensions qu’on va se taper parce que Auckland, c’est construit sur des anciens volcans qui font des collines qui font des montées et des descentes à la San Francisco !!!! Et pour me réconforter, nous réconforter, ce soir nous avons prévu de déguster des « pies », soit des tourtes, visiblement une des spécialités de la ville. Et j’ai même tout compris ce que nous a raconté le banquier, et on a même un radiateur électrique dans notre chambre !
Voilà, en résumé, un bon début ! Sur ce, je m’en vais siester !
PS de Jibé : Je sors de la douche et, franchement, aglagla ! 12 degrés au printemps, ce n’est vraiment pas assez ! Heureusement qu’on avait prévu de bons pulls. Je redoute déjà l’hiver prochain (et pourtant lointain) !